Mon compte
    Exercices de style pour Yves Boisset

    Le cinéaste Yves Boisset n'en finit pas de décliner les polars pour la télévision, sans oublier pour autant le cinéma. AlloCiné l'a rencontré.

    Yves Boisset s'essaie à différents formats de fiction pour la télévision, tout en restant fidèle au genre qui l'a fait connaître : le film policier.

    Tout d'abord, son court métrage d'humour noir Poisson d'avril commandé par la chaîne 13e Rue dans le cadre de la série Les Redoutables, sera diffusé au mois de mars. Il s'agit d'un couple, Astrid Veillon et Jean Benguigui, qui s'entretuent sous les yeux de leur voisin joué par Bernard-Pierre Donnadieu.

    Yves Boisset achève aussi la post-production d'un téléfilm plus conséquent de 90 minutes à mi-chemin entre le policier et le fantastique : Dormir avec le diable qu'il a écrit lui-même pour M6. Soulignant pour AlloCiné que "le genre fantastique n'est pratiquement jamais abordé en France", il dit avoir pris beaucoup de plaisir à tourner cette histoire de meurtres mystérieux où les victimes sont des estivants bloqués sur une île par une tempête. La légende d'une créature qui hante l'île installe vite un climat de terreur parmi les vacanciers qui disparaissent les uns après les autres et dont les survivants entendent les cris des morts dans le vent. Ingrid Chauvin prête ses traits à l'héroïne dont les soupçons se portent vite sur un membre du groupe, Bernard-Pierre Donnadieu, en l'occurrence.

    Autre projet pour la télé : un téléfilm diffusé par TF1 qui pourrait se transformer en série si la chaîne en est satisfaite. Yves Boisset a avoué, à demi-mots, à AlloCiné, que Bernard Tapie interpréterait le rôle principal du juge Casas : "il n'est pas impossible que nous commettions quelques forfaits de concert, Bernard Tapie et moi."

    Parallèlement à cette activité télévisuelle débordante, Yves Boisset peaufine un projet de long métrage. Il a confié à AlloCiné que ce film intitulé Le Pouvoir de l'ombre était encore en cours d'écriture, mais que le tournage aurait probablement lieu à la fin du mois d'août. Cette fois, il pointera du doigt les rapports entre la politique et les affaires. Refusant d'être catalogué "cinéaste engagé", Yves Boisset se définirait plutôt comme :"un témoin narquois des petits défauts de notre société et de notre époque".

    A.C.

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top