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    Salvadori, Dupieux, Hazanavicius... Vive la comédie (d'auteur) à la française !

    Alors que la comédie française a le vent en poupe avec les sorties successives de plusieurs films réussis, "Le Grand Bain" et "En Liberté !" en tête, la Rédac' a choisi de mettre un coup de projecteur sur ces auteurs de comédie qu'on adore !

    PIERRE SALVADORI

    La comédie française, ce n'est pas que Christian Clavier, Kev Adams, Kad Merad ou Franck Dubosc ! Il y a aussi Pierre Salvadori, à qui l'ont doit notamment les excellents Cible émouvante avec Jean Rochefort ou Dans la cour avec Catherine Deneuve. Le cinéaste revient avec En liberté, une comédie d'action loufoque et déjantée, réussissant à faire émerger chez Adèle Haenel une fibre comique qu'on ne lui connaissait pas ! Le film est rythmé, très bien écrit, fourmillant d'idées géniales et de situations burlesques hilarantes ; preuve en est avec un scène de braquage épique en tenue SM de latex, Pio Marmai et Adèle Haenel explosant les vitrines d'une bijouterie avec des godes géants. (Vincent Formica)

    CEDRIC KLAPISCH

    Mine de rien, cela fait un petit bout de temps que Cédric Klapisch nous accompagne dans notre vie, nous proposant à chaque rendez-vous des films tragi-comiques, qui collent à la vie justement, qui nous emmènent ailleurs, tout en nous touchant vivement car ils sonnent si vrais. Le cinéaste, à qui l'on doit la superbe trilogie qui a commencé avec L'Auberge espagnole, ou encore Le Péril jeune s'est créé en quelque sorte une famille de cinéma (Romain Duris, Audrey Tautou, Zinedine Soualem) qu'on est ravis à chaque fois de retrouver. Et ça tombe bien puisqu'il tourne en ce moment un nouveau film, Deux moi, qu'on attend avec impatience donc ! (Brigitte Baronnet)

    QUENTIN DUPIEUX

    Évoluant en marge du système français, Quentin Dupieux trace son petit bonhomme de chemin depuis une dizaine d'années en signant des comédies absurdes où règne le non-sens. Avec Au Poste !, il revient en France après s’être exilé aux États-Unis et se paie Benoît Poelvoorde et Grégoire Ludig en têtes d’affiche.

    Si l’on y retrouve son goût pour les situations surréalistes et la narration éclatée, le film se distingue par un soin particulier accordé aux dialogues et un hommage à tout un pan du cinéma français de la fin des années 70 et du début des années 80. Son prochain long, Le Daim avec Jean Dujardin, pourrait le consacrer en tant que réalisateur populaire, lui qui est encore étiqueté "branché" pour certains. (Emilie Schneider)

      

    ANTONIN PERETJATKO

    Dès le générique de La Fille du 14 juillet, on pense aux Branquignols (La Belle américaine, Le Petit baigneur). Quelques minutes plus tard, on réalise que la comédie selon Antonin Peretjatko n’aura rien de commun : inventive, burlesque et même poétique dans ses écarts surréalistes, elle se présente comme le chaînon manquant entre Godard et Les Charlots, cinéma d’auteur et film populaire. Il enfonce le clou et pousse les curseurs avec sa déjantée Loi de la Jungle, qui nous dévoile son goût pour l'aventure façon L'Homme de Rio, et confirme aussi bien son style, son humour, ses muses (Vimala Pons et Vincent Macaigne, parfaits) et son ambition. Vivement la suite ! (Maximilien Pierrette)

    MICHEL HAZANAVICIUS

    Une comédie de Michel Hazanavicius se reconnaît entre 1 000 : des clins d’œil cinéphiles, un humour ravageur et des répliques bien senties certes, mais aussi du fond ! Il nous avait habitué à la parodie avec ses deux OSS 117, il tente l'hommage à Jean-Luc Godard en moquant l'engagement politique de ce dernier au milieu des années 60. Une comédie OVNI dans le paysage cinématographique français, osant la satire d'un monument du cinéma mondial. A travers ce portrait, c'est aussi une vision ironique sur mai 68. Une réussite totale à découvrir très vite ! (Corentin Palanchini)

     ERIC TOLEDANO ET OLIVIER NAKACHE

    Eric Toledano et Olivier Nakache ont écrit et mis en scène quelques unes des comédies intelligentes et populaires : c'est vif, pertinent, avec un sens du rythme remarquable et une mise en scène élégante. Chacune des comédies de ce tandem à succès (18 millions d'entrées avec Intouchables !) est désormais attendue avec une impatience certaine. (Brigitte Baronnet)

    BLANCHE GARDIN ET NOE DEBRE

    Écrite par Noé Debré (Dheepan, Les Cowboys) et Blanche Gardin (Adopte un veuf), ce film met en scène une communauté luttant contre la construction d'un parc aquatique. Le groupe est visité par un couple parisien qui va avoir du mal à comprendre ce monde très différent du leur. Mais cette situation classique est bouleversée par une pandémie dont les membres de la communauté sont les seuls rescapés… Par une finesse d'écriture des dialogues et une interprétation talentueuse des comédiens, Problemos a fait souffler un vent de politiquement incorrect et d'humour absurde sur la comédie française. (Corentin Palanchini)

    MICHEL LECLERC

    Avec Le Nom des gensMichel Leclerc a fait souffler un vent de fraîcheur contestataire tendance cocasse sur la comédie française. Osant traiter de sujets sensibles avec un humour cinglant qui fait la part belle aux lapsus, répliques cultes et comique de situations, il met en scène des acteurs décalés et survitaminés (Sara Forestier en tête mais aussi Eric Elmosnino sur Télé Gaucho), investis jusqu'au cou dans des combats politico-romantiques fous. Foutraque, absurde, extrêmement intelligent et politisé, notre Woody Allen français (en moins cynique) a ce don de croquer des petits tableaux de l'état de notre pays, édifiants en plus d'être divertissants. A noter qu'il a aussi écrit quelques épisodes de la géniale série Fais pas-ci fais pas ça. Ce qui ajoute à son charme. (Laëtitia Ratane)

     AGNES JAOUI - JEAN-PIERRE BACRI

    De Cuisine et dépendances (1992) à Place Publique (2018), en passant par Un air de familleLe goût des autres et Comme une image, les deux inséparables mettent leur plume acérée et leur sens du dialogue-vérité au service de la comédie française depuis maintenant plus de 25 ans, sans se lasser ni nous lasser. Bien au contraire. Composées à quatre mains, leurs répliques inimitables car authentiques, plus vraies que nature, vous laisseront derrière l'éclat de rire comme un arrière-goût doux-amer de déjà entendu. Exactement comme leurs personnages, qu'on a déjà tous rencontrés un jour ou l'autre. Parce que le cinéma de Jaoui et Bacri est un peu comme la vie. Sec, brutal, cinglant, la plupart du temps. Mais aussi doux, attendrissant, et drôle. (Thomas Imbert)

    SOPHIE FILLIERES

    Sa Belle et la belle (Sandrine Kiberlain et Agathe Bonitzer), comédie poétique sortie en début d'année, nous a fait beaucoup d'effet : si tant est qu'on plonge dans l'univers singulier de Sophie Fillières, on se laisse embarquer dans une aventure fantasque, aux confins du fantastique, avec une grâce certaine. (Brigitte Baronnet

     

    Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri

    De Cuisine et dépendances (1992) à Place Publique (2018), en passant par Un air de familleLe goût des autres et Comme une image, les deux inséparables mettent leur plume acérée et leur sens du dialogue-vérité au service de la comédie française depuis maintenant plus de 25 ans, sans se lasser ni nous lasser. Bien au contraire. Composées à quatre mains, leurs répliques inimitables car authentiques, plus vraies que nature, vous laisseront derrière l'éclat de rire comme un arrière-goût doux-amer de déjà entendu. Exactement comme leurs personnages, qu'on a déjà tous rencontrés un jour ou l'autre. Parce que le cinéma de Jaoui et Bacri est un peu comme la vie. Sec, brutal, cinglant, la plupart du temps. Mais aussi doux, attendrissant, et drôle.

    Michel Hazanavicius

    Une comédie de Michel Hazanavicius se reconnaît entre 1 000 : des clins d’œil cinéphiles, un humour ravageur et des répliques bien senties certes, mais aussi du fond ! Il nous avait habitué à la parodie avec ses deux OSS 117, il tente l'hommage à Jean-Luc Godard en moquant l'engagement politique de ce dernier au milieu des années 60. Une comédie OVNI dans le paysage cinématographique français, osant la satire d'un monument du cinéma mondial. A travers ce portrait, c'est aussi une vision ironique sur mai 68. Une réussite totale à découvrir très vite !

    Antonin Peretjatko

    Dès le générique de La Fille du 14 juillet, on pense aux Branquignols (La Belle américaine, Le Petit baigneur). Quelques minutes plus tard, on réalise que la comédie selon Antonin Peretjatko n’aura rien de commun : inventive, burlesque et même poétique dans ses écarts surréalistes, elle se présente comme le chaînon manquant entre Godard et Les Charlots, cinéma d’auteur et film populaire. Il enfonce le clou et pousse les curseurs avec sa déjantée Loi de la Jungle, qui nous dévoile son goût pour l'aventure façon L'Homme de Rio, et confirme aussi bien son style, son humour, ses muses (Vimala Pons et Vincent Macaigne, parfaits) et son ambition. Vivement la suite !

    Michel Leclerc

    Avec Le Nom des gensMichel Leclerc a fait souffler un vent de fraîcheur contestataire tendance cocasse sur la comédie française. Osant traiter de sujets sensibles avec un humour cinglant qui fait la part belle aux lapsus, répliques cultes et comique de situations, il met en scène des acteurs décalés et survitaminés (Sara Forestier en tête mais aussi Eric Elmosnino sur Télé Gaucho), investis jusqu'au cou dans des combats politico-romantiques fous. Foutraque, absurde, extrêmement intelligent et politisé, notre Woody Allen français (en moins cynique) a ce don de croquer des petits tableaux de l'état de notre pays, édifiants en plus d'être divertissants. A noter qu'il a aussi écrit quelques épisodes de la géniale série Fais pas-ci fais pas ça. Ce qui ajoute à son charme.

    Pierre Salvadori

    La comédie française, ce n'est pas que Christian Clavier, Kev Adams, Kad Merad ou Franck Dubosc ! Il y a aussi Pierre Salvadori, à qui l'ont doit notamment les excellents Cible émouvante avec Jean Rochefort ou Dans la cour avec Catherine Deneuve. Le cinéaste revient avec En liberté, une comédie d'action loufoque et déjantée, réussissant à faire émerger chez Adèle Haenel une fibre comique qu'on ne lui connaissait pas ! Le film est rythmé, très bien écrit, fourmillant d'idées géniales et de situations burlesques hilarantes ; preuve en est avec un scène de braquage épique en tenue SM de latex, Pio Marmai et Adèle Haenel explosant les vitrines d'une bijouterie avec des godes géants. (Vincent Formica)

    Blanche Gardin et Noé Debré

    Écrite par Noé Debré (Dheepan, Les Cowboys) et Blanche Gardin (Adopte un veuf), ce film met en scène une communauté luttant contre la construction d'un parc aquatique. Le groupe est visité par un couple parisien qui va avoir du mal à comprendre ce monde très différent du leur. Mais cette situation classique est bouleversée par une pandémie dont les membres de la communauté sont les seuls rescapés… Par une finesse d'écriture des dialogues et une interprétation talentueuse des comédiens, Problemos a fait souffler un vent de politiquement incorrect et d'humour absurde sur la comédie française.

    Quentin Dupieux

    Évoluant en marge du système français, Quentin Dupieux trace son petit bonhomme de chemin depuis une dizaine d'années en signant des comédies absurdes où règne le non-sens. Avec Au Poste !, il revient en France après s’être exilé aux États-Unis et se paie Benoît Poelvoorde et Grégoire Ludig en têtes d’affiche. Si l’on y retrouve son goût pour les situations surréalistes et la narration éclatée, le film se distingue par un soin particulier accordé aux dialogues et un hommage à tout un pan du cinéma français de la fin des années 70 et du début des années 80. Son prochain long, Le Daim avec Jean Dujardin, pourrait le consacrer en tant que réalisateur populaire, lui qui est encore étiqueté "branché" pour certains.

    Eric Toledano (photo) et Olivier Nakache

    Eric Toledano et Olivier Nakache ont écrit et mis en scène quelques unes des comédies intelligentes et populaires : c'est vif, pertinent, avec un sens du rythme remarquable et une mise en scène élégante. Chacune des comédies de ce tandem à succès (18 millions d'entrées avec Intouchables !) est désormais attendue avec une impatience certaine. Sur la photo, Eric Toledano est en compagnie des talentueux Kévin Azaïs et William Lebghil, sur le tournage du Sens de la fête.

    Cédric Klapisch

    Mine de rien, cela fait un petit bout de temps que Cédric Klapisch nous accompagne dans notre vie, nous proposant à chaque rendez-vous des films tragi-comiques, qui collent à la vie justement, qui nous emmènent ailleurs, tout en nous touchant vivement car ils sonnent si vrais. Le cinéaste à qui l'on doit la superbe trilogie qui a commencé avec L'Auberge espagnole ou encore Le Péril jeune s'est créé en quelque sorte une famille de cinéma (Romain Duris, Audrey Tautou, Zinedine Soualem) qu'on est ravis à chaque fois de retrouver.

    Sophie Fillières

    Sa Belle et la belle (Sandrine Kiberlain et Agathe Bonitzer), comédie poétique sortie en début d'année, nous a fait beaucoup d'effet : si tant est qu'on plonge dans l'univers singulier de Sophie Fillières, on se laisse embarquer dans une aventure fantasque, aux confins du fantastique, avec une grâce certaine.

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