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    Matt Damon, Jean Dujardin, Paul Rudd... Ils ont "rétréci" pour un rôle

    Comme Matt Damon dans "Downsizing", au cinéma le 10 janvier prochain, les acteurs sont parfois appelés à rétrécir à l'écran. La preuve en images.

    Capture d'écran

    Matt Damon dans "Downsizing" (2018)

    Rétrécir les êtres humains... La solution pour contrer la surpopulation ? C'est l'idée originale de Downsizing, le prochain film d'Alexander Payne. Dans cette comédie de SF prévue pour janvier 2018, Matt Damon et sa femme Kristen Wiig se laissent tenter par le projet fou de scientifiques ayant mis au point un processus capable de rétrécir les hommes et, donc, de créer un nouveau monde miniaturisé. A cette occasion, on découvrira bel et bien un mini Matt Damon mesurant environ 13 cm ! Mais, si le CGI sera bien utilisé pour représenter ces "minipouss" face aux humains de taille normale, ce sont plus les enjeux dramatiques et comiques de ce drôle de monde qui devraient être explorés par le cinéaste de The Descendants.

    Paul Rudd dans "Ant-Man" (2015)

    Le rétrécissement, c'est la base même du pouvoir du super-héros Ant-Man. Une fois son costume enfilé, ce dernier prend la taille d'une fourmi et acquiert au passage une force surhumaine. Pour rendre spectaculaire et réaliste la transformation de Paul Rudd en homme-fourmi, des innovations techniques, comme la macro photographie ou des techniques de motion capture, ont été utilisées. A savoir que l'équipe voulait vraiment adopter la perspective du héros afin que les spectateurs ressentent l'action et le monde à travers ses yeux. Avec la suite du film, Ant-Man and the Wasp, Evangeline Lily devrait aussi se prêter au jeu du rétrécissement.

    Grant Williams dans "L'homme qui rétrécit" (1957)

    Classique de la SF, le film de Jack Arnold, adapté du roman de Richard Matheson ("Je suis une légende"), raconte le destin d'un homme qui, à la suite d'une contamination radioactive, perd du poids puis voit sa taille diminuer de jour en jour... jusqu'à devenir la proie d'une araignée. L'homme qui rétrécit a ébloui le public des années 50 et, même si les techniques ont depuis beaucoup évolué, continue aujourd'hui d'avoir un impact émotionnel et visuel. A l'époque, l'équipe des effets visuels a travaillé sur différentes techniques pendant plus de huit mois et des accessoires géants ont aussi été construits pour rendre le rapetissement du héros, incarné par Grant Williams, authentique à l'image. 

    Elijah Wood dans "Le Seigneur des Anneaux" (2001)

    L'équipe du Seigneur des Anneaux s'est aussi frottée à la difficulté de faire passer des acteurs de tailles "normales" pour plus petits qu'ils n'étaient dans la vie. Dans les scènes où les Hobbits, semi-hommes censés mesurer entre 60 et 120 cm, sont confrontés aux autres, diverses techniques ont été imaginées, comme par exemple les images composites ou la perspective forcée. Ainsi, Gandalf/Ian McKellen était placé beaucoup plus près de l'objectif de la caméra que ne l'était Frodon/Elijah Wood afin de tromper l'oeil du spectateur et faire croire que Gandalf surplombait vraiment Frodon.

    Jean Dujardin dans "Un homme à la hauteur" (2016)

    Pour que la surprise de découvrir Jean Dujardin diminué de plus de 40 cm reste intacte, Un homme à la hauteur a été gardé très secret. Le tournage a d'ailleurs été assez compliqué et de nombreux effets ont dû être tentés pour donner l'impression que l'acteur était beaucoup plus petit que tous ceux qui l'entouraient. Dujardin devait parfois s'agenouiller, était placé plus loin des autres pour donner cette impression de petitesse ou était doublé pour les scènes de dos par un homme d'1m40. En post-production, des effets numériques ont également été utilisés pour respecter les proportions mais, dès le plateau, les acteurs ont dû adapter leur jeu, comme l'expliquait alors Virginie Efira : "Je pense notamment aux fonds verts auxquels on n’est pas si habitués en France ou à ces scènes en pied où l’on ne devait pas se regarder dans les yeux. Moi je fixais son bouton de chemise et lui regardait un nuage au-dessus de ma tête pour s’adresser à moi. Quand on jouait dans la rue c’était absurde : les passants devaient croire que nous faisions une performance d’art contemporain !"

    Les enfants de "Chérie, j'ai rétréci les gosses" (1989)

    Si au vu des avancées numériques récentes, Chérie, j'ai rétréci les gosses peut paraître daté, le film a, à son époque, fait sensation en terme d'innovations techniques et d'effets visuels, tout en créant la surprise au box-office. Dans cette comédie de science-fiction, un scientifique un peu timbré (Rick Moranis) tente de faire fonctionner son énième invention bancale : un laser capable de rétrécir les objets. Sauf que l'invention finit par marcher...mais rétrécit par accident ses propres enfants et leurs petits voisins ! Les voilà plongés, littéralement, dans la jungle de leur jardin... 

    "Matt Damon, lui le minipouss" :

     

    Matt Damon dans "Downsizing" - sortie le 10 janvier 2018

    Rétrécir les êtres humains... la solution pour contrer la surpopulation ? C'est l'idée originale de Downsizing, d'Alexander Payne. Dans cette comédie, Matt Damon se laissent tente par le projet de scientifiques ayant mis au point un processus capable de rétrécir les hommes et de créer un nouveau monde miniaturisé. A cette occasion, on découvrira bel et bien un mini Matt mesurant environ 13 cm !

    Jean Dujardin dans "Un homme à la hauteur" (2016)

    Pour que la surprise de découvrir Jean Dujardin diminué de plus de 40 cm reste intacte, Un homme à la hauteur a été gardé très secret. Le tournage a d'ailleurs été assez compliqué et de nombreux effets ont dû être tentés pour donner l'impression que l'acteur était beaucoup plus petit que tous ceux qui l'entouraient. Dujardin devait parfois s'agenouiller, était placé plus loin des autres pour donner cette impression de petitesse ou était doublé pour les scènes de dos par un homme d'1m40. En post-production, des effets numériques ont également été utilisés pour respecter les proportions mais, dès le plateau, les acteurs ont dû adapter leur jeu, comme l'expliquait alors Virginie Efira : "Je pense notamment aux fonds verts auxquels on n’est pas si habitués en France ou à ces scènes en pied où l’on ne devait pas se regarder dans les yeux. Moi je fixais son bouton de chemise et lui regardait un nuage au-dessus de ma tête pour s’adresser à moi. Quand on jouait dans la rue c’était absurde : les passants devaient croire que nous faisions une performance d’art contemporain !"

    Paul Rudd dans "Ant-Man" (2015)

    Le rétrécissement, c'est la base même du pouvoir du super-héros Ant-Man. Une fois son costume enfilé, ce dernier prend la taille d'une fourmi et acquiert au passage une force surhumaine. Pour rendre spectaculaire et réaliste la transformation de Paul Rudd en homme-fourmi, des innovations techniques, comme la macro photographie ou des techniques de motion capture, ont été utilisées. A savoir que l'équipe voulait vraiment adopter la perspective du héros afin que les spectateurs ressentent l'action et le monde à travers ses yeux. Avec la suite du film, Ant-Man and the Wasp, Evangeline Lily devrait aussi se prêter au jeu du rétrécissement.

    Grant Williams dans "L'homme qui rétrécit" (1957)

    Classique de la SF, le film de Jack Arnold, adapté du roman de Richard Matheson ("Je suis une légende"), raconte le destin d'un homme qui, à la suite d'une contamination radioactive, perd du poids puis voit sa taille diminuer de jour en jour... jusqu'à devenir la proie d'une araignée. L'homme qui rétrécit a ébloui le public des années 50 et, même si les techniques ont depuis beaucoup évolué, continue aujourd'hui d'avoir un impact émotionnel et visuel. A l'époque, l'équipe des effets visuels a travaillé sur différentes techniques pendant plus de huit mois et des accessoires géants ont aussi été construits pour rendre le rapetissement du héros, incarné par Grant Williams, authentique à l'image. 

    Elijah Wood dans "Le Seigneur des Anneaux" (2001)

    L'équipe du Seigneur des Anneaux s'est aussi frottée à la difficulté de faire passer des acteurs de tailles "normales" pour plus petits qu'ils n'étaient dans la vie. Dans les scènes où les Hobbits, semi-hommes censés mesurer entre 60 et 120 cm, sont confrontés aux autres, diverses techniques ont été imaginées, comme par exemple les images composites ou la perspective forcée. Ainsi, Gandalf/Ian McKellen était placé beaucoup plus près de l'objectif de la caméra que ne l'était Frodon/Elijah Wood afin de tromper l'oeil du spectateur et faire croire que Gandalf surplombait vraiment Frodon.

    Les enfants de "Chérie, j'ai rétréci les gosses" (1989)

    Si au vu des avancées numériques récentes, Chérie, j'ai rétréci les gosses peut paraître daté, le film a, à son époque, fait sensation en terme d'innovations techniques et d'effets visuels, tout en créant la surprise au box-office. Dans cette comédie de science-fiction, un scientifique un peu timbré (Rick Moranis) tente de faire fonctionner son énième invention bancale : un laser capable de rétrécir les objets. Sauf que l'invention finit par marcher...mais rétrécit par accident ses propres enfants et leurs petits voisins !

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