Mon compte
    Arnold Schwarzenegger / Sylvester Stallone : on a comparé leur carrière !
    Clément Cusseau
    Clément Cusseau
    -Rédacteur
    Après des études en école de cinéma, il intègre la rédaction d’AlloCiné en 2011. Il est actuellement spécialisé dans les contenus streaming et l’actualité des plateformes SVOD.

    L'un est actuellement à l'affiche de "Rambo 5", l'autre prochainement au générique de "Terminator Dark Fate". On a comparé les carrières d'Arnold Schwarzenegger et de Sylvester Stallone !

    Metropolitan FilmExport

    Des débuts difficiles

    C'est dans le nanar Hercule à New York - et sous le pseudonyme d'Arnold Strong - que Schwarzenegger fait ses grands débuts au cinéma; Stallone n'est guère mieux loti, puisque criblé de dettes, ce dernier accepte d'apparaître dans le film érotique The Party at Kitty, rebaptisé L'Etalon italien par ses producteurs après la sortie de Rocky.

    Une double consécration

    Son rôle de bodybuilder au coeur d'or dans Stay Hungry vaut à Arnold Schwarzenegger le Golden Globe du Meilleur espoir masculin en 1977; cette même année, Rocky -  écrit et interprété par Sylvester Stallone - rencontre un succès triomphal, avec quatre Oscars dont les prix du Meilleur film et du Meilleur réalisateur (John G. Avildsen).

    1982, année héroïque

    L'année 1982 permet à Arnold Schwarzenegger d'acquérir le statut de star grâce à son incarnation de Conan le barbare dans le film-éponyme signé John Milius; de son côté, après quelques revers au box-office compensés par le succès de Rocky II qu'il a lui-même mis en scène, Stallone se trouve un nouveau rôle icônique avec celui du vétéran John Rambo, futur héros d'une franchise à succès.

    "I'll be back"

    S'il était réticent à l'idée d'incarner un méchant, Arnold Schwarzenegger s'est finalement laissé convaincre d'incarner en le Terminator de James Cameron, un rôle qui lui a permis d'entrer dans la légende; à l'inverse, Stallone connait cette même année un revers cuisant, et même embarassant, avec le film musical Le Vainqueur boudé aussi bien par les critiques que les spectateurs de l'époque.

    Deux stars du box-office

    1985 est une année importante pour les deux superstars : si Schwarzenegger assoit encore un peu plus son statut d'icône du film d'action, Stallone n'est pas en reste avec les succès de Rambo II (qu'il co-écrit avec James Cameron) et Rocky IV (qu'il réalise), deux films qui lui vaudront d'être accusé par la critique de faire la propagande du président conservateur Ronald Reagan.

    Passage à la comédie

    A l'aube des années 90, Schwarzenegger entame un virage dans sa carrière avec des apparitions dans plusieurs comédies à succès : Junior, Jumeaux, Un flic à la maternelle... Stallone tente lui aussi de le suivre sur ce nouveau terrain, mais se résoud vite à arrêter les frais après la sortie désastreuse de Arrête ou ma mère va tirer, considéré encore à ce jour (y compris par Stallone lui-même) comme son pire film !

    Le naufrage Planet Hollywood

    Mettant de côté leur rivalité au box-office, Schwarzenegger et Stallone s'associent au début des années 90 pour lancer la chaîne de restauration Planet Hollywood. Un ambitieux projet bientôt transformé en fiasco financier, et qui symbolisera à lui seul le début de leur déclin dans le star-system hollywoodien.

    Hollywood n'aime pas l'autodérision

    Jouant à la fois sur son double statut d'icône de film d'action et d'acteur comique à succès, Schwarzenegger connaît un échec avec Last Action Hero, un film désormais considéré comme culte; de son côté la carrière de Stallone connait un second souffle avec Cliffhanger, puis Demolition Man et Judge Dredd qui marquent sa courte (mais réussie) incursion dans le genre de la science-fiction.

    Le chant du cygne de Sly

    Acteur le mieux payé du monde à cette époque, Schwarzenegger incarne le Mr. Freeze bouffi-bouffon de Batman & Robin, un nanar cosmique qui poussera quelques années plus tard George Clooney à s'excuser auprès des fans; à l'inverse, Stallone livre une performance remarquable dans Copland de James Mangold, qui lui vaut une seconde nomination à l'Oscar du Meilleur acteur.

    Governator

    Elu gouverneur de Californie le 17 novembre 2003, Arnold Schwarzenegger met sa carrière entre parenthèses le temps de deux mandats de quatre ans; cette même année, la carrière de Stallone est au plus bas avec notamment des apparitions dans les comédies Taxi 4 (dans son propre rôle) et Spy Kids 3D.

    Enfin réunis !

    Libéré de ses obligations politiques, Schwarzenegger retrouve le chemin des plateaux de cinéma en apparaissant dans Expendables, réunion des plus gros noms du cinéma d'action orchestrée par Stallone, lui-même revenu en grâce suite au succès de ses deux films, Rocky Balboa et John Rambo. Les deux amis se retrouveront ensuite dans les deux nouveaux volets de la saga puis dans Evasion en 2013.

    Stallone la consécration, enfin !

    Tandis que Schwarzenegger enterre la franchise Terminator avec Genisys, un opus qu'il désavouera lui-même peu après sa sortie, Stallone obtient enfin la consécration avec le Golden Globe du Meilleur acteur de second rôle pour sa performance magistrale dans Creed, spin-off de la saga Rocky qui lui vaut également une troisième nomination aux Oscars.

    2019, toujours au top

    Quarante ans de carrière, et toujours au top. Alors que Schwarzenegger retrouve le rôle du T-800 pour la cinquième fois dans Terminator Dark Fate (le 23 octobre au cinéma), semi-reboot de la franchise (le film est la suite directe de Terminator 2), Stallone réapparaît quant à lui en Rocky Balboa dans Creed II et en John Rambo dans Rambo : Last Blood, dans nos salles depuis le 25 septembre dernier.

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Sur le même sujet
    Commentaires
    Back to Top