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    Exclusif : le retour des Inconnus !

    En exclusivité, AlloCiné vous offre cinq extraits des "Rois Mages" et une interview des Inconnus.

    Enfin ! Six ans après Les Trois Freres, les Inconnus se reforment sur grand écran. Car si Didier Bourdon et Bernard Campan s'étaient exprimés entre-temps avec Le Pari et L' Extraterrestre, le trio comique, complété par Pascal Legitimus, n'avait plus tenu l'affiche d'un même film depuis 1995. Aujourd'hui, ils reviennent avec Les Rois mages, une nouvelle comédie qui sortira le 12 décembre. Double ration de plaisir : AlloCiné vous propose en exclusivité cinq extraits du film, ainsi que l'interview du trio infernal lors du Festival du Film de Sarlat, où Les Rois Mages était présenté en avant-première. Un programme "royal" !

    AlloCiné : Comment vous est venue l'idée de faire une comédie sur le thème des Rois Mages ?

    Didier Bourdon : En fait, on voulait faire Les Compagnons de la Chanson, mais on était pas assez nombreux. On voulait aussi faire la vie d'Eric et Ramzy, mais on était un de trop. Donc on s'est dit : "On va faire les Rois Mages" !

    Bernard Campan : On voulait faire Les Trois Mousquetaires, mais il n'y avait pas de noir...

    Pascal Légitimus : On voulait faire Les Trois petits cochons, mais c'était un peu trop porno...

    Didier Bourdon (hilare) : En plus, on était fâchés avec Paul Ledermann (le producteur qui les a découvert - Ndlr) et on avait pas le loup, donc on a fait Les Rois Mages !

    Pouvez-vous nous résumer brièvement Les Rois Mages ?

    Bernard Campan : C'est vraiment le regard des Rois Mages sur notre époque. C'est comme cela que je définirais le film.

    Pouvez-vous nous présenter les personnages que vous interprétez ?

    Bernard Campan : Moi, je suis Melchior. C'est un astrologue, un peu tête en l'air.

    Didier Bourdon : Moi, je suis Baltahazar. Je suis plutôt le philosophe, donc j'ai la tête dans les bouquins...et je fais chier mon monde !

    Pascal Légitimus : Quant à moi, je suis Gaspard, le médecin.

    Les Trois frères était une comédie au rythme effréné. Ici, c'est une comédie, bien sûr, mais pas seulement. Il y a d'autres choses, plus de profondeur...

    Bernard Campan : En fait, c'est le sujet qui a amené ce sujet plus digne. Il y a des moments un peu débridés, un peu fous dans le film, mais l'histoire suit celle des trois Rois Mages qui se retrouvent dans notre époque, donc on ne pouvait pas vraiment faire un film avec trois Rois Mages complètement déjantés. C'est le sujet qui donne cet esprit un peu différent au film...

    Pascal Légitimus : Oui, c'est un film un peu philosophique mais avant tout : priorité à la comédie. Et il y a de l'émotion, c'est vrai. Ce matin, à la projection, il y avait des petites gamines qui avaient une larme à l'oeil et qui me disaient: "C'est émouvant... mais j'ai rigolé aussi !". Pour nous, c'était plutôt rassurant...

    Six ans ont passé depuis Les Trois frères. Ne craigniez-vous pas que le public vous ait un peu oublié ?

    Didier Bourdon : On a toujours peur. Même si on avait sorti le film deux semaines après Les Trois frères, on aurait eu peur. Mais il se trouve que pour nous rassurer, entre guillemets, le hasard ou la providence a voulu que l'on sorte en même temps le DVD des Inconnus qui remporte un succès impensable. Donc ça nous rassure un peu, on se dit qu'ils ne nous ont pas oublié. Au contraire, il s'avère même que les enfants de dix ans veulent voir Les Inconnus, alors qu'ils n'étaient pas nés quand on faisait des sketches. Mais bon, le 12 décembre, je peux vous dire qu'on sera quand même tendus !

    Pascal Légitimus : Il est vrai qu'il y a toute une génération qui nous connaît à travers la télé, et une autre à travers le cinéma. Et Les Rois Mages réunit toutes les générations. C'est intéressant de voir l'évolution de tous ceux qui nous ont suivi, et c'est plutôt sentimentalement fort.

    Et pourquoi une si longue attente ? Six ans depuis Les Trois frères...

    Pascal Légitimus : Pour écrire un film, le préparer, c'est long. Et puis nous avions des activités au niveau individuel...

    Didier Bourdon : En fait, l'idée des Rois Mages est née très vite après Les Trois frères, donc il ne faut pas croire que nous avons mis six ans à faire le film. En revanche, c'est vrai qu'après le succès des Trois frères que l'on n'attendait pas si important, on ne voulait pas faire de film à trois tout de suite, donc on a un peu attendu... Six ans, ça peut faire beaucoup, mais pas tant que ça en fait...

    Bernard Campan : Et puis le meilleur moment dans un rapport sexuel, c'est le moment où on attend, c'est l'attente... heu, c'est pas ça qu'il fallait répondre ?... Donc, cinq, six ans, je trouve que là, pffff..., on va bien se lâcher !

    Maintenant que la machine est relancée, remonter sur scène, vous y pensez ?

    Pascal Légitimus : Pour l'instant, on est dans l'énergie du film, donc on attend qu'il sorte, mais c'est vrai que l'on pense à la scène. Il y a des brainstorming, des concertations, car on a envie de se retrouver et de s'amuser sur scène, d'avoir ce rapport avec le public en "live". Donc on verra... En tout cas, on ne va pas se forcer, mais, déjà, il y a la plume qui frétille, on y pense...

    Propos recueillis par Clément Cuyer

    Extraits des Rois Mages :

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