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    9 mains coupées au cinéma : J'ai perdu mon corps, La Famille Addams...
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Dans "J'ai perdu mon corps", une main baladeuse s'échappe d'un labo et se lance dans une improbable cavale dans les rues de Paris. Prétexte à faire une petite compilation en images de quelques mains coupées au cinéma... Et souvent maléfiques !

    Splendor Films

    J'ai perdu mon corps (2019)

    Dans J'ai perdu mon corps, une main coupée s'échappe d'un labo, bien décidée à retrouver son corps. S'engage alors une vertigineuse cavale à travers les rues de Paris... Un film d'animation très original, adapté du roman Happy Hand de Guillaume Laurant, qui a d'ailleurs été présenté à la Semaine de la Critique au dernier festival de Cannes.

    La main du cauchemar (1981)

    Assez méconnu dans la filmographie d'Oliver StoneLa main du cauchemar -son second film- est une jolie pépite. Porté par un impeccable Michael Caine sous les traits de Jon Lansdale, un dessinateur de BD, celui-ci perd sa main dans un accident de voiture. D'abord introuvable, la main revient finalement vers son malheureux propriétaire, et va se débarrasser de toutes les personnes ayant fait du tort à Jon...

    La Chose de la famille Addams

    L'un des deux serviteurs de la famille Addams "La Chose" bouge évidemment toute seule. Mais elle est aussi intelligente : elle est une sorte de bonne à tout faire mais elle est la meilleure amie de la famille Addams. Elle sait même écrire et peut communiquer en morse. Dans les deux films signé Barry Sonnenfeld, c'est un magicien de formation, canadien, du nom de Chris Hart, qui prête sa main. A chaque fois, quatre mois de tournage furent nécessaire pour l'intéressé, puisque chaque scène où "la Chose" apparaissait devait être tournée une fois avec Chris Hart, et une fois sans.

    Le Train des épouvantes (1965)

    Film à sketchs d'épouvante sorti en 1965 et bien connu des amateurs de frissons, Le Train des épouvantes est composé de cinq histoires. Dans l'une d'elles, "la main baladeuse", Christopher Lee est victime d'une main tueuse. Franklyn Marsh, Critique d'art autoproclamé et suffisant, est un jour humilié en public par un peintre. Cherchant à se venger, il tente de le tuer en le renversant avec sa voiture. Le peintre survit mais est amputé de sa main droite. Incapable désormais de peindre, il se suicide. Mais sa main coupée est restée vivante... Survivant au feu, à un séjour au fond d'un étang, aux coups de coupe-papier, elle tente toujours de tuer Marsh...

    La main diabolique de Ash dans "Evil Dead 2" (1987)

    Gore, drôle, foutraque mais réalisé avec amour par Sam RaimiEvil Dead reste incontestablement un joyau du genre. Pourtant, il nous semble que sa suite sortie en 1987, Evil Dead II, lui est un peu supérieure. Sans doute encore plus gore, mais aussi encore plus délirante. La partie la plus mémorable étant Bruce Campbell se lançant dans une lutte à mort contre sa main droite maléfique, qui cherche à le tuer. Une séquence culte, qui jette aussi les bases de la naissance de l'un des accessoires cultissimes de Ash : sa tronçonneuse - prothèse. Séquence à découvrir en vidéo ici.

    The Crawling Hand (1963)

    Dans ce film d'épouvante de série B réalisé par Herbert L. Strock et sorti en 1963, ce n'est pas, contrairement à ce que son titre laisse entendre, une main, mais carrément un bras coupé dont il s'agit. En l'occurence celui d'un astronaute (!) mort, dont le bras revient à la vie pour s'en prendre aux vivants et les étrangler.

    La Main qui tue (1999)

    Dans ce film sorti en 1999, les spectateurs suivent les (més)aventures de l'ado Anton, qui découvre ses parents sauvagement assassinés. Il court chercher ses amis Mick et Pnub. Ensemble, ils vont tenter de faire face à la situation. Mais ils découvrent, terrifiés, qu'Anton pourrait bien être, contre sa volonté et sans même en avoir conscience, l'auteur de la vague de meurtres atroces qui frappe les environs. En effet, sa main droite a des comportements pour le moins étranges et n'obéit plus à son propriétaire...

    La main du Diable (1943)

    Classique signé Maurice TourneurLa main du Diable voit un peintre sans le sou (incarné par Pierre Fresnay) passer un pacte avec le Diable. Il achète ainsi sa main, qu'il conserve dans un petit coffre de bois. Mais au bout d'un an, il doit l'avoir revendue sinon son âme sera damnée... Cette fameuse main est montrée dans une scène. Le scénariste du film, Jean-Paul Le Chanois, ne voulait à la base pas que le spectateur la voit, craignant que l'effet soit ridicule. Pour l'anecdote, cette main est en fait celle de Jean Devaivre, l'assistant-réalisateur de Maurice Tourneur.

    Les mains d'Orlac (1924)

    A l'origine, Les Mains d'Orlac est un roman policier, doublé d'un récit fantastique, de l'écrivain français Maurice Renard, publié en 1920. L'oeuvre fut adaptée au cinéma quatre fois. La première, dont est issue notre illustration, date de 1924, et était portée par un formidable Conrad Veidt, l'acteur qui immortalisa le sourire qui fut l'inspiration de celui du Joker dans L'homme qui rit. Dans le film, le comédien incarne un fameux pianiste, Stephen Orlac, victime d'un accident de chemin de fer qui le blesse gravement à la tête et le prive de ses mains. Le célèbre et controversé docteur Cerral lui greffe alors celles d'un assassin fraîchement guillotiné. Dès lors, le pianiste se sent irrésistiblement attiré par le crime...

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