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    Woody Allen pique à nouveau

    "Le Sortilège du scorpion de jade" de Woody Allen est présenté ce samedi à Deauville.

    New-York, dans les années quarante. CW Briggs est détective depuis vingt ans chez North coast, une société d'assurances. Les systèmes d'alarme n'ont aucun secret pour lui : il connaît toutes les ficelles du métier. Mais depuis six mois, sa vie professionnelle est un enfer. La cause : Betty Ann Fitzgerald, une employée zélée qui s'acharne à moderniser les méthodes de travail de l'entreprise. "Je vous hais vous et le chancelier allemand avec la petite moustache", lui lance-t-il.

    Les deux ennemis vont pourtant devoir se serrer les coudes. Ils vont tous les deux être victimes du "sortilège du scorpion de jade" lors d'un tour de magie. Une machination qui va les transformer en voleurs de bijoux dans les maisons assurées contre le vol par la North coast. Après Escrocs mais pas trop, son précédent film, Woody Allen campe à nouveau un petit truand. Mais cette fois-ci, il réussit sans accrocs ses méfaits.

    Pour cette comédie, le cinéaste new-yorkais s'est entouré d'Helen Hunt (Ce que veulent les femmes) qui campe Betty Ann Fitzgerald, femme de tête, qui rabat le caquet de Briggs à la moindre occasion et de Charlize Theron (The Yards), blonde ravageuse. Elizabeth Berkley, quant à elle, campe une secrétaire à qui Briggs "frictionnerait bien la poitrine".

    Comme à son habitude, Woody Allen use de l'autodérision se moquant de sa taille, de sa mauvaise vue et de sa calvitie naissante. Pourtant son personnage -ce n'est pas la première fois- ne laisse pas les femmes indifférentes. Le tombeur empêchera même son parton Chris Magruder, alias Dan Ackroyd (Chez les heureux du monde), de se marier.

    Le Sortilège du scorpion de jade est dans la même veine qu'Escrocs mais pas trop ou Accords et désaccords : comédie burlesque avec situations incongrues, voire improbables. Un film loin d'Harry dans tous ses états ou de Maris et femmes, plus "cérébraux". Le long métrage prône avant tout rire et fantaisie, délaissant, pour un temps, les machines à écrire d'écrivains en proie aux doutes ou les divans des psychanalystes.

    M-C.H.

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