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    Atmen Kelif

    Membre des Deschiens, Atmen Kelif revient au cinéma avec une comédie déjantée, "Origine contrôlée". Dialogue revigorant avec un acteur loufoque.

    Allociné : qu'auriez-vous fait si vous n'aviez pas été acteur ?

    Atmen Kelif : comédien...

    Votre premier souvenir cinématographique

    King Kong, de John Guillermin, la version de 1976 avec Jessica Lange. Je me souviens également de La Guerre des étoiles.

    Votre acteur de référence

    Difficile à dire. Jack Lemmon, Peter Sellers, Louis De Funès, Bourvil, Fernandel. Plus proche de nous, je dirais Jim Carrey, Anthony Hopkins, Harrison Ford.

    Votre meilleur souvenir professionnel à ce jour

    Le prochain, j'ose espérer !

    Votre plus grand regret professionnel à ce jour

    Celui d'avoir un peu trop tardé à faire de la scène. Ce n'est pas vraiment un regret, il s'agit plutôt d'un constat. Mais c'est un retard que l'on parvient vite à combler.

    Votre plus grand désir professionnel

    (Il rit). Jouer un méchant dans Indiana Jones 4, par exemple.

    Votre film de chevet

    On se calme et on boit frais à Saint-Tropez, de Max Pécas... (Il rit)

    Votre première réplique

    (Il réfléchit). “Et les gars, attendez-moi !”. Nous étions en tournage sur un pont à six heures du matin, frigorifiés.

    Votre premier casting

    Pour un téléfilm. On recherchait des jeunes pour jouer des voyous portés sur les sacs à main... Je n'ai pas été pris. Heureusement d'ailleurs !

    Votre talent caché

    Il m'arrive de chanter. Mais mon vrai talent caché ce sont les crêpes. Je les prépare très bien !

    La recontre la plus déterminante de votre carrière jusqu'ici ?

    La prochaine. Non, je dirais que les rencontres faites sur mon dernier film, Origine contrôlée, resteront parmi les plus importantes.

    Quelques mots sur "Origine contrôlée" justement ?

    Un trio de clandestins en cavale. Une prostituée, un jeune délinquant et un Français pris pour un travesti algérien. Leur fuite est ponctuée d'une flopée de situations cocasses. Je joue le rôle de Youssef, le jeune délinquant. Il est d'origine algérienne, partagé entre ses deux cultures. C'est un personnage qui me ressemble un peu, en définitive.

    Quelles scènes du film pourraient se retouver dans la réalité, selon vous ?

    Je pense que quelqu'un qui présente mal, à l'image de Patrick, le Français du film, pourrait vite se retrouver à la frontière. En tombant dans l'amalgame et la bêtise, on peut arriver à ce genre d'aberrations. C'est un film qui repose sur le phénomène de l'étiquette. On vous accroche une étiquette, “étranger”, “clandestin”, “travesti” ou “prostituée”. On vous enferme dans ces clichés.

    Des projets

    Actuellement, je me concentre sur Mes pires potes, cette série diffusée sur Canal Plus.

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