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    Otages à Entebbe, Munich, L'assaut... 7 films de commandos à voir ou revoir
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    A l'image du film "Otages à Entebbe", qui revient sur la controversée "opération Thunderbolt" menée par un commando israélien en Ouganda en juillet 1976, d'autres films évoquent de vrais faits d'armes de ce type.

    2018 eOne Germany

    Exfiltrés (2019)

    Comment s'extraire de l'enfer syrien, un pays désormais à feu et à sang ? Eléments de réponse avec cette fiction réalisée par le français Emmanuel Hamon. Après avoir été l’assistant-réalisateur de plusieurs metteurs en scène prestigieux, comme Patrice ChéreauMaurice Pialat ou Robert Altman, Emmanuel Hamon a choisi de se tourner vers la réalisation pour se consacrer au documentaire politique, social et historique. Il a ainsi mis en scène des documentaires de ce type pendant une dizaine d’années. Exfiltrés signe son retour à la fiction et son premier long-métrage. "C'est l’histoire de trois jeunes gens qui n’ont a priori aucune raison de se rencontrer, un Syrien réfugié et résistant, la figure du migrant aujourd’hui dans l’opinion publique, qui n’est pas toujours montré comme un héros, une Française noire de banlieue convertie à la religion musulmane, et un jeune Français d’une classe aisée parisienne" explique le réalisateur. "Finalement, deux d’entre eux vont faire ensemble ce que ne font pas les services secrets, et vont sauver ce troisième personnage un peu contre leur propre bien : ils mettent en danger le réseau syrien d’Adnan et leurs idéaux pour sauver une fille paumée et tombée du côté ennemi, et ça fonctionne. Ce sont des personnages complexes et ambigus."

    Otages à Entebbe (2018)

    Déjà évoqué à chaud dès 1977 dans Raid sur Entebbe, le film de José Padilha évoque l'Opération Thunderbolt, qui se déroula dans la nuit du 3 au 4 juillet 1976. 4 terroristes, 2 allemands et 2 palestiniens, membres du Front populaire de libération de la Palestine et des Cellules révolutionnaires, détournèrent sur Entebbe en Ouganda un Airbus A300 en provenance d'Athènes à destination de Paris, et prirent en otages 239 passagers, dont 83 israéliens. 100 militaires israéliens, commandés par le colonel Jonathan Netanyaou, frère aîné de l'actuel premier ministre israélien, se lançèrent dans la mission de sauvetage. Le raid dura environ une vingtaine de minutes : les preneurs d'otages sont tués, trois otages et un soldat israélien (Jonathan Netanyahou) également, ainsi qu'une vingtaine de soldats ougandais. Une des otages n'est plus présente dans l'aéroport lors du raid, et ne peut donc être secourue. Il s'agit de Dora Bloch, anglo-israélienne de 73 ans, à l'hôpital de Kampala, admise à la suite d'un grave malaise. Elle est tuée au lendemain du raid par des soldats ougandais, sur ordre d'Idi Amin Dada.

    Le Dernier train du Katanga (1968)

    Solide film d'action signé par le vétéran Jack Cardiff et porté par Rod Taylor, Le Dernier train du Katanga met en scène un commando de mercenaires chargé de récupérer un stock de diamants et sauver quelques civils, dans un Congo belge en pleine révolution. Si l'histoire de ce film est fictive, il est néanmoins fondé en partie sur des faits réels, la décolonisation du Congo belge, avec les événements de la rébellion Simba et l'Opération Dragon rouge, mêlés à ceux de la sécession du Katanga. En 1964, la ville de Stanleyville est occupée par les guerriers Simbas qui prennent la population en otage. La ville fut reprise lors de l'Opération Dragon rouge, qui eut lieu le 24 novembre 1964, où un régiment de 500 Para-commando belge délivra des centaines d'otages. Les commandos furent aidés dans leur tâche par une colonne mobile de mercenaires encadrés par des officiers belges, dont le nom de code était "la colonne Ommegang".

    Munich (2006)

    Dans la nuit du 5 septembre 1972, un commando de l'organisation palestinienne du nom de Septembre Noir s'introduit dans le Village Olympique à Munich, force l'entrée du pavillon israélien, abat deux de ses occupants et prend en otages les neuf autres. La prise d'otages aboutie au massacre des onze athlètes israéliens, et se termine par la mort de cinq des huit terroristes palestiniens, et d'un policier allemand. 900 millions de téléspectateurs auront découvert en direct le nouveau visage du terrorisme. Après avoir refusé tout compromis avec les preneurs d'otages, le gouvernement de Golda Meir monte une opération de représailles sans précédent, baptisée "Colère de Dieu", montée par le service Action du Mossad. Les cibles visées par l'opération incluaient les membres du groupe palestinien Septembre noir qui furent responsables de la prise d'otage de Munich, ainsi que des membres de l'OLP accusés d'être impliqués dans l'opération. Cette opération dura 20 ans. La dernière cible, Atef Bseiso, fut tuée à Paris en juin 1992.

    L'assaut (2010)

    Le film de Julien Leclercq revient sur les événements survenus en décembre 1994. Le samedi 24 décembre 1994, quatre terroristes du GIA (Groupe Islamique Armé) prennent en otage à Alger l'Airbus A-300 d'Air France reliant la capitale algérienne à Paris et les 220 personnes présentes à bord. Les terroristes revendiquent la libération de leurs camarades d'armes et exigent le décollage immédiat de l'avion pour gagner Paris. Mais ce n'est finalement qu'après de longues négociations diplomatiques tendues entres les gouvernements français et algériens et l'exécution de 3 passagers que l'avion quitte l'aéroport d'Alger. Le 26 décembre 1994 à 2 heures du matin, près de quarante heures après le début de la prise d'otage, le vol AF 8969 est autorisé à quitter Alger sous la pression du gouvernement français. Les contrôleurs aériens reçoivent secrètement l'ordre de dire aux preneurs d'otages que leur réserve de carburant est trop entamée pour aller jusqu'à Paris. La ville de Marseille est alors choisie comme escale pour effectuer un plein de carburant. L'avion se pose à 3h12 du matin sur le tarmac. A 17h12, le GIGN donna l'assaut sur l'avion, qui dura 20 min.

    La Légion saute sur Kolwezi (1980)

    Ex grand chef opérateur de Pierre SchoendoerfferRaoul Coutard signa en 1979 (et sorti en 1980) La Légion saute sur Kolwezi, basé sur le récit écrit par Pierre Sergent et paru en 1979. En mai 1978, des rebelles katangais venant de Zambie et d'Angola attaquent la garnison zaïroise qui fuit sans combattre, s'emparent de Kolwezi et l'isolent du reste du monde. 3 000 coopérants européens et américains sont pris en otage et menacés à tout moment d'un massacre collectif. La bataille de Kolwezi est une opération aéroportée baptisée Opération Bonite, menée par une unité de la Légion étrangère française, le 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP), ainsi que par des troupes belges et zaïroises. Si l’opération réussit à libérer des otages avec des pertes militaires légères, elle ne put empêcher le massacre de 700 Africains et de 170 Européens commencé avant le déclenchement de celle-ci. Environ 250 rebelles ont été tués, ainsi que cinq légionnaires, un para-commando belge et un para-commando marocain, vingt autres sont blessés.

    Du sang et des larmes (2014)

    Peter Berg est un ancien soldat de l'armée : fort de son expérience et de ses relations, il a eu l'opportunité, en 2010, de pouvoir intégrer une unité SEAL basée en Irak. Alors accompagné d'une petite équipe de 15 soldats pendant un mois, il a commencé à écrire le scénario de Du sang et des larmes sur place. Le film est adapté du livre écrit par Marcus Luttrel, Lone Survivor (qui donne son titre original au film de Peter Berg, le titre français du roman est Le Survivant) publié en 2007, dans lequel Luttrell relate son expérience en Afghanistan au sein de la Navy qu'il quitta la même année. Le 28 juin 2005, un commando de 4 Navy Seals prend part à l’opération "Red Wing", qui a pour but de localiser et éliminer le leader taliban Ahmad Shah dans la province de Kounar.Trois des Seals sont tués durant l'opération initiale, ainsi que 16 militaires américains des Special Operations Forces dans le crash de leur hélicoptère alors qu'ils tentaient d'aider les Seals. Marcus Luttrell, le seul survivant américain, a été protégé par des villageois locaux qui ont envoyé un émissaire à la base américaine pour les informer de sa localisation.

    La Chute du faucon noir (2002)

    Relatant un fait réel, La Chute du faucon noir est directement inspiré du livre Black Hawk down : A story of modern war de Mark Bowden, journaliste réputé du Philapdelphia Inquirer, qui est également coscénariste du film. Le 3 octobre 1993, avec l'appui des Nations Unies, une centaine de marines américains de la Task Force Ranger est envoyée en mission à Mogadiscio, en Somalie, pour assurer le maintien de la paix (opération Restore Hope). Mais aussi capturer les deux principaux lieutenants et quelques autres associés de Mohamed Farrah Aidid, un chef de guerre local. Nom de code de l'opération : Operation Gothic Serpent. Cette opération de routine vire rapidement au cauchemar lorsque les militaires sont pris pour cibles par les factions armées rebelles et la population. "Le film est extraordinairement fidèle à la réalité" lâchait Mark Bowden. Si les scènes de combat sont effectivement très impressionnantes, Ridley Scott a pourtant évacué le contexte politique, le point de vue somalien et l'aspect négatif du raid, qualifié de "désastre politique" par Bowden lui-même. Ce que l'on a appelé la "bataille de Mogadiscio", les 3 et 4 octobre 1993, se solda par la mort de 19 soldats (18 rangers et membres de la Delta Force et 1 Malaisien) et de plusieurs centaines de Somaliens (combattants et civils), et avec 82 blessés graves parmi les soldats (73 rangers, 7 Malaisiens, 2 Pakistanais), plus de 3 000 parmi les Somaliens. Une bataille pour rien, puisqu'elle n'est pas parvenue à son objectif principal.

    Exfiltrés (2019)

    Comment s'extraire de l'enfer syrien, un pays désormais à feu et à sang ? Eléments de réponse avec cette fiction réalisée par le français Emmanuel Hamon. Après avoir été l’assistant-réalisateur de plusieurs metteurs en scène prestigieux, comme Patrice ChéreauMaurice Pialat ou Robert Altman, Emmanuel Hamon a choisi de se tourner vers la réalisation pour se consacrer au documentaire politique, social et historique. Il a ainsi mis en scène des documentaires de ce type pendant une dizaine d’années. Exfiltrés signe son retour à la fiction et son premier long-métrage. "C'est l’histoire de trois jeunes gens qui n’ont a priori aucune raison de se rencontrer, un Syrien réfugié et résistant, la figure du migrant aujourd’hui dans l’opinion publique, qui n’est pas toujours montré comme un héros, une Française noire de banlieue convertie à la religion musulmane, et un jeune Français d’une classe aisée parisienne" explique le réalisateur. "Finalement, deux d’entre eux vont faire ensemble ce que ne font pas les services secrets, et vont sauver ce troisième personnage un peu contre leur propre bien : ils mettent en danger le réseau syrien d’Adnan et leurs idéaux pour sauver une fille paumée et tombée du côté ennemi, et ça fonctionne. Ce sont des personnages complexes et ambigus."

    Otages à Entebbe (2018)

    Déjà évoqué à chaud dès 1977 dans Raid sur Entebbe, le film de José Padilha évoque l'opération Thunderbolt, qui se déroula dans la nuit du 3 au 4 juillet 1976. 4 terroristes, 2 allemands et 2 palestiniens, membres du Front populaire de libération de la Palestine et des Cellules révolutionnaires, détournèrent sur Entebbe en Ouganda un Airbus A300 en provenance d'Athènes à destination de Paris, et prirent en otages 239 passagers, dont 83 israéliens. 100 militaires israéliens, commandés par le colonel Jonathan Netanyaou, frère aîné de l'actuel premier ministre israélien, se lançèrent dans la mission de sauvetage. Le raid dura environ une vingtaine de minutes : les preneurs d'otages sont tués, trois otages et un soldat israélien (Jonathan Netanyahou) également., ainsi qu'une vingtaine de soldats ougandais. Une des otages n'est plus présente dans l'aéroport lors du raid, et ne peut donc être secourue. Il s'agit de Dora Bloch, anglo-israélienne de 73 ans, à l'hôpital de Kampala, admise à la suite d'un grave malaise. Elle est tuée au lendemain du raid par des soldats ougandais, sur ordre d'Idi Amin Dada.

    Le Dernier train du Katanga (1968)

    Solide film d'action signé par le vétéran Jack Cardiff et porté par Rod Taylor, Le Dernier train du Katanga met en scène un commando de mercenaires chargé de récupérer un stock de diamants et sauver quelques civils, dans un Congo belge en pleine révolution. Si l'histoire de ce film est fictive, il est néanmoins fondé en partie sur des faits réels, la décolonisation du Congo belge, avec les événements de la rébellion Simba et l'Opération Dragon rouge, mêlés à ceux de la sécession du Katanga. En 1964, la ville de Stanleyville est occupée par les guerriers Simbas qui prennent la population en otage. La ville fut reprise lors de l'Opération Dragon rouge, qui eut lieu le 24 novembre 1964, où un régiment de 500 Para-commando belge délivra des centaines d'otages. Les commandos furent aidés dans leur tâche par une colonne mobile de mercenaires encadrés par des officiers belges, dont le nom de code était "la colonne Ommegang".

    Munich (2006)

    Dans la nuit du 5 septembre 1972, un commando de l'organisation palestinienne du nom de Septembre Noir s'introduit dans le Village Olympique, force l'entrée du pavillon israélien, abat deux de ses occupants et prend en otages les neuf autres. La prise d'otages aboutie au massacre des onze athlètes israéliens, et se termine par la mort de cinq des huit terroristes palestiniens, et d'un policier allemand. 900 millions de téléspectateurs auront découvert en direct le nouveau visage du terrorisme. Après avoir refusé tout compromis avec les preneurs d'otages, le gouvernement de Golda Meir monte une opération de représailles sans précédent, baptisée "Colère de Dieu", montée par le service Action du Mossad. Les cibles visées par l'opération incluaient les membres du groupe palestinien Septembre noir qui furent responsables de la prise d'otage de Munich, ainsi que des membres de l'OLP accusés d'être impliqués dans l'opération. Cette opération dura plus de 20 ans. La dernière cible, Atef Bseiso, fut tuée à Paris en juin 1992.

    L'assaut (2010)

    Samedi 24 décembre 1994. Quatre terroristes du GIA (Groupe Islamique Armé) prennent en otage à Alger l'Airbus A-300 d'Air France reliant la capitale algérienne à Paris et les 220 personnes présentes à bord. Les terroristes revendiquent la libération de leurs camarades d'armes et exigent le décollage immédiat de l'avion pour gagner Paris. Mais ce n'est finalement qu'après de longues négociations diplomatiques tendues entres les gouvernements français et algériens et l'exécution de 3 passagers que l'avion quitte l'aéroport d'Alger. Le 26 décembre 1994 à 2 heures du matin, près de quarante heures après le début de la prise d'otage, le vol AF 8969 est autorisé à quitter Alger sous la pression du gouvernement français. Les contrôleurs aériens reçoivent secrètement l'ordre de dire aux preneurs d'otages que leur réserve de carburant est trop entamée pour aller jusqu'à Paris. La ville de Marseille est alors choisie comme escale pour effectuer un plein de carburant. L'avion se pose à 3h12 du matin sur le tarmac. A 17h12, le GIGN donna l'assaut sur l'avion, qui dura 20 min.

    La Légion saute sur Kolwezi (1980)

    Ex grand chef opérateur de Pierre SchoendoerfferRaoul Coutard signa en 1979 (et sorti en 1980) La Légion saute sur Kolwezi, basé sur le récit écrit par Pierre Sergent et paru en 1979. En mai 1978, des rebelles katangais venant de Zambie et d'Angola attaquent la garnison zaïroise qui fuit sans combattre, s'emparent de Kolwezi et l'isolent du reste du monde. 3 000 coopérants européens et américains sont pris en otage et menacés à tout moment d'un massacre collectif. La bataille de Kolwezi est une opération aéroportée baptisée Opération Bonite, menée par une unité de la Légion étrangère française, le 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP), ainsi que par des troupes belges et zaïroises. Si l’opération réussit à libérer des otages avec des pertes militaires légères, elle ne put empêcher le massacre de 700 Africains et de 170 Européens commencé avant le déclenchement de celle-ci. Environ 250 rebelles ont été tués, ainsi que cinq légionnaires, un para-commando belge et un para-commando marocain, vingt autres sont blessés.

    Du sang et des larmes (2014)

    Peter Berg est un ancien soldat de l'armée : fort de son expérience et de ses relations, il a eu l'opportunité, en 2010, de pouvoir intégrer une unité SEAL basée en Irak. Alors accompagné d'une petite équipe de 15 soldats pendant un mois, il a commencé à écrire le scénario de Du sang et des larmes sur place. Le film est adapté du livre écrit par Marcus Luttrel, Lone Survivor (qui donne son titre original au film de Peter Berg, le titre français du roman est Le Survivant) publié en 2007, dans lequel Luttrell relate son expérience en Afghanistan au sein de la Navy qu'il quitta la même année. Le 28 juin 2005, un commando de 4 Navy Seals prend part à l’opération "Red Wing", qui a pour but de localiser et éliminer le leader taliban Ahmad Shah dans la province de Kounar.Trois des Seals sont tués durant l'opération initiale, ainsi que 16 militaires américains des Special Operations Forces dans le crash de leur hélicoptère alors qu'ils tentaient d'aider les Seals. Marcus Luttrell, le seul survivant américain, a été protégé par des villageois locaux qui ont envoyé un émissaire à la base américaine pour les informer de sa localisation.

    La Chute du faucon noir (2002)

    Relatant un fait réel, La Chute du faucon noir est directement inspiré du livre Black Hawk down : A story of modern war de Mark Bowden, journaliste réputé du Philapdelphia Inquirer, qui est également coscénariste du film. Le 3 octobre 1993, avec l'appui des Nations Unies, une centaine de marines américains de la Task Force Ranger est envoyée en mission à Mogadiscio, en Somalie, pour assurer le maintien de la paix (opération Restore Hope). Mais aussi capturer les deux principaux lieutenants et quelques autres associés de Mohamed Farrah Aidid, un chef de guerre local. Nom de code de l'opération : Operation Gothic Serpent. Cette opération de routine vire rapidement au cauchemar lorsque les militaires sont pris pour cibles par les factions armées rebelles et la population. "Le film est extraordinairement fidèle à la réalité" lâchait Mark Bowden. Si les scènes de combat sont effectivement très impressionnantes, Ridley Scott a pourtant évacué le contexte politique, le point de vue somalien et l'aspect négatif du raid, qualifié de "désastre politique" par Bowden lui-même. Ce que l'on a appelé la "bataille de Mogadiscio", les 3 et 4 octobre 1993, se solda par la mort de 19 soldats (18 rangers et membres de la Delta Force et 1 Malaisien) et de plusieurs centaines de Somaliens (combattants et civils), et avec 82 blessés graves parmi les soldats (73 rangers, 7 Malaisiens, 2 Pakistanais), plus de 3 000 parmi les Somaliens. Une bataille pour rien, puisqu'elle n'est pas parvenue à son objectif principal.

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