Hancock - Peter Berg (2008)
Habitué aux rôles de héros attachant et sympathique, Will Smith change de registre et incarne dans Hancock un super-héros irascible et alcoolique qui tente de redorer son image avec l'aide d'un spécialiste en relations publiques. Une comédie décalée qui joue avec l'image du super-héros mais qui n'oublie pas de nous offrir des scènes d'action spectaculaires.
Big Man Japan - Hitoshi Matsumoto (2007)
S'il est inconnu du grand public en France, Hitoshi Matsumoto a une carrière prolifique au Japon où il est animateur, chanteur, réalisateur, acteur et humoriste. Pour sa première mise en scène, qui annonce les barrés R100 et Symbol, il imagine Big Man Japan, un hommage aux films de Kaiju Eiga sous la forme d'un documenteur. Il y suit un super-héros loser et au chômage contraint d'affronter des monstres aussi improbables les uns que les autres. Pas tous les jours facile de sauver le Japon, encore moins quand ses habitants vous détestent.
Chronicle - Josh Trank (2012)
Avec Chronicle, le film de super-héros se décline sous la forme du found footage, sous-genre filmé en vue subjective donnant l'impression d'être tourné de façon improvisée par des amateurs, en l'occurence, trois lycéens. Ceux-ci, qui documentent en permanence leur vie sur les réseaux sociaux, se retrouvent dotés de super-pouvoirs. Mais l'un d'entre eux se laisse dépasser par ses nouvelles aptitudes et sa soif de pouvoir n'a bientôt plus de limite. Chronicle prend le parti non pas de raconter une histoire de super-héros mais plutôt les origines d'un super-vilain.
On l'appelle Jeeg Robot - Gabriele Mainetti (2017)
Les Anglo-Saxons n'ont pas le monopole des super-héros. La preuve avec On l'appelle Jeeg Robot, film italien dans lequel un homme se retrouve doté d'une force et d'une capacité de régénération surhumaines après avoir été en contact avec une substance radioactive. S'il met d'abord ses nouvelles aptitudes au service d'activités criminelles, il est contraint de jouer les gentils pour sauver une jeune femme des griffes d'un mafieux déjanté. Un film qui nous plonge dans les bas-fonds de Rome et transcende son faible budget en mêlant audacieusement le film de gangster, le drame social et le film de super-héros.
Super - James Gunn (2010)
Avant d'être l'un des réalisateurs phares du Marvel Cinematic Universe avec Les Gardiens de la Galaxie, James Gunn signait Super, produit la même année que Kick-Ass avec lequel il partage la figure d’un personnage qui s’improvise super-héros alors qu’il n’a aucun pouvoir. Passé inaperçu à sa sortie et éclipsé par le long métrage de Matthew Vaughn, Super est une réponse méchante et impertinente aux films de super-héros traditionnels. Il s'agit d'une oeuvre qui n’hésite pas à afficher un humour féroce et une violence extrême, en mettant en scène des "héros" profondément déséquilibrés, dont on ne sait si l’on doit les trouver attachants ou antipathiques.
Brightburn - L'enfant du mal - David Yarovesky (2019)
Et si les super-héros se transformaient en super-vilains et retournaient leurs pouvoirs contre nous ? Tel est l'idée de départ de Brightburn - L'enfant du mal qui met en scène un couple sans enfant qui recueille un jour un petit garçon qui semble être littéralement tombé du ciel. Doté de puissants pouvoirs, il se transforme en redoutable prédateur à l'adolescence. Cette relecture horrifique de Superman est produite par James Gunn, réalisateur des Gardiens de la Galaxie.
