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    Plus Bébel la vie : 5 choses que vous ne savez peut-être pas sur Jean-Paul Belmondo

    Connaissez-vous vraiment tout de la légende Jean-Paul Belmondo, qui fête ses 85 ans ce lundi 9 avril ? AlloCiné vous livre 5 secrets autour de "Bébel".

    DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE

    Il fête ses 85 ans ce lundi 9 avril. On l'a connu frondeur chez Jean-Luc Godard, aventurier devant la caméra de Philippe de Broca, gangster pour Alain Resnais..., mais Jean-Paul Belmondo, c'est aussi Bébel, ce héros du cinéma français qui attirait les spectateurs par millions dans les salles pendant les années 70 et 80. Un véritable monstre sacré sur lequel tout le monde pense tout savoir. Mais est-ce bien le cas ? Car voici cinq choses que vous ignorez peut-être sur ce comédien, dont vous retrouverez les rôles les plus marquants dans le diaporama en haut de cette page.

    1- Belmondo avait eu l’ambition de porter à l’écran L’Instinct de mort, le récit autobiographique de Jacques Mesrine. Le film fut proposé à Yves Boisset, qui se déclara écœuré par le personnage. Costa-Gavras et Alain Corneau refusèrent à leur tour et le projet capota. Le film Mesrine : L'Instinct de mort sera finalement réalisé bien des années plus tard par Jean-Francois Richet avec Vincent Cassel dans le rôle principal.

    2- Jean-Paul Belmondo et Alain Delon sont les meilleurs amis du monde, on n’en doute pas. Mais ils n’en étaient pas moins concurrents. Et il n’était pas rare que les projets refusés par l’un soient proposés à l’autre, et inversement. Ainsi, L'Ours et la poupée de Michel Deville fut refusé par Belmondo puis proposé à Delon. Celui-ci, vexé, s’empressa de décliner l’offre. Le rôle fut finalement tenu par Jean-Pierre Cassel.

    3- Sur le tournage de L'Aîné des Ferchaux, Jean-Pierre Melville se montra odieux avec Charles Vanel, le partenaire de Belmondo. "Bebel" prit la défense de Vanel et administra une gifle magistrale au metteur en scène. Etonnamment, les deux hommes, qui avaient auparavant collaboré sur Léon Morin, prêtre et Le Doulos ne retravaillèrent plus ensemble.

    "Le Doulos", l'une des collaborations entre Belmondo et Melville :

    4- Belmondo roi de la cascade, on connaît. Belmondo, roi de la blessure, on connaît moins. Et pourtant, l’acteur a payé un lourd tribut au cinéma. Il se foula la cheville sur le tournage de L'Animal en dévalant un escalier, se fractura la main pour Peur sur la ville et se déchira la cuisse en traversant une baie vitrée sur le tournage du Magnifique. Enfin, pour les besoins d’un show télé, il chuta lourdement. Résultat : fracture de quelques vertèbres et déviation du bassin.

    5- Dans l’univers Belmondo, outre Lautner et Lelouch, il y a aussi Philippe de Broca ou Henri Verneuil, autant de metteurs en scène habitués au cinéma populaire de qualité. Ce qu’on sait moins, c’est que Belmondo a également joué sous la direction d’Alain Resnais. C’était pour Stavisky, un projet porté par Belmondo à travers sa société de production. Eh oui, car "Bébel" est aussi un producteur.

    À bout de souffle (1960)

    Léon Morin, prêtre (1961)

    Un singe en hiver (1962)

    Le Doulos (1962)

    Cartouche (1962)

    L'Aîné des Ferchaux (1963)

    Cent mille dollars au soleil (1964)

    L'Homme de Rio (1964)

    Pierrot le Fou (1965)

    Le Voleur (1967)

    Il s'agit du film préféré de Jean-Paul Belmondo parmi ceux qu'il a tournés

    Le Cerveau (1968)

    La Sirène du Mississipi (1969)

    Borsalino (1970)

    Les Mariés de l'An Deux (1971)

    Le Magnifique (1973)

    Stavisky (1974)

    Peur sur la ville (1975)

    Le Professionnel (1981)

    L'As des As (1982)

    Itinéraire d'un enfant gâté (1988)

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