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    Ces films des années 80 ont fait 1 million d'entrées... mais tout le monde les a oubliés
    Corentin Palanchini
    Passionné par le cinéma hollywoodien des années 10 à 70, il suit avec intérêt l’évolution actuelle de l’industrie du 7e Art, et regarde tout ce qui lui passe devant les yeux : comédie française, polar des années 90, Palme d’or oubliée ou films du moment. Et avec le temps qu’il lui reste, des séries.

    Découvrez une sélection de films passablement oubliés aujourd'hui et qui ont pourtant atteint 1 million d'entrées au box-office français lors de leur sortie durant les années 80.

    UIP

    Découvrez ces films sortis dans les années 80 ayant passé le million d'entrées en France et que l'on a peut-être un peu oubliés. Il va de soi que chaque cinéphile n'"oublie" pas les mêmes films et peut-être certains d'entre eux vous seront-ils familiers, mais il s'agit globalement de titres que la majorité du public ne connaît pas, ou plus.

    Notre sélection comprend en moyenne deux films par année de 1980 à 1989, même si d'autres auraient pu figurer comme The Rose, Yol, la permission, L'AdditionAldo et Junior ou On ne meurt que deux fois.

    Aldo et Junior
    Aldo et Junior
    Sortie : 11 avril 1984 | 1h 45min
    De Patrick Schulmann
    Avec Aldo Maccione, Andréa Ferréol, Riton Liebman
    Spectateurs
    1,9

    A nous les garçons (1985)

    1 016 144 entrées Depuis le succès assourdissant de son À nous les petites Anglaises ! en 1976 (5,7 millions d'entrées !), Michel Lang s'est retrouvé propulsé et a quasiment tourné un film par an de 1977 à 1982. Neuf ans après son premier succès, il revient avec une sorte de suite symbolique, À nous les garçons, qui ne réalise pas le score de son prédécesseur.Le film permet cependant de repérer quelques débutants, parmi lesquels Franck Dubosc et Eric Elmosnino.

    L'Ascenseur (1984)

    1 329 418 entrées L'Ascenseur est le second long métrage de Dick Maas après Rigor mortis (1981), il raconte l'enquête d'un réparateur d'ascenseur pour élucider les morts inexpliquées qu'un de ses appareils semble causer un peu plus chaque jour. Une série B bien exécutée venue des Pays-Bas et Grand Prix au festival international du film fantastique d'Avoriaz à l'époque.

    Après la guerre (1989)

    1 430 796 entrées Suite au succès du Grand chemin en 1987 (plus de 3 millions d'entrées), le nouveau film de Jean-Loup Hubert était attendu. Ce sera Après la guerre, l'histoire, en 1944, d'un miltaire allemand déserteur et de deux enfants qui souhaitent retrouver leur mère. Leur rencontre par hasard va bouleverser leurs vies. Le metteur en scène fait tourner ses propres enfants, Antoine et Julien, et Richard Bohringer endosse avec émotion le rôle du soldat.

    Le Battant (1983)

    1 935 094 entrées Alain Delon réalise un film avec Alain Delon, coécrit et produit par Alain Delon. Malgré son succès en salles, Le Battant sera la dernière mise en scène de l'acteur. L'histoire est celle d'un truand sortant de prison et se faisant aider par un truand, qui n'est autre que celui qui l'a envoyé derrière les barreaux. Delon est épaulé à l'écran par Anne Parillaud (avec qui il avait tourné Pour la peau d'un flic), François Périer en chef mafieux et Pierre Mondy en enquêteur pas comme les autres.

    Chorus Line (1986)

    1 002 781 entrées Footlose et Purple Rain viennent de sortir lorsque Richard Attenborough sort Chorus Line, qui explore les coulisses d'un show musical de Broadway à travers les étages des auditions du casting. Attenborough est alors auréolé du succès de Gandhi et Un pont trop loin. Ce film, adapté d'une comédie musicale de Broadway, décevra le public et la critique, mais dépassera tout de même le million d'entrées en France. A noter que le metteur en scène chorégraphe de la pièce de fiction est interprété par Michael Douglas.

    Croque la vie (1981)

    1 083 491 entrées Cinquième long métrage de Jean-Charles TacchellaCroque la vie chronique les mésaventures dans les années 70 de trentenaires qui refusent de grandir. On retrouve au casting Carole LaureBrigitte Fossey et Bernard Giraudeau.

    Docteurs in Love (1982)

    1 092 743 entrées Parmi les curiosités oubliées de beaucoup, il y a le premier long métrage de Garry Marshall (oui, celui de Pretty Woman, Frankie & Johnny ou encore Happy New Year. Réunissant Michael McKean (Chuck dans Better Call Saul) et Sean Young (Blade Runner, Ace Ventura), Docteurs in Love parodie les soaps médicaux.

    Golden Child (1987)

    1 117 382 entrées Toute ressemblance avec l'affiche du Flic de Beverly Hills 2 qui sortait quelques mois plus tard en France est purement fortuite... ou pas ! Toujours est-il qu'Eddie Murphy incarne ici le policier Chandler Jarrell, chargé de retrouver un enfant sacré doté de pouvoirs magiques. Il apprend alors qu'il est "l'Elu" et que sa mission est d'une importance vitale. Golden Child, l'enfant sacré du Tibet n'est clairement pas la plus connue des comédies portée par Murphy, mais elle offre tout de même l'occasion de voir Charles Dance (Tywin Lannister de Game of Thrones) incarner le "sataniste" Sardo Numspa". Un film signé par Michael Ritchie (Votez McKay).

    Les Loups entre eux (1985)

    1 047 597 entrées Spécialiste du polar solide, José Giovanni réunit autour de lui Claude Brasseur, Niels Arestrup, Jean-Hugues AngladeGérard Darmon et Daniel Duval pour un film d'aventure : Les Loups entre eux. Il s'agit pour une petite équipe de récupérer un général enlevé détenant les secrets de toute la défense de l'OTAN en Méditerranée. Classique dans sa construction narrative, le film possède un dénouement surprenant. A noter que ce long métrage n'a aucun rapport avec le film d'espionnage Les Loups entre eux, sorti en 1936 avec Roger Duchesne et Jules Berry.

    Malevil (1981)

    1 432 881 entrées Après L'Alliance et L'Argent des autresChristian de Chalonge sort un film étonnant, situé après une explosion nucléaire et dont les habitants d'un petit village français semblent les derniers survivants. Adaptant le roman de Robert Merle, Chalonge et son directeur photo Jean Penzer proposent une image soignée retranscrivant efficacement l'aspect "post-apo" du film. Et l'on retrouve au casting Michel Serrault, Jacques DutroncJacques Villeret ou encore Jean-Louis Trintignant, ce qui ne gâte rien !

    Pile ou face (1980)

    1 194 710 entrées

    L'association Philippe NoiretMichel Serrault dans une réalisation de Robert Enrico et un scénario coécrit et dialogué par Michel AudiardPile ou face raconte l'enquête sur la mystérieuse mort de Madame Morlaix, une femme tombée par la fenêtre de son immeuble. Convaincu que son décès n'est pas accidentel, l'inspecteur soupçonne très fortement le mari de cette dernière, un comptable ennuyeux.

    Le Proviseur (1988)

    1 194 334 entrées Si l'affiche a l'air de vendre une comédie cool et ravageuse, Le Proviseur est pourtant l'inverse : une comédie dramatique teintée de polar. James Belushi incarne un très mauvais professeur nommé proviseur d'un lycée où règne la terreur, entre gangstérisme, violences et trafic de drogues. Michael Wright joue la "petite frappe" qui conteste son autorité sans prendre de gant et Christopher Cain (qui va tourner l'année suivante Young Guns) assure la mise en scène.

    Tendres cousines (1980)

    1 430 208 entrées

    Avec Tendres cousines, le réalisateur David Hamilton (Laura ou les ombres de l'été) propose un film à tendance érotique adaptant un roman de Pascal Lainé et racontant l'histoire d'amour entre deux cousins (un garçon, une fille, tous deux adolescents).

    Tête à claques (1982)

    1 874 037 entrées Durant les années 80, Francis Perrin est un acteur "bankable" après Le Roi des cons qui est un grand succès (1981, 1,87 millions). Tête à claques suit l'année suivante, film que Perrin met lui-même en scène à la façon, une décennie plus tôt, d'un Pierre Richard. Le succès de Perrin durera toutefois moins longtemps que celui de son prédécesseur. Après Le Joli coeur (1984, 1,68 millions), les sorties de Ça n'arrive qu'à moi (1985) et Le Débutant (1986) ne franchissent pas le million et Perrin ne repassera plus derrière la caméra pour le grand écran.

    Tonnerre de feu (1983)

    1 679 052 entrées Juste après avoir fait tourner Richard Dreyfuss dans C'est ma vie, après tout, le cinéaste britannique John Badham s'offre l'autre star des Dents de la mer : Roy Scheider. Dans Tonnerre de feu, un pilote d'hélicoptère est témoin du meurtre d'une femme et décide de mener son enquête. En parallèle, on lui demande de tester un nouvel engin dernier cri prévu pour surveiller les foules pendant les Olympiades. Au fur et à mesure de ses recherches, il comprend que l'assassinat pourrait être lié à la compétition sportive...

    Un monde sans pitié (1989)

    1 034 981 entrées Un monde sans pitié est le premier long métrage d'Eric Rochant (Mafiosa, Le Bureau des légendes), qui marque aussi la première participation à l'écriture d'Arnaud Desplechin. Cette histoire d'amour portée par Hippolyte Girardot et Mireille Perrier présente la rencontre entre un homme avec un poil dans la main certain et une jeune femme qui est son contraire et extrêmement bosseuse. De ce postulat plutôt direct part un film fait de nuances et de personnages bien croqués tous passionnants.

    Soleil de nuit (1986)

    1 206 422 entrées Le futur réalisateur des Princes de la ville ou de L'Associé du diableTaylor Hackford, pour un film sur lequel on ne l'attendait pas forcément. Soleil de nuit raconte le parcours de Nikolai Rodchenko, ancien danseur-étoile ayant fuit la Russie et contraint d'y retourner lors d'une tournée internationale. Il va demander l'aide d'un Américain pour repasser à l'ouest. Il met à l'affiche deux réels artistes et danseurs : Gregory Hines et Mikhail Baryshnikov dans des numéros imparables et très bien filmés.

    Souvenirs souvenirs (1984)

    1 175 428 entrées Souvenirs, souvenirs est le premier long métrage d'Ariel Zeitoun, qui signera plus tard Yamakasi. Il offre l'un de ses premiers rôles en tête d'affiche à Christophe Malavoy. On retrouve au casting des vétérans comme Annie Girardot, Philippe NoiretMarlène Jobert ou Claude Brasseur. Le film raconte l'histoire d'un chanteur revenant de son service militaire et cherchant à percer avec un nouveau nom.

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