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    Steven Spielberg, David Lynch... Quels sont les premiers films des grands réalisateurs ?

    A l'occasion des 40 ans de "Eraserhead", le premier long-métrage de David Lynch, redécouvrez les tout premiers films de 12 grands réalisateurs de notre époque...

    Bestimage

    A savoir : Les étoiles figurant sur les photos de notre diaporama ci-dessus représentent les notes spectateurs issues de la base d'Allociné. 

    David Lynch - "Eraserhead" (1977)

    Cet ovni, qui laisse incrédule ou vous fait l'effet d'un rêve, est une expérience horrifique particulière, autant que son étrange créature (dont on ignore encore la provenance). Tourné en noir et blanc sur un minuscule scénario, Eraserhead est la 1ère pierre hypnotique du monde fantastique de David Lynch. Celle-là même que Kubrick conseillait à ses acteurs avant de commencer le tournage de Shining.

    Steven Spielberg - "Firelight" (1964)

    C'est à 16 ans que Steven Spielberg écrit et réalise son 1er film. Tourné chez lui avec ses amis et accompagné d'un thème musical composé par ses soins à la clarinette, ce film de SF suit l'enquête de scientifiques sur des enlèvements extraterrestres. Prémisse de Rencontres du 3ème type, Firelight sera projeté en 1964 dans le petit cinéma de la ville de Spielberg devant 500 personnes. La place vendue 1$ par tête pour qu'il récupère ses 500 $ de financement ! * Note spectateurs sur Allociné

    Quentin Tarantino - "Reservoir Dogs" (1992)

    1er tour de force de Quentin Tarantino avec ce film aussi nerveux qu'hilarant. Tous les ingrédients qui marqueront la suite de sa carrière sont déjà là. De ce braquage foireux naîtront dialogues au couteau, anecdotes et conversations sans fin, références à gogo, violence et insultes. Et dire que Tarantino, qui l'a écrit alors qu'il travaillait dans un vidéo club, pensait en faire un film amateur...

    Stanley Kubrick - "Fear and Desire" (1953)

    Au cours d'une guerre non identifiée, des soldats se retrouvent (et se révèlent) derrière les lignes ennemies. Voilà l'histoire du tout 1er film de Stanley Kubrick. A l'époque, celui qui a déjà réalisé deux courts-métrages documentaires mettra toute sa passion dans ce projet qu'il finira par honnir et qu'il tentera de cacher. Fear and Desire a donc longtemps été un film rare, presque porté disparu. Il a fini par être restauré et distribué en 2012, 13 ans après la mort du cinéaste.

    Tim Burton - "Pee Wee Big Adventure" (1985)

    Impressionnés par son travail sur ses courts, Vincent et Frankenweenie, Paul Reubens et la Warner engagent Tim Burton, en quête de son 1er long-métrage, pour adapter l'émission enfantine Pee-Wee's Play House. L'essai, loin du chef d'oeuvre, est un carton aux USA qui permet à Burton de rencontrer Danny Elfman et d'obtenir des budgets conséquents pour la suite de son aventure, à savoir Beetlejuice.

    Les Frères Coen - "Sang pour Sang" (1985)

    Sang pour Sang marque les débuts des Frères Coen mais aussi ceux de Frances McDormand et du directeur de la photo, et futur réalisateur, Barry Sonnenfeld. La patte des Coen, narrative, humoristique, visuelle et pleine de quiproquos, est déjà présente dans ce thriller noir qui raconte une histoire d'adultère qui tourne mal (forcément). Il a obtenu le Grand Prix du Jury au Festival de Sundance 1985.

    Hayao Miyazaki - "Le château de Cagliostro" (1979)

    A cette période de sa vie, Hayao Miyazaki est loin d'être un débutant et a déjà une belle carrière d'animateur chez les studios Toei et TMS derrière lui. Il a même déjà réalisé plusieurs épisodes des séries Conan le fils du futur et Lupin (alias Edgar de la cambriole) quand il réalise justement le second film adapté de cette dernière : le film d'aventure Le château de Cagliostro.

    Martin Scorsese - "Who's that Knocking at my Door" (1967)

    Après plusieurs courts-métrages, Scorsese se lance dans son 1er long avec Who's that Knocking at my Door. Tiré de son film de fin d'étude, ce dernier, construit sur plusieurs années, connaitra plusieurs versions, titres et formats. Mais, sa caméra est déjà reconnaissable tout comme les thèmes chers à son coeur, comme l'identité italo-américaine, la culpabilité née de la religion ou le machisme.

    Terrence Malick - "La Balade Sauvage" (1973)

    Après sa deuxième année à l'American Film Institute, Terrence Malick, alors âgé de 27 ans, commence à travailler sur son premier long-métrage qui deviendra son premier chef d'oeuvre. Inspiré par la véritable chevauchée sanglante de deux jeunes amants, La Balade Sauvage entraîne dans son vent furieux les deux enfants, fous d'amour et fous tout court, que campent alors Martin Sheen and Sissy Spacek.

    Wes Anderson - "Bottle Rocket" (1996)

    2 ans avant Rushmore, souvent considéré à tort comme son 1er film, Wes Anderson mettait en scène la comédie criminelle Bottle Rocket, basée sur un court-métrage écrit avec son camarade de fac, Owen Wilson. Aidés par le producteur James L. Brooks, les deux compères font un flop au box-office mais tapent dans l'oeil de l'industrie (Scorsese citera même Bottle Rocket parmi ses films favoris des 90's).

    Clint Eastwood - "Un frisson dans la nuit" (1971)

    Après 17 ans passés devant la caméra, Clint Eastwood, déjà une star, sent qu'il est temps de passer derrière. En 1971, juste avant de devenir L'Inspecteur Harry, il met en scène Un frisson dans la nuit et campe un DJ harcelé par l'une de ses admiratrices. La maitrise est déjà là tout comme le succès : les recettes du film atteignent 5,5 millions de dollars, plus de 5 fois le coût de production !

    Christopher Nolan - "Following, le suiveur"

    Following raconte l'obsession d'un romancier pour la filature d'inconnus et sa rencontre avec un cambrioleur malintentionné, nommé Cobb... Le nom du futur personnage de DiCaprio dans Inception ! On trouve d'ailleurs dans ce film les éléments qui seront ensuite la marque de fabrique de Christopher Nolan, comme l'utilisation d'une narration non linéaire et celle du twist. Tourné à Londres en noir et blanc, il a bénéficié d'un budget limité à l'excès : les acteurs, qui n'étaient disponibles que les week-ends pour tourner, devaient répéter à l'outrance pour ne pas gâcher de pellicule.

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