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    De Love Story à Toy Story : ces films qui nous ont fait pleurer

    Ces films nous ont fait pleurer comme jamais devant notre écran ciné ou télé et avec vous, nous avons eu envie de le partager ! Focus sur les moments-émotion préférés de la Rédac d'Allociné...

    "Des larmes signées Pixar"

    Il y a, évidemment, les deux séquences musicales de Là-haut. Bouleversantes de simplicité, de pureté, d'humanité, de vie, d'amour... Mais il y a, aussi, le final de Toy Story 3. Andy a grandi, il est désormais temps pour lui de laisser ses jouets vivre une autre aventure avec un nouveau "propriétaire". Ce sera la jeune Bonnie. Dans le jardin de la petite fille, Andy joue pour la dernière fois avec Woody, Buzz, Rex, Zigzag, Jessie, Tirelire, Pile-poil, le couple Patate... Plus qu'une dernière récréation, ce sont surtout des adieux. Des adieux aux jouets. Des adieux à l'amitié et la fidélité inconditionnelle de ces compagnons de toujours. Des adieux à l'enfance. Des adieux à l'innocence. Des adieux à la saga, aussi. A cet instant, nous sommes tous des Andy rêvant d'être des Bonnie quelques minutes supplémentaires. Un dernier regard. Quelques notes de musique. 'Bonne route partenaire'. 'Merci pour tout les amis'. Rideau. Et des larmes. Beaucoup de larmes. Yoann Sardet

    "Le Cercle des poètes disparus"

    "Ô capitaine, mon capitaine..." Il est des répliques qui sonnent comme des cris de ralliement. Ces quelques mots avaient suffi à vous faire monter les larmes aux yeux. Tout le film vous avait remués, la fin du Cercle des poètes disparus vous avait laissés inconsolables. Vincent Garnier

    "La Vie est belle"

    Mes plus violentes larmes de cinéma... La Vie est belle est un film merveilleux qui montre le courage, la beauté, le don de soi d'un homme, déterminé à amuser et à faire jouer son fils au pire moment de sa vie et de l'Histoire. Jusqu'au bout, Benigni m'a (moi aussi) "protégée" de l'horreur des camps de concentration en parvenant à (moi aussi...) me faire sourire en plein cauchemar, rire en pleine horreur. Mais à la fin, quand il s'éloigne en faisant le clown avant d'être abattu, seul son petit garçon croit encore au jeu. Moi ? Je ne crois pas à son clin d'oeil, je sais qu'on n'a pas gagné. Je comprends à quel point l'amour peut être absolu et la mort absurde. Et à quel point l'écart entre les deux est ...injuste. Laetitia Ratane

    "Monsieur Schmidt"

    Difficile d’évoquer la scène finale de Monsieur Schmidt, qui m’a noué l’estomac et fait pleurer à chaudes larmes, sans trop en dévoiler sur l’intrigue. Je dirais juste qu’elle vient conclure magistralement un road-movie sans nul autre pareil, un film qui prouve une nouvelle fois combien Jack Nicholson est un immense comédien. Et je dirais juste que cette scène, avec le maestro Jack seul à l’écran, vous donnera forcément envie de croquer la vie à pleines dents. Clément Cuyer

    "Le secret de Brokeback Mountain"

    La scène finale, avec Ennis qui s’effondre en larmes en trouvant la chemise de son ami, reste pour moi l’une des plus mémorables du genre. Voir la détresse de ce grand gaillard confronté au manque de cet amour disparu a de quoi faire fondre les plus endurcis. Le tout porté par l’interprétation majestueuse du regretté Heath Ledger. Il demeurera une légende bien ancrée dans les annales du 7ème Art… Pascal Muscarnera

    "Love Story"

    Alors c’est certes cliché, mais Love Story d’Arthur Hiller est pour moi "le" tire-larmes par excellence. J’ai vu ce film pour la première fois quand j’avais 13 ans, j’étais en pleurs à la fin.  Aujourd’hui dès les premières secondes du film quand la sublime musique de Francis Lai débute et que la caméra s’approche lentement de Ryan O’Neal, assis de dos seul, dans un stade, les larmes commencent à monter. Et quand au bout de 50 secondes le comédien se met à dire : " Que peut-on dire d’une fille de 25 ans qui vient de mourir ? Qu’elle était belle et très intelligente. Qu’elle aimait Mozart et Bach. Et les Beatles. Et moi.", je fonds en larmes. Laetitia Forhan

    "My Girl"

    Film sur l’enfance vu dans l’enfance, My Girl m’a réservé de grands moments de chaudes larmes et de désemparement… Voilà pourquoi j’ai arrêté de le regarder. Il raconte avec beaucoup de justesse le parcours de Veda, petite fille obsédée par la mort (sa mère est décédée en la mettant au monde et son père gère à domicile une entreprise de pompes funèbres). Son seul ami au monde, c’est Thomas, un garçon peu populaire, allergique à tout, et qui l’aime en secret.  Leur belle amitié réchauffe notre cœur et celui de Veda.  Sauf que Thomas est aussi allergique aux abeilles et qu’il va en mourir. A la suite de ce drame, tout le film est un déchirement…  Comment oublier le moment où le père de Veda (Dan Aykroyd) lui annonce la nouvelle, quand la future "belle-mère" (Jamie Lee Curtis) pointe les non-dits douloureux entre le père et la fille, quand Veda reste dans l’escalier pendant les funérailles où le prêtre assure que le Seigneur avait sûrement une raison de prendre Thomas ? Et bien sûr comment ne pas pleurer quand Veda se dirige vers le cercueil où son ami repose, qu’elle crie pour savoir où sont ses lunettes et qu’elle laisse toutes ses émotions exploser… Raphaëlle Raux-Moreau

    "Edward aux mains d'argent"

    Dans une scène d'une immense poésie, Edward taille un ange dans la glace. Subjuguée par son talent, Kim (Winona Ryder) s'émerveille devant tant de beauté, le tout sur une musique inoubliable signée Danny Elfman... Jusqu'à l'interruption brutale de ce moment magique par l'horrible Jim. Débute alors une chasse à l'homme sans merci où Edward est obligé de fuir pour survivre. La barbarie humaine dans toute sa splendeur. Comme dans Elephant Man. Condamné à vivre seul, reclus dans son château, Edward voit alors s'éloigner son amour, son avenir, la promesse d'une vie meilleure et passera le restant de ses jours à tailler dans la glace... Déchirant. Mathilde Degorce

    "Gladiator"

    Gladiator avait, à son époque, non seulement réinventé le péplum grâce à ses nombreuses qualités techniques, mais aussi arraché quelques larmes à des millions de spectateurs ! La raison : le charismatique Russell Crowe, qui a réussi à faire en sorte que l’on puisse réellement se sentir touché lorsque son personnage meurt courageusement à la fin du film, après avoir vengé sa famille. D'ailleurs, sa mort va lui permettre de rejoindre les siens dans l’autre monde… Un repos bien mérité après avoir passé son temps à manier l'épée. Ajoutons à cela l'envoûtant morceau Now we are free et ça nous donne un film qui fait pleurer. Laurent Schenck

    "Je ne suis pas là pour être aimé"

    Comment dire aux gens qu’on aime… qu’on les aime ? La question peut sembler bête, mais c’est pourtant un vrai sujet qui m’a profondément touchée. Ce long métrage de Stéphane Brizé l'aborde avec beaucoup de sensibilité, délicatesse et justesse. Patrick Chesnais et Anne Consigny, tout en sobriété, y sont incroyables. La scène pendant laquelle Patrick Chesnais tente de rétablir le contact avec son père (George Wilson) est bouleversante. Brigitte Baronnet

    "Mirage de la vie"

    Annie Johnson aime tellement sa fille qu’elle accepte de la quitter. De lui jeter un dernier regard, de tourner les talons et de ne plus jamais la revoir. Pourquoi ? Parce qu’on est aux Etats-Unis pendant les années 50. Parce qu’elle a la peau noire et que sa fille l’a claire. Parce qu’elle sait très bien qu’à une époque où la ségrégation raciale est monnaie courante, sa fille n’aura pas la moindre chance de réussir si les gens découvrent ses origines. Pas le choix, il faut s’éclipser. Mais avant de quitter sa vie pour toujours, Annie formule une ultime requête : "Je voudrais une dernière fois te prendre dans mes bras, comme si tu étais encore ma petite fille." Avec l’étreinte qui suit, on baisse notre garde et lorsqu’Annie quitte la pièce en se faisant passer pour la nounou d’enfance de sa fille, on est toujours en train de pleurer à chaudes larmes. Et on n’a pas fini, parce que le film dure encore 20 minutes, qui ne laisseront aucun répit à nos pauvres yeux… Thomas Imbert

    "Là-Haut"

    Impossible de ne pas fondre en larmes pendant la longue séquence muette qui retrace la vie de couple des Fredricksen au début de Là-Haut. Comment rester insensible aux trésors de mise en scène que déploient Pete Docter et Bob Peterson pour nous transmettre l’inconditionnel amour qui unit Carl et Ellie, le temps qui file trop vite, les projets abandonnés et les regrets qui en découlent ? Chaque nouvelle vision de la séquence nous fait découvrir une trouvaille de plus : les années qui passent au fil des cravates qu’on  noue, le petit schéma collé sur le mur du cabinet médical pour nous faire comprendre que le couple ne pourra pas avoir d’enfants… Sur ce photogramme cruel, Ellie passe une dernière fois sa main sur le visage de son mari. C’est parce que sa main est proportionnellement trop petite par rapport à la joue de Carl qu’on devine à quel point la maladie et l’âge l’ont diminuée. Elle est devenue toute petite. Si ça, ça ne vous fait pas pleurer, c’est que vous n’avez pas de cœur. Gauthier Jurgensen

    "The Hours"

    Il y a des films qui nous nous bouleversent et nous marquent profondément. The Hours est un de ceux-là. Depuis sa sortie en 2003, j’ai bien dû le voir au moins 7 ou 8 fois. Toujours avec la même émotion et la même intensité. The Hours nous plonge dans une journée déterminante de la vie de trois femmes, à trois époques différentes. Trois destins qui s’entremêlent pour n’en faire qu’un autour du personnage de Mrs Dalloway. Trois femmes qui, sans avoir totalement perdu le contrôle de leur existence, se débattent avec une époque, un présent qu’on a défini pour elles. Chacune vit un mensonge, chacune sacrifie sa vie à celle d’un autre. Des héroïnes incarnées par trois actrices au sommet de leur art : Nicole KidmanJulianne Moore et Meryl Streep. Avec une mention spéciale pour le segment particulièrement bouleversant porté par Julianne Moore. En somme une œuvre subtile sur l’altérité, le renoncement, la dichotomie entre la surface et la profondeur d’âme, qui relève le pari de raconter les heures de nos vies, ce qui les rend à la fois inestimables et brutalement insurmontables. H.B

    "La Fièvre dans le sang"

    Je suis pour toujours touché par cet amour impossible, brisé par le carcan des conventions d’une époque. Le puritanisme a eu raison de l’idylle entre Deanie et Bud. Leurs retrouvailles après cette séparation forcée prennent un air de rendez-vous pour toujours manqué. Natalie Wood est à la fois fascinante et bouleversante, son personnage Deanie prenant dans ses bras l’enfant qu’une autre a donné à Bud, et qui aurait pu être le sien. Poignant et dramatique, je verse toujours ma petite larme sur ce final. La sobriété du jeu des acteurs, et la mise en scène  brillante et intimiste d’Elia Kazan, font de La fièvre dans le sang un film qui plus de 50 ans après sa réalisation, n’a rien perdu de sa force... Corentin Palanchini

    "Elephant Man"

    Vers la fin du film, John Merrick est désemparé, il prend la fuite et s'aventure, face voilée, dans une gare. C’est alors qu’il est poursuivi par une horde d’hommes, de femmes et d’enfants qui le persécutent. La course poursuite se termine dans les toilettes publiques - encerclé dans le cul de sac que forment les urinoirs de ces toilettes, un cri surgit: "Non ! Je ne suis pas un animal ! Je suis un être humain...je suis un homme !" - Dit John recroquevillé et à bout... Pour moi toute la puissance émotive de ce film se loge dans cette seule et unique réplique, c'est avec cette scène que j'ai fondu en larmes comme jamais ! Alexandra Maïo

    "Sur la route de Madison"

    C’est mon feel-bad movie par excellence, celui que je regarde quand j’ai le blues. Le genre de film où l’on connaît pertinemment  l’issue, mais où l’on espère tant bien que mal que les deux amants feront la route ensemble avant le générique de fin. Après l’avoir vu ça ne va jamais bien, car cette passion fulgurante est aussi belle qu’anéantissante, et cette parenthèse de bonheur trop vite refermée. Je revois encore cette scène où Francesca vient d’acheter de quoi préparer le dîner. Il pleut à torrent. Elle attend son mari et rentre dans la voiture se mettre à l’abri. Un coup d’œil en arrière et elle aperçoit la silhouette de Robert, au milieu de la route, trempé, vidé. Ils s’esquissent un sourire, ce genre de sourire d’adieu qu’on n’oubliera jamais. C’est la dernière fois qu’ils se croisent. Quand la fourgonnette de Robert tourne à gauche au carrefour, Francesca lâche la poignée de porte qu'elle serrait comme la main de son photographe la semaine passée. Francesca se tourne vers la vitre pour pleurer. Il continue de pleuvoir à flot, les essuies glaces n'en peuvent plus. Et moi non plus. Marie Ponchel

    Blancanieves

    Déjà que la version Disney n'est pas toujours des plus joyeuses, Blancanieves en fait une adaptation émotionnellement bien plus forte. Une fois les vannes ouvertes, je ne suis plus parvenue à fermer les robinets, j’en ai depuis les glandes lacrymales plus sèches que le cœur de la marâtre. Tout est fait pour vous faire lâcher votre petite larme : la musique baroque tragique, le choix de faire un film sans dialogues et les événements horribles qui s'enchaînent, dignes des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire. Mais le pire, c'est la fin ! A ce moment où, alors qu’on a adulé le réalisateur et la petite Carmen/Blanche-Neige pendant tout le film, on se met à haïr le premier de toutes ses forces et à pleurer la seconde de toutes ses larmes ! Cette fois-ci, pas de prince charmant pour sauver la partie, les méchants ont gagné et Blanche-neige n'est plus. Mêler tout ça avec la corrida et vous aurez largement fini de noyer l'arène (et le taureau) de vos pleurs avant la fin du film. Pas de véritable déprime mais une grosse boule au cœur, la destruction d'un mythe de la petite enfance, sans happy ending pour rassurer le gamin qui sommeille au fond de nous. Claire Lefranc

    "Le Roi Lion"

    Le Roi Lion est, à ce jour, l’un des rares films qui me fasse vraiment pleurer. Et je ne pense pas être seule dans ce cas. Comment ne pas avoir le cœur brisé lorsque Simba s’approche du corps inanimé de Mufasa, qu’il lui demande de se lever puis réalise que son père ne se réveillera plus ? Le tout sur une musique bouleversante d’Hans Zimmer. Encore aujourd’hui, il m’est difficile de visionner cette scène sans verser une petite larme. Je refuse même de regarder Le Roi Lion avec des enfants, pour ne pas avoir à leur expliquer pourquoi une adulte, plus âgée que le film lui-même, est en train de pleurer. Anne-Laure Tricot

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