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    Mad Max : 10 détails cachés dans le classique SF de George Miller
    Clément Cuyer
    Clément Cuyer
    -Journaliste
    Clément Cuyer apprécie tous les genres, du bon film d’horreur qui tâche à la comédie potache. Il est un "vieux de la vieille" d’AlloCiné, journaliste au sein de la Rédaction depuis maintenant plus de deux décennies passionnées. "Trop vieux pour ces conneries" ? Ô grand jamais !

    Le classique SF "Mad Max" fête aujourd'hui les 40 ans de sa sortie française. L'occasion de replonger dans le film post-apocalyptique de George Miller afin d'y déceler quelques détails cachés.

    Warner Bros. France

    Mad Max, classique SF voyant s'opposer motards hors-la-loi et policiers Interceptor qui tentent de triompher de la vermine au volant de voitures aux moteurs surgonflés, fête aujourd'hui le quarantième anniversaire de sa sortie hexagonale. A cette ocassion, on repart sur les autoroutes désertées d'une Australie méconnaissable pour vous révéler quelques détails cachés du film post-apocalyptique de George Miller, qui révéla Mel Gibson au grand public.

    Mad Max
    Mad Max
    Sortie : 13 janvier 1982 | 1h 25min
    De George Miller
    Avec Bertrand Cadart, David Bracks, Mel Gibson
    Presse
    4,0
    Spectateurs
    3,7
    louer ou acheter

    Ils se connaissent très bien !

    L'acteur australien Steve Bisley, qui incarne le personnage de Goose dans Mad Max, connaissait très bien Mel Gibson au moment du tournage. La raison est simple : les deux hommes, dans la vraie vie, ont été... colocataires ! C'est ainsi Goose qui aurait encouragé Mel Gibson à passer les auditions pour le rôle principal du film post-apocalyptique.

    Une affiche... sans Max !

    Saviez-vous que le personnage qui illustre l'affiche de Mad Max n'était pas Max ? Il s'agit en effet du fameux Jim Goose, incarné par Steve Bisley. Tout au long du film, Max ne porte en effet jamais le type de casque et de protections que l'on peut voir sur le poster. A noter enfin, pour conclure le chapitre "Goose", que l'on peut distinguer sur la moto de ce dernier un autocollant représentant une oie (oie se traduisant "goose" en anglais).

    Un petit clin d'oeil à Kubrick

    George Miller a adressé un petit clin d'oeil à Stanley Kubrick dans son Mad Max. Les lunettes portées par le personnage de Cundalini, joué par Paul Johnston, sont en effet une référence évidente à Lolita. Rayon influences, on notera enfin que les mouvements de caméra montés sur des voitures sont inspirés des films Train d'enfer et Les Voitures qui ont mangé Paris.

    Rock'n'roll !

    Dans le long métrage Mad Max, pas mal de choses que dit le personnage de Nightrider à travers la radio sont... des paroles de la chanson Rocker du groupe AC/DC ! On rappellera que le célèbre groupe de hard-rock est australien, ceci expliquant sans doute cela.

    Un cuir rare

    Dans le Mad Max de George Miller, seuls deux comédiens portent du cuir véritable : Mel Gibson et Steve Bisley. Les autres costumes sont des faux et il possible de le remarquer à l'écran en étant très attentifs, puisque de nombreux pantalons, de moins bonne qualité que du vrai cuir, ont été déchirés.

    Un hôpital qui rappelle quelqu'un...

    L'hôpital que l'on voit dans Mad Max répond au nom de St. George's Hospital, un petit clin d'oeil que le réalisateur George Miller s'est lui-même adressé. Il faut dire que le cinéaste australien connaît bien ce type d'établissement, lui qui était médecin urgentiste avant de se lancer dans le monde du septième art. A noter que George Miller s'est également servi de son expérience médicale pour baptiser son héros : Rockatansky est un nom dérivé de la procédure Rokitansky, utilisée afin d'ôter les organes humains au moment d'une autopsie.

    D'un film à l'autre

    L'acteur Hugh Keays-Byrne, qui incarne le personnage de Toecutter dans Mad Max, présente la particularité de s'être illustré dans un autre volet de la saga post-apocalyptique de George Miller. Le Britannique, disparu en décembre 2020, interprète en effet dans Mad Max: Fury Road le méchant Immortan Joe. Dans le premier Mad Max, celui qui a suivi une formation classique de théâtre s'amuse à changer régulièrement d'accent, manière pour lui d'illustrer la folie de son personnage.

    Un tatouage pas anodin

    Dans Mad Max, la plupart des membres du gang arborent un tatouage représentant la lettre grecque Phi. Il s'agit de la première lettre du mot grec "fonias", qui signifie tueur. Preuve de l'exactitude de cette théorie : le personnage de Johnny, incarné à l'écran à l'écran par Tim Burns, n'a pas ce tatouage au début du film mais il l'a sous l'oreille après avoir donné la mort à un officier de police. Notons enfin que ce tatouage est également un petit clin d'oeil aux origines grecques de George Miller.

    A qui est ce van ?

    Dans la scène d'ouverture de Mad Max, on peut voir un van bleu. Un véhicule qui n'est autre que celui du réalisateur George Miller. A noter également que les voitures de polices sont des vraies, à l'exception toutefois de la Ford Falcon noire de Mad Max. Cette dernière est un modèle très rare, vendu uniquement en Australie entre 1973 et 1976.

    Un petit caméo pour finir

    James McCausland, co-scénariste de Mad Max, effectue un petit caméo dans le long métrage. C'est en effet lui qui apparaît vêtu d'un tablier rayé devant un "Diner".

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