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    5 films d'animation que vous n'avez pas pu oublier si vous avez grandi dans les années 90
    Thomas Imbert
    Thomas Imbert
    -Chef de rubrique - Infotainment
    De la Terre du Milieu aux confins de la galaxie Star Wars en passant par les jungles de Jurassic Park, il ne refuse jamais un petit voyage vers les plus grandes sagas du cinéma. Enfant des années 90, créateur des émissions Give Me Five et Big Fan Theory, il écrit pour AlloCiné depuis 2010.

    Même en-dehors des studios Disney, Pixar ou Dreamworks, les années 90 étaient un véritable âge d'or pour l'animation, regorgeant de joyaux aux parfums nostalgiques. Si vous avez grandi à cette époque, vous vous souvenez sûrement des 5 films suivants.

    Warner Bros. / Mary-X Distribution

    Space Jam (1996)

    Après des décennies de cartoons télévisés, les Looney Tunes passent enfin le cap du grand écran. Même si on avait déjà pu les entr'apercevoir dans Qui veut la peau de Roger Rabbit 8 ans auparavant, Space Jam représente la première véritable opportunité pour Bugs Bunny, Daffy Duck et leurs compères dégénérés d'investir les salles de cinéma. Et pour l'occasion, quoi de mieux qu'un petit match de basket-ball extraterrestre avec... Michael Jordan ? Le talent du grand Mike associé à la désopilante énergie des mascottes Warner : le cocktail aurait pu sembler hasardeux, mais le résultat est aussi détonnant qu'un missile de l'ACME. Porté par un humour sans aucun temps mort, assombri par un vrai méchant comme seules les années 90 étaient capables de nous en offrir, Space Jam est ce qu'on pourrait appeler un pur "kif" ! Signé Joe Pytka, notamment connu pour avoir réalisé plusieurs clips de Michael Jackson, le film reste aussi dans les mémoires pour son incroyable bande originale : rythmés par les chansons de Seal, de R. Kelly et de Technotronic, les paniers de Jordan et les gags de Bunny font éternellement partie de nos années 90.

    Le Cygne et la Princesse (1995)

    Se lancer dans l'adaptation d'un conte de fées au début des années 90, lorsque Disney régnait en maître incontesté sur le grand royaume de l'animation, c'était un peu comme essayer de piquer un ballon à Zidane en Coupe du Monde. Pourtant, Richard Rich, lui-même ancien des studios enchantés, réalisateur de Rox et Rouky et de Taram dans les années 80, a tenté le coup. Et on l'en remercie. Même si à sa sortie, Le Cygne et la Princesse n'a pas pu faire grand-chose contre la suprématie du Roi Lion, dévoilé à peu près à la même période, il n'en a pas moins laissé une trace indélébile dans les souvenirs émus de certains nostalgiques. Emmené par une batterie de chansons qui n'avaient pas grand-chose à envier à celles des classiques musicaux de l'époque, bénéficiant d'une animation première classe, alliant humour, romance et aventure avec un savoir-faire irréprochable, le long métrage de Rich avait surtout le mérite de reprendre un conte qui n'avait pas encore été revisité par Disney : Le lac des cygnes de Tchaïkovski. On peut d'ailleurs imaginer que la firme aux grandes oreilles n'en aurait probablement fait qu'une bouchée si Le Cygne et la princesse n'était pas déjà passé par là.

    Les Quatre Dinosaures et le Cirque magique (1994)

    Entre 1993 et 1994, Steven Spielberg semble avoir mis un point d'honneur à ce que toute la famille puisse avoir sa dose de monstres préhistoriques : pour les grands, il y avait Jurassic Park, et pour les moins grands, il y avait donc Les Quatre Dinosaures. Produite par Amblin Entertainment et Universal Pictures, cette aventure grand format permettait donc à ceux qui n'avaient pas encore l'âge de voir un avocat se faire croquer par un T-Rex de côtoyer de gentils mastodontes amis des enfants, et même prêts à participer à la grande parade de New York. Ceci dit, Les Quatre Dinosaures, dont l'animation n'allait pas jusqu'à rivaliser avec le niveau de la concurrence, réservait aussi à son jeune public quelques surprises moins joyeuses. Le Cirque magique, dirigé par le maléfique Professeur Mauvais-Oeil et capable de transformer un adorable tyrannosaure en monstre sanguinaire, représentait le versant cauchemardesque de ce joli rêve pour enfants. Un autre exemple du "juste milieu" qui faisait le charme des années 90 : sortis des trains fantômes à la Taram qui terrorisaient les petits dans les années 80, les animateurs de l'époque n'avaient pas encore édulcoré leurs films jusqu'à les priver de tout élément inquiétant, comme cela a pu être le cas par la suite. En effet, si l'on se souvient si bien des Quatre Dinosaures encore aujourd'hui, c'est bien parce qu'il nous rappelle quelques rires, quelques larmes, mais aussi quelques frissons.

    Poucelina (1993)

    A l'époque, s'il y avait bien un artiste capable de rivaliser avec les équipes des studios Disney en matière de magie et d'émotion, c'était Don Bluth. Un tout petit peu moins marquant dans les années 90 qu'il ne l'avait été au cours de la décennie précédente (avec des chefs-d'oeuvres tels que Fievel et le Nouveau Monde ou encore Le Petit Dinosaure), l'ex-animateur du royaume enchanté continuait tout de même de rappeler à ses anciens patrons qu'ils n'avaient pas le monopole du rêve en enchaînant les pépites. Entre Le Lutin MagiqueLes Aventures de Youbi le pingouin et bien sûr Anastasia, difficile de n'en retenir qu'un. Mais après réflexion, ne serait-ce que pour le rappeler aux uns et le faire découvrir aux autres, Poucelina aura certainement notre préférence. Cette jolie fable musicale adaptée d'un conte de fées d'Andersen est un voyage que l'on n'oublie pas. Injustement boudé par le public à sa sortie, il réunit une animation de grande qualité (ce qui n'a rien de surprenant chez Don Bluth) et une aventure sensible et tragique qui, là encore, n'hésite jamais à se montrer plus ténébreuse.

    Balto (1995)

    Chose assez rare en animation, surtout à cette époque-là où fleurissaient contes de fées et aventures inédites, Balto raconte l'histoire incroyable mais vraie d'un attelage de chiens de traîneaux envoyés chercher du sérum pour des enfants malades à travers l'Alaska. Introduit en prises de vues réelles par la promenade d'une vieille dame à Central Park, le film devient animé lorsque s'éveillent ses souvenirs de petite fille, face à la véritable statue du chien-loup auquel elle doit la vie. Tout en revisitant librement un admirable fait historique survenu en 1916, le long métrage de Simon Wells associe savamment tous les ingrédients qui permettent généralement à un film pour enfants de ne jamais plus quitter la mémoire de ses spectateurs. La course de traineaux introductive, le méchant Steele, l'hilarant Oncle Boris et ses compères ours polaires, le retour triomphant contre vents et tempêtes... Même 22 ans plus tard, on n'a pas oublié l'histoire de Balto, dont le seul tort aura été de sortir en même temps qu'un certain Toy Story.

    (Re)découvrez la bande-annonce de "Balto"...

     

    Space Jam (1996)

    Après des décennies de cartoons télévisés, les Looney Tunes passent enfin le cap du grand écran. Même si on avait déjà pu les entr'apercevoir dans Qui veut la peau de Roger Rabbit 8 ans auparavant, Space Jam représente la première véritable opportunité pour Bugs Bunny, Daffy Duck et leurs compères dégénérés d'investir les salles de cinéma. Et pour l'occasion, quoi de mieux qu'un petit match de basket-ball extraterrestre avec... Michael Jordan ? Le talent du grand Mike associé à la désopilante énergie des mascottes Warner : le cocktail aurait pu sembler hasardeux, mais le résultat est aussi détonnant qu'un missile de l'ACME.

    Le Cygne et la Princesse (1995)

    Même si à sa sortie, Le Cygne et la Princesse n'a pas pu faire grand-chose contre la suprématie du Roi Lion, dévoilé à peu près à la même période, il n'en a pas moins laissé une trace indélébile dans les souvenirs émus de certains nostalgiques. Emmené par une batterie de chansons qui n'avaient pas grand-chose à envier à celles des classiques musicaux de l'époque, bénéficiant d'une animation première classe, alliant humour, romance et aventure avec un savoir-faire irréprochable, le long métrage de Rich avait surtout le mérite de reprendre un conte qui n'avait pas encore été revisité par Disney : Le lac des cygnes de Tchaïkovski.

    Les Quatre Dinosaures et le Cirque magique (1994)

    Entre 1993 et 1994, Steven Spielberg semble avoir mis un point d'honneur à ce que toute la famille puisse avoir sa dose de monstres préhistoriques : pour les grands, il y avait Jurassic Park, et pour les moins grands, il y avait donc Les Quatre Dinosaures. Produite par Amblin Entertainment et Universal Pictures, cette aventure grand format permettait donc à ceux qui n'avaient pas encore l'âge de voir un avocat se faire croquer par un T-Rex de côtoyer de gentils mastodontes amis des enfants, et même prêts à participer à la grande parade de New York.

    Poucelina (1993)

    Cette jolie fable musicale adaptée d'un conte de fées d'Andersen est un voyage que l'on n'oublie pas. Injustement boudé par le public à sa sortie, il réunit une animation de grande qualité (ce qui n'a rien de surprenant chez Don Bluth) et une aventure sensible et tragique qui, là encore, n'hésite jamais à se montrer plus ténébreuse.

    Balto (1995)

    Tout en revisitant librement un admirable fait historique survenu en 1916, le long métrage de Simon West associe savamment tous les ingrédients qui permettent généralement à un film pour enfants de ne jamais plus quitter la mémoire de ses spectateurs. La course de traineaux introductive, le méchant Steele, l'hilarant Oncle Boris et ses compères ours polaires, le retour triomphant contre vents et tempêtes... Même 22 ans plus tard, on n'a pas oublié l'histoire de Balto, dont le seul tort aura été de sortir en même temps qu'un certain Toy Story.

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