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    Les Sous-doués en vacances sur TMC : 4 comédies qui ont surfé sans vergogne sur le succès du film
    Corentin Palanchini
    Passionné par le cinéma hollywoodien des années 10 à 70, il suit avec intérêt l’évolution actuelle de l’industrie du 7e Art, et regarde tout ce qui lui passe devant les yeux : comédie française, polar des années 90, Palme d’or oubliée ou films du moment. Et avec le temps qu’il lui reste, des séries.

    Diffusé ce soir sur TMC, "Les Sous-doués en vacances" comme son prédécesseur "Les Sous-doués passent le bac" ont entraîné une vague de comédies françaises plutôt douteuses se situant aussi dans le milieu scolaire. Sélection.

    AMLF

    A l'occasion de la diffusion sur TMC du film Les Sous-doués en vacances réalisé par Claude Zidi, découvrez quelques films qui ont cherché à épuiser ce filon et grappiller un peu des 3 985 214 millions d'entrées du premier opus (Les Sous-doués passent le bac) et des 3 570 887 de sa suite.

    LES SURDOUES DE LA 1ERE COMPAGNIE (Michel Gérard, 1981)

    Les Surdoués de la 1ère compagnie exploite les succès des Sous-doués et du cinéma de bidasses initié par Les Bidasses en folie en 1970. De jeunes gens viennent faire leur service militaire dans une caserne française. L'adjudant-chef va s'arracher les cheveux en tentant de mater ses turbulentes nouvelles recrues, tandis que le colonel (Darry Cowl) vivra cela avec un détachement tout particulier.

    Les "surdoués" du titre fait référence aux mille et une astuces développées par les bidasses pour jouer des tours à leurs supérieurs ou parvenir à flirter avec la gent féminine. Gags de seconde zone et manque de moyens criant sont au programme de cette mise en scène machinale de Michel Gérard, qui avait déjà officié dans le film de caserne avec Arrête ton char... bidasse. Pour les amateurs, on peut voir ici Ticky Holgado et Florent Pagny dans le rôle d'un jeune infirmier.

    Sorti le 4 février 1981 ; Box office : 980 661 entrées.

    D.R.

    LA PENSION DES SURDOUES (Claude Plault, 1981)

    Ou l'arnaque faite film. La Pension des surdoués fait partie de ces films "2 en 1", composé de deux films différents pour en faire un troisième ! Dans sa première partie, il raconte l'histoire d'un facteur séducteur vivant à Bolbiquette-sur-Aude. Dans la deuxième, il recycle des séquences rendues "soft" du film érotique Hommes de joie pour femmes vicieuses, qui se déroule dans une maison close, et qui est sorti en 1976.

    De pension comme de surdoués, il n'en est pas question. Il s'agit d'un titre racoleur afin d'attirer le spectateur dans les salles. Dans le même genre d'arnaque, on peut citer Les surdoués du hold-up, titre porté par Vive le fric (1984) de Raphaël Delpard lorsqu'il fut exploité hors de Paris.

    Sorti le 8 avril 1981 ; Box office : non communiqué.

    LE BAHUT VA CRAQUER (Michel Nerval, 1981)

    Attention sujet politique ! Des élèves prennent en otages plusieurs professeurs pour protester contre l’exclusion d’une lycéenne enceinte. Hélas, le sujet est maltraité par le réalisateur Michel Nerval et extrêmement mal interprété par ses jeunes acteurs. Par ailleurs, le film part dans tous les sens dans son dernier tiers et abandonne toute structure pour laisser ses comédiens livrés à eux-mêmes. On retiendra surtout du Bahut va craquer son casting d'enseignants avec Claude Jade en prof de philo, Darry Cowl en prof de maths, Robert Castel en prof d'anglais et Henri Guybet en pion. Le tout sous la supervision du proviseur... Michel Galabru !

    On doit aussi à Michel Nerval Les Borsalini avec Jean Lefebvre et Robert Castel, mais également Sans défense, sur la prostitution enfantine, encore avec Michel Galabru.

    Sorti le 6 mai 1981 ; Box office : 1 384 830 entrées.

    D.R.

    LES DIPLOMES DU DERNIER RANG (Christian Gion, 1982)

    Après l'armée et les surdoués, voici les étudiants de grandes écoles ! Et plus précisément, l'action se situe dans la salle secrète d'un institut privé d'études économiques et politiques. Un groupe d'étudiants s'exerce à l'art de ne rien faire, hormis draguer et préparer des antisèches, jusqu'au moment où le directeur décide de faire de l'institut une grande école... 

    Christian Gion n'est pas le dernier pour sentir qu'un filon doit être exploité et c'est sans doute l'une des raisons pour lesquelles il se lance dans ce long métrage qui est un repompage des Sous-doués simplement transposé à une grande école. Décousu et vraiment sans queue ni tête, le produit fini est un film raté mais étrange, qui mêle le contexte scolaire à un match de rugby dantesque (dont l'ambiance surréaliste est pompée du Führer en folie et autre Grande java) ainsi qu'à des scènes de karaté !

    Citons la présence de Patrick Bruel, alors âgé de 23 ans et de... Michel Galabru, cette fois en professeur de mathématiques.

    Sorti le 18 février 1982 ; Box office : 763 577 entrées.

     

    Réalisé par Michel Gérard (1981)

    Réalisé par Claude Plault (1981)

    Réalisé par Christian Gion (1982)

    Réalisé par Michel Nerval (1981)

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