Un aide à la coproduction est accordée à douze films par Eurimages, le Fonds de soutien cinématographique du Conseil de l'Europe.
Le Comité de direction d'Eurimages a rendu publique vendredi 5 octobre lors de sa 74e réunion, la liste des coproductions qui bénéficieront de ses subventions. Les aides à la coproduction de ce Fonds de soutien cinématographique du Conseil de l'Europe sont réparties en deux sections.
Le Guichet 1 concerne des oeuvres au fort potentiel de circulation, le producteur devant fournir la garantie que le film sera distribué dans plusieurs pays. L'Homme du train de Patrice Leconte avec Johnny Hallyday (voir ) a été retenu selon ce critère et empoche 550 000 euros (3,6 millions de francs). En ce qui concerne le Guichet 2, les oeuvres sont sélectionnées en fonction de leur valeur artistique. Plusieurs films à capitaux français y figurent dont Les Guerriers de la beauté de Pierre Couliboeuf avec 500 000 euros (3,28 millions de francs), Joia de familia de Manoel de Oliveira (voir notre article ) avec 320 000 euros (2,1 millions de francs) ou encore Nationale 1 de Eve Heinrich avec 124 074 euros (environ 814 000 francs) (voir notre article ).
Une action qui ne se limite pas à L'Union européenne
Mais l'action d'Eurimages ne concerne pas seulement les pays membres de l'Union européenne (voir notre article ) : vingt-six Etats sont aujourd'hui concernés par les différentes subventions de cet organisme. Ainsi, parmi les films sélectionnés ce vendredi 5 octobre, se trouve le long métrage Hafid de Baltasar Kormakur financé par la France, l'Islande et la Norvège, alors que seule la France fait partie des quinze.
Quant à l'aide à la distribution, elle a été décernée à dix-neuf sociétés dont trois qui s'occupaient de La Pianiste de Michael Haneke. Les ex-pays de l'Est sont représentés en force avec douze distributeurs bulgares, tchèques, hongrois, roumains, polonais, slovaques et slovènes. Eurimages préfigure ainsi ce que pourra être l'Union Européenne élargie dans quelques années.