Rain Man - 6 475 615 entrées (1989)
C'est le plus gros succès de Dustin Hoffman en France ! Le film de Barry Levinson est centré sur un savant autiste qui n'est autre que son frère, qu'il surnomme "Rain Man". Pour préparer son rôle, Hoffman rencontre Kim Peek, qui a inspiré son personnage. Son travail lui vaudra un Oscar du Meilleur acteur, et le film remportera trois autres statuettes dont meilleur film et meilleure réalisation.
Kramer contre Kramer - 4 039 867 entrées (1980)
Avant l'Oscar de Rain Man, il y a eu celui de Kramer contre Kramer, dans lequel Hoffman joue un père divorcé ayant des difficultés à concilier son travail et la garde de son fils Billy. Mais quelques mois plus tard, sa femme (Meryl Streep, Oscar du meilleur second rôle pour sa prestation) est de retour et entame une procédure judiciaire pour obtenir la garde de l'enfant. Un drame intemporel.
Papillon - 3 852 023 entrées (1974)
Hoffman donne la réplique à Steve McQueen dans ce drame carcéral situé dans l'île du diable en Guyane. Adapté de la vie d'Henri Charrière, le film est sans concession envers le bagne. Au scénario, on retrouve Dalton Trumbo post-chasse aux sorcières, qui insère dans le film une réflexion sur la possibilité des erreurs judiciaires. Une chronique de personnages signée Franklin J. Schaffner.
Tootsie - 3 840 083 entrées (1983)
Un acteur sur le déclin se crée une nouvelle personnalité, Dorothy Michaels, une femme dotée d'une forte personnalité. Son déguisement va lui permettre de jouer dans une série et d'accéder à une célébrité inattendue. Entre dilemme moral, comédie et amour, cette collaboration entre Hoffman et Sydney Pollack est un succès public, y compris sur le sol américain avec 177 millions de dollars récoltés.
Hook - 3 401 004 entrées (1992)
Aventure et piraterie dans cette adaptation du mythe de Peter Pan dans laquelle Dustin Hoffman est méconnaissable en Capitaine Crochet face à un Robin Williams en grande forme. Les trois enfants de l'acteur font une apparition dans le film : Max joue Peter Pan à 5 ans, Rebecca joue Jane dans la pièce de théâtre au début du film et Jake est l'un des jeunes joueurs de baseball.
Jeanne d'Arc - 2 991 860 entrées (1999)
Luc Besson met en scène son septième long métrage et place Dustin Hoffman dans le rôle de la conscience de Jeanne d'Arc. Milla Jovovich tient le rôle principal du film, mais elle donne la réplique à John Malkovich, Faye Dunaway, Tchéky Karyo et Vincent Cassel. Cette conscience excellement jouée par Hoffman joue quasiment le rôle de psychanalyste pour la "Pucelle d'Orléans".
Le Lauréat - 1 874 802 entrées (1968)
Deuxième film de réalisateur de Mike Nichols, Le Lauréat offre à un tout jeune Dustin Hoffman un écrin qui le fait connaître. Sa prestation en jeune étudiant naïf face à une femme d'âge mûr est parfaite. Anne Bancroft joue Mrs Robinson, qui donna son nom à la chanson de Simon et Garfunkel. Oscarisé pour le film, Nichols fait s'affronter deux générations et préfigure le futur Nouvel Hollywood.
Sleepers - 1 753 594 entrées (1996)
Troisième et dernier film signé Barry Levinson de ce classement, Sleepers raconte le parcours de quatre enfants maltraités par un gardien de maison de redressement que deux d'entre eux décident d'assassiner une fois devenus adultes. Leurs deux camarades, devenus journaliste et substitut du procureur, vont les aider à s'en sortir. Avec Brad Pitt, Vittorio Gassman, Robert De Niro et Kevin Bacon.
Héros malgré lui - 1 732 905 entrées (1993)
Comment manipuler les médias et leur faire croire ce qu'on veut ? Le film de Stephen Frears n'évite pas la caricature mais offre un divertissement efficace. Andy Garcia, Geena Davis et Joan Cusack complètent la distribution de cette histoire d'escroquerie. Hoffman et Frears se retrouveront pour The Program, l'histoire de Lance Armstrong et de son dopage.
Mon beau-père, mes parents et moi - 1 676 573 entrées (2005)
Deuxième numéro de la trilogie "Mon beau-père", l'arrivée du nouveau couple formé par Hoffman et Barbra Streisand pour jouer les parents du personnage de Ben Stiller convainc le public français qui se déplace pour voir le film de Jay Roach. Le premier opus (Mon beau-père et moi, sans Hoffman) avait totalisé 1,8 million d'entrées, et le dernier, Mon beau-père et nous, 1,2 million.
