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    Cary Grant, Greta Garbo... : Ces talents qui ont joué les vrais espions
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Si Ian Fleming, le créateur de James Bond, est notoirement connu pour avoir fait partie des services d'espionnage de la Grande-Bretagne, c'est en revanche nettement moins connu pour d'autres exemples, engagés à des degrés divers.

    John Le Carré (1931 - )

    On ne présente guère plus John Le Carré. Désormais âgé de 86 ans, l'homme est considéré à juste titre comme un des maîtres absolu du roman d'espionnage. Machination, agents doubles, Guerre froide, meurtres, chantage... L'intéressé sait exactement de quoi il parle, et pour cause. David Cornwell, son vrai nom, a travaillé pour le MI5 et le MI6 et a commencé à écrire des romans sous le pseudonyme de "John le Carré". Son troisième roman, L'Espion qui venait du froid (1963), est devenu un best-seller international et demeure l'une de ses œuvres les plus connues. Il fut recruté par le Secret Intelligence Service alors qu'il était en poste à Hambourg. Il écrivit son premier roman (L'Appel du mort) en 1961, étant toujours en service actif. Sa carrière au sein du service de renseignement britannique prit fin après que sa couverture fut compromise par un membre du MI5, Kim Philby, qui était un agent du KGB. Cette trahison est d'ailleurs directement sa source d'inspiration pour l'un de ses grands romans adaptés au cinéma en 2012 : La Taupe. Non sans une certaine ironie, Le Carré s'est mis à écrire en partie parce qu'il détestait le personnage de James Bond créé par Ian Fleming; une autre recrue des Services Secrets de Sa Majesté. Il trouvait en effet que ce personnage "était un fasciste qui aurait tout à fait pu rejoindre le SMERSH [NDR : le département du contre-espionnage soviétique] si les filles n'avaient pas été aussi jolies et les martinis aussi secs".

    Sterling Hayden (1916-1986)

    Paranoïaque général Ripper dans Docteur Folamour, braqueur malchanceux dans L'ultime razzia, toujours chez Kubrick, merveilleux Johnny Guitare chez Nicholas Ray, extraordinaire dans Quand la ville dort de John Huston... Le grand Sterling Hayden a laissé au cinéma un héritage de compositions inoubliables. Ce qu'on sait moins, c'est qu'il fut aussi un espion pour l'Office of Strategic Services (OSS) durant la Seconde guerre mondiale. Du moins l'ignorait-on jusqu'à ce que le gouvernement américain ne se décide en 2008 à lever le secret des archives sur des milliers de personnes, dont l'acteur. Le comédien fut notamment affecté à la livraison d'armes en Yougoslavie pour les partisans qui luttaient contre les nazis, et fut même parachuté en Croatie. Autant dire qu'il ne fut pas recruté pour des opérations de pantouflage. Il fut décoré pour ses états de service, notamment par le futur Maréchal Tito, à la tête de la Yougoslavie après la guerre. Ce qui lui a d'ailleurs valu en 1951 une convocation devant la House Committee on Un-American Activities (HUACC), la fameuse Commission parlementaire sur les activités antiaméricaines, qui faisait à l'époque la chasse aux sympathisants et activistes communistes...

    Greta Garbo (1905-1990)

    Icône absolue du cinéma des années 1920 et 1930, celle que l'on surnomma à Hollywood "le sphinx suédois", qui fut nominée quatre fois à l'Oscar de la Meilleure actrice, mis pourtant fin prématurément à sa carrière dès le début des années 1940; son dernier film étant La femme aux deux visages, en 1941. Déjà peu adepte du Star System dans sa carrière, elle se mis encore plus à la diète médiatique lorsqu'elle pris congés de l'usine à rêves hollywoodienne. En 2012, l'écrivain et journaliste français David Bret, auteur de nombreuses biographies sur les acteurs et actrices à Hollywood, a publié Greta Garbo : a Divine Star. L'auteur affirme que Garbo fut justement recrutée par le MI6 britannique peu de temps après avoir mis fin à sa carrière d'actrice.

    Le service secret lui aurait notamment confié pour mission de récupérer des informations sur Axel-Wenner Gren, un puissant homme d'affaire suédois qui fut l'un des hommes les plus riches du monde dans les années 1930 et qui était ami avec Hermann Göring, dont la première épouse était suédoise. Sympathisant nazi, Wenner-Gren avait proposé -sans succès- de servir comme intermédiaire entre les gouvernements américains et britanniques et le régime nazi, pour éviter le déclenchement d'une nouvelle guerre. Selon l'auteur, lorsqu'elle sortait ponctuellement de sa retraite pour partir en mission, l'actrice disait alors qu'elle devait "s'absenter à New York pour suivre un traitement médical"... En septembre 1943, elle contacta même le roi de suède Gustav V, pour lui demander d'aider le fameux physicien danois de confession juive, Niels Bohr, lauréat du Prix Nobel de physique en 1922, et connu pour son apport à l'édification de la mécanique quantique. Ce ne sont là que quelques exemples de hauts faits, d'autant plus plausibles que le MI6 pouvait compter sur la discrétion réputée légendaire de Garbo.

    Frank Sinatra (1915 - 1998)

    Les accointances du légendaire Crooner avec la pègre sont désormais bien connues, en particulier ses relations avec Sam Giancana, mafioso d'origine sicilienne, qui tenait l'Outfit de Chicago, de 1957 à 1966. Pour autant, et étrangement d'ailleurs, les dossiers du FBI compilés par son tout puissant patron, J. Edgar Hoover, n'ont jamais pu trouver uen preuve formelle. En 2000, la fille de Frank Sinatra, Tina, fit des révélations dans son autobiographie, My Father's Daughter. Outre le fait qu'elle expliquait que son père avait été contacté par le patriarche Joseph Kennedy, pour lui demander de jouer les intermédiaires avec Sam Giancana, afin que ce dernier apporte son aide pour faciliter l'investiture de son fils JFK comme candidat pour le parti démocrate, et de contribuer financièrement à lui faire remporter les élections présidentielles de 1960, Tina Sinatra révèle aussi que son père a travaillé pour la CIA. Le chanteur - acteur aurait joué régulièrement les transporteurs de l'air pour l'agence, à bord de son jet privé; transports qui pouvaient être des personnes ou des documents. Sinatra père n'a jamais révélé la nature de ce qu'il convoyait, personnes comme documents."Nous lui avons demandé, il n'a jamais répondu" a écrit sa fille.

    Cary Grant (1904 - 1986)

    L'un des plus fameux (et adorés) acteurs hollywoodiens, Cary Grant, joua aussi pour de vrai les espions. Une jolie ironie, savoureuse, lorque l'on sait que Ian Fleming, le papa de James Bond, avait créé le personnage en pensant à Cary Grant, qu'il avait adoré dans Les Enchaînés. Si l'acteur fut envisagé pour tourner dans la première aventure de 007, James Bond 007 contre Dr. No, Grant, 58 ans au compteur, se trouvait trop âgé pour le rôle. Quoi qu'il en soit, une nouvelle biographie publiée en 1996 par Graham McCann, Cary Grant : a Class Apart, révèle que le comédien fut recruté par les services secrets britanniques durant la Seconde guerre mondiale, en raison "de sa fine connaissance des élites US et de son carnet d'adresses au plus haut niveau de l'Etat" explique l'auteur. Si Grant n'a pas été parachuté derrière les lignes ennemis ou participé à des opérations de sabotage, son travail a consisté à recueillir des informations et garder un oeil sur ses confrères suspectés de sympathies nazis, comme Errol Flynn, sympathisant notoire; ou, plus curieusement, Gary Cooper, qu'Adolf Hitler adorait depuis qu'il l'avait vu dans Les Trois lanciers du Bengale, en 1935.

    Marlène Dietrich (1901 - 1992)

    Icône du cinéma allemand d'abord (inoubliable Lola Lola dans L'ange bleu de Sternberg en 1930) avant de partir faire carrière aux Etats-Unis où elle fut naturalisée en 1939, Marlène Dietrich fut une actrice particulièrement engagée contre le nazisme et son pays durant la guerre, n'hésitant pas à mettre sa célébrité au service de l'effort de guerre après l'entrée en guerre des États-Unis dans le conflit mondial en décembre 1941. Elle participa notamment à la Hollywood Canteen, club offrant à la fois du divertissement et de la nourriture aux militaires de retour de mission pendant la Seconde Guerre mondiale, tout en récoltant des bons du trésor avec Orson Welles. Intégrant la United Service Organizations (USO), organisation à but non lucratif qui fournit des services de loisirs et de soutien moral aux membres de l’armée américaine, Dietrich est partie sur le front européen en avril 1944 pour soutenir le moral des troupes.

    Bien que faisant montre d'un engagement sans faille, le tout puissant patron du FBI, J. Edgar Hoover n'avait pourtant aucune confiance en elle, au point de faire ouvrir son courrier et de faire espionner ses moindres faits et gestes pour tenter de la confondre. Selon des archives du FBI déclassifiées en 2002, la comédienne - chanteuse fut particulièrement scrutée entre 1942 et 1944 à la demande de Hoover. Mais les services de son agence ne trouvèrent rien qui puisse l'incriminer. Dietrich enterra tout soupçon lorsqu'elle demanda à intégrer l'Office of Strategic Services en février 1944. Sa tâche assignée fut de collecter des informations sur les activités subversives en Europe, au gré de ses tournées sur le front. Si l'intitulé de sa mission est vague et qu'on ignore la nature exact des informations qu'elle rapporta, il est désormais impossible d'en savoir plus. Les archives concernant son dossier ont en effet brûlées partiellement en 1980, 12 ans avant son décès.

    John Le Carré (1931 - )

    On ne présente guère plus John Le Carré. Désormais âgé de 86 ans, l'homme est considéré à juste titre comme un des maîtres absolu du roman d'espionnage. Machination, agents doubles, Guerre froide, meurtres, chantage... L'intéressé sait exactement de quoi il parle, et pour cause. David Cornwell, son vrai nom, a travaillé pour le MI5 et le MI6 et a commencé à écrire des romans sous le pseudonyme de "John le Carré". Son troisième roman, L'Espion qui venait du froid (1963), est devenu un best-seller international et demeure l'une de ses œuvres les plus connues. Il fut recruté par le Secret Intelligence Service alors qu'il était en poste à Hambourg. Il écrivit son premier roman (L'Appel du mort) en 1961, étant toujours en service actif. Sa carrière au sein du service de renseignement britannique prit fin après que sa couverture fut compromise par un membre du MI5, Kim Philby, qui était un agent du KGB. Cette trahison est d'ailleurs directement sa source d'inspiration pour l'un de ses grands romans adaptés au cinéma en 2012 : La Taupe. Non sans une certaine ironie, Le Carré s'est mis à écrire en partie parce qu'il détestait le personnage de James Bond créé par Ian Fleming; une autre recrue des Services Secrets de Sa Majesté. Il trouvait en effet que ce personnage "était un fasciste qui aurait tout à fait pu rejoindre le SMERSH [NDR : le département du contre-espionnage soviétique] si les filles n'avaient pas été aussi jolies et les martinis aussi secs".

    Sterling Hayden (1916-1986)

    Paranoïaque général Ripper dans Docteur Folamour, braqueur malchanceux dans L'ultime razzia, toujours chez Kubrick, merveilleux Johnny Guitare chez Nicholas Ray, extraordinaire dans Quand la ville dort de John Huston... Le grand Sterling Hayden a laissé au cinéma un héritage de compositions inoubliables. Ce qu'on sait moins, c'est qu'il fut aussi un espion pour l'Office of Strategic Services (OSS) durant la Seconde guerre mondiale. Du moins l'ignorait-on jusqu'à ce que le gouvernement américain ne se décide en 2008 à lever le secret des archives sur des milliers de personnes, dont l'acteur. Le comédien fut notamment affecté à la livraison d'armes en Yougoslavie pour les partisans qui luttaient contre les nazis, et fut même parachuté en Croatie. Il fut décoré pour ses états de service, notamment par le futur Maréchal Tito, à la tête de la Yougoslavie après la guerre. Ce qui lui a d'ailleurs valu en 1951 une convocation devant la House Committee on Un-American Activities (HUACC), la fameuse Commission parlementaire sur les activités antiaméricaines, qui faisait à l'époque la chasse aux sympathisants et activistes communistes...

    Greta Garbo (1905-1990)

    Icône absolue du cinéma des années 1920 et 1930, celle que l'on surnomma à Hollywood "le sphinx suédois", qui fut nominée quatre fois àl'Oscar de la Meilleure actrice, mis pourtant fin prématurément à sa carrière dès le début des années 1940; son dernier film étant La femme aux deux visages, en 1941. Déjà peu adepte du Star System dans sa carrière, elle se mis encore plus à la diète médiatique lorsqu'elle pris congés de l'usine à rêves hollywoodienne. En 2012, l'écrivain et journaliste français David Bret, auteur de nombreuses biographies sur les acteurs et actrices à Hollywood, a publié Greta Garbo : a Divine Star. L'auteur affirme que Garbo fut justement recrutée par le MI6 britannique peu de temps après avoir mis fin à sa carrière d'actrice. Le service secret lui aurait notamment confié pour mission de récupérer des informations sur Axel-Wenner Gren, un puissant homme d'affaire suédois qui fut l'un des hommes les plus riches du monde dans les années 1930 et qui était ami avec Hermann Göring, dont la première épouse était suédoise. Sympathisant nazi, Wenner-Gren avait proposé -sans succès- de servir comme intermédiaire entre les gouvernements américains et britanniques et le régime nazi, pour éviter le déclenchement d'une nouvelle guerre. Selon l'auteur, lorsqu'elle sortait ponctuellement de sa retraite pour partir en mission, l'actrice disait alors qu'elle devait "s'absenter à New York pour suivre un traitement médical"... En septembre 1943, elle contacta même le roi de suède Gustav V, pour lui demander d'offrir l'asile au fameux physicien danois de confession juive, Niels Bohr, lauréat du Prix Nobel de physique en 1922, et connu pour son apport à l'édification de la mécanique quantique. Ce ne sont là que quelques exemples de hauts faits, d'autant plus plausibles que le MI6 pouvait compter sur la discrétion réputée légendaire de Garbo.

    Frank Sinatra (1915-1998)

    Les accointances du légendaire Crooner avec la pègre sont désormais bien connues, en particulier ses relations avec Sam Giancana, mafioso d'origine sicilienne, qui tenait l'Outfit de Chicago, de 1957 à 1966. Pour autant, et étrangement d'ailleurs, les dossiers du FBI compilés par son tout puissant patron, J. Edgar Hoover, n'ont jamais pu trouver uen preuve formelle. En 2000, la fille de Frank Sinatra, Tina, fit des révélations dans son autobiographie, My Father's Daughter. Outre le fait qu'elle expliquait que son père avait été contacté par le patriarche Joseph Kennedy, pour lui demander de contacter Sam Giancana afin que ce dernier apporte son aide pour faciliter l'investiture de son fils JFK comme candidat pour le parti démocrate, et de contribuer financièrement à lui faire remporter les élections présidentielles de 1960, Tina Sinatra révèle aussi que son père a travaillé pour la CIA. Le chanteur - acteur aurait joué régulièrement les transporteurs de l'air pour l'agence, à bord de son jet privé; transports qui pouvaient être des personnes ou des documents. Il n'a jamais révélé la nature de ce qu'il convoyait, personnes comme documents."Nous lui avons demandé, il n'a jamais répondu" a écrit sa fille.

    Cary Grant (1904-1986)

    L'un des plus fameux (et adorés) acteurs hollywoodiens, Cary Grant, joua aussi pour de vrai les espions. Une jolie ironie, savoureuse, lorque l'on sait que Ian Fleming, le papa de James Bond, avait créé le personnage en pensant à Cary Grant, qu'il avait adoré dans Les Enchaînés. Si l'acteur fut envisagé pour tourner dans la première aventure de 007, James Bond 007 contre Dr. No, Grant, 58 ans au compteur, se trouvait trop âgé pour le rôle. Quoi qu'il en soit, une nouvelle biographie publiée en 1996 par Graham McCann, Cary Grant : a Class Apart, révèle que le comédien fut recruté par les services secrets britanniques durant la Seconde guerre mondiale, en raison "de sa fine connaissance des élites US et de son carnet d'adresses au plus haut niveau de l'Etat" explique l'auteur. Si Grant n'a pas été parachuté derrière les lignes ennemis ou participé à des opérations de sabotage, son travail a consisté à recueillir des informations et garder un oeil sur ses confrères suspectés de sympathies nazis, comme Errol Flynn, sympathisant notoire; ou, plus curieusement, Gary Cooper, qu'Adolf Hitler adorait depuis qu'il l'avait vu dans Les Trois lanciers du Bengale, en 1935.

    Marlène Dietrich (1901-1992)

    Icône du cinéma allemand d'abord (inoubliable Lola Lola dans L'ange bleu de Sternberg en 1930) avant de partir faire carrière aux Etats-Unis où elle fut naturalisée en 1939, Marlène Dietrich fut une actrice particulièrement engagée contre le nazisme et son pays durant la guerre, n'hésitant pas à mettre sa célébrité au service de l'effort de guerre après l'entrée en guerre des États-Unis dans le conflit mondial en décembre 1941. Elle participa notamment à la Hollywood Canteen, club offrant à la fois du divertissement et de la nourriture aux militaires de retour de mission pendant la Seconde Guerre mondiale, tout en récoltant des bons du trésor avec Orson Welles. Intégrant la United Service Organizations (USO), organisation à but non lucratif qui fournit des services de loisirs et de soutien moral aux membres de l’armée américaine, Dietrich est partie sur le front européen en avril 1944 pour soutenir le moral des troupes. Bien que faisant montre d'un engagement sans faille, le tout puissant patron du FBI, J. Edgar Hoover n'avait pourtant aucune confiance en elle, au point de faire ouvrir son courrier et de faire espionner ses moindres faits et gestes pour tenter de la confondre. Selon des archives du FBI déclassifiées en 2002, la comédienne - chanteuse fut particulièrement scrutée entre 1942 et 1944 à la demande de Hoover. Mais les services de son agence ne trouvèrent rien qui puisse l'incriminer. Dietrich enterra tout soupçon lorsqu'elle demanda à intégrer l'Office of Strategic Services en février 1944. Sa tâche assignée fut de collecter des informations sur les activités subversives en Europe, au gré de ses tournées sur le front. Si l'intitulé de sa mission est vague et qu'on ignore la nature exact des informations qu'elle rapporta, il est désormais impossible d'en savoir plus. Les archives concernant son dossier ont en effet brûlées partiellement en 1980, 12 ans avant son décès.

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