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    Vesoul à l'heure asiatique

    Du 6 au 13 février, le 7e Festival du film asiatique se déroule à Vesoul et propose d'explorer un cinéma encore méconnu.

    L'année 2000 a marqué l'avènement du cinéma asiatique dans nombre de festivals (In the mood for love, Yi Yi, Eureka, Un temps pour l'ivresse des chevaux... à Cannes ; Le Cercle à Venise). Mais Vesoul n'a pas attendu l'engouement suscité par le cinéma d'Orient pour le promouvoir, et propose, cette année encore, de pousser plus loin l'exploration de ces zones encore mal connues du cinéma mondial.

    Pour sa 7e édition, Vesoul présente une sélection de 45 films, dont 26 inédits. Sept longs métrages ont été retenus en compétition. Tous inédits, ils viennent de Chine (A lingering face de Lu Xuechang, Souvenirs d'enfance de Xu Geng), de Corée (La Vierge mise à nu par ses prétendants de Hong Sang soo), d'Indonésie (Le Télégramme de Slamet Rahardjo), d'Iran (Sanam de Rafi Pitts), du Liban (L'Ombre de la ville de Jean Chamoun), du Sri Lanka (Saroja de Somaratne Dissanayake).

    Conçu autour du thème "Arts et artistes", le festival évoquera la poésie, la danse, le chant, le théâtre d'Asie à travers le cinéma. Ainsi les festivaliers (re)découvriront-ils Le Chant de la fidèle Chunhyang du Coréen Im Kwon-taek (présenté au Festival de Cannes 2000), La Dernière danse de l'Indien Shaji Harun, Printemps perdu du Français Alain Mazars, Visage écrit du Suisse Daniel Schmid (coproduction suisso-japonaise).

    En 2001, l'Iran se taillera la part du lion.

    En ouverture, l'Iranienne Marzieh Meshkini présentera son premier long métrage, Le Jour où je suis devenue femme. Quelques grands noms du cinéma iranien honoreront le festival de leur présence : Abbas Kiarostami, qui offrira son Expérience, un court métrage inédit, qu'il réalisa en 1973, Majid Majidi (Les Enfants du ciel), Hassan Yektapanah (Djomeh) et Ebrahim Foruzesh (Le Petit homme). Un programme alléchant que complètent notamment Le Coureur (Amir Naderi), Le Foulard bleu (Rakhshan Bani-Etemad), Bashir (Ahmad Ramezanzadeh), ainsi qu'une série de six films d'animation et une sélection de documentaires.

    Le festival rend cette année hommage à Kiju Yoshida, l'un des maîtres de la nouvelle vague japonaise, considéré comme l'égal d'Oshima (L'Empire des sens, Tabou) ou de Shinoda. L'occasion de savourer quelques-uns de ses films, inédits pour la plupart : Coup d'état, Histoire écrite avec de l'eau, Promesse.

    Le jury, présidé par le critique de cinéma Max Tessier, compte quatre membres, dont le comédien français Jean-Chrétien Sibertin-Blanc (Augustin, Augustin, roi du kung-fu d'Anne Fontaine), décernera le "Cyclo d'or". Le Jury Jeunes se réunira et attribuera également un prix au film qu'il aura jugé comme le meilleur de la sélection.

    En 2000 : le jury avait distingué Yara de Yilmaz Arslan (Turquie), alors que le Prix du public avait été remis à La Voie lactée d'Ali Nassar (Palestine). Le jeune public, quant à lui, avait élu Là où vont les nuages d'Olivier Grégoire et Laurent Van lancker (Belgique).

    La rédaction d'AlloCiné fait cette année le déplacement à Vesoul et vous invite à suivre l'ouverture de cette 7e édition du Festival sur son site et sur AlloCiné Télévision. A suivre...

    V.G

    Les projections auront lieu au Cinéma Club

    Cinéma Club

    17 rue Jules Ferry

    70000 Vesoul

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