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    Black Mirror : Ces six fois où la série nous a laissés bouche bée

    La force de Black Mirror, anthologie créée par Charlie Brooker, c'est ses histoires profondément humaines mais aussi, ses retournements de situation inattendues et terriblement efficaces. La preuve par six.

    Les 6 nouveaux épisodes de Black Mirror sont disponibles sur la plateforme Netflix depuis le 21 octobre. (Re)Découvrez la bande-annonce :

     

    Attention, ce diapo contient des spoilers sur les trois saisons de Black Mirror. Passez votre chemin si vous n'avez pas vu la totalité des épisodes.

    Saison 1 épisode 1 : l’hymne nationale

    "L’hymne nationale", premier épisode de Black Mirror diffusé en 2011, est surement le plus captivant… et le plus dérangeant : pour pouvoir faire libérer la Princesse, le Premier Ministre britannique accepte d’avoir des relations sexuelles avec un porc en direct à la télévision. Quelles pouvaient bien être les revendications du kidnappeur ? De l’argent ? Une libération de prisonniers ? Absolument pas. Les dernières minutes de l’épisode nous apportent la réponse : cet événement a été mis en scène par un artiste qui souhaitait réaliser… une performance artistique unique, "l'oeuvre d’art du 21ème siècle."

    Saison 2 épisode 2 : la chasse

    "La chasse" nous offre l’une des chutes les plus inattendues de la saison 2 : alors que tout au long de l’épisode nous suivons une inconnue amnésique qui s’est réveillée dans une ville dont les habitants cherchent à la tuer, nous découvrons à la fin qu’elle est la victime d’un jeu visant à la punir. Elle est en effet accusée d’avoir kidnappé puis tué une fillette et d’avoir filmé la scène avec son téléphone. Glaçant.

    Saison 2 épisode 4 : Blanc comme neige

    Dans cet épisode de Noël, Charlie Brooker nous a mitonné un huis clos intense entre Jon Hamm et Rafe Spall. Alors que les deux hommes se racontent leur passé et les raisons pour lesquelles ils se retrouvent tous deux dans cette maison, on comprend à la fin de l’épisode qu'ils évoluent dans une réalité virtuelle où le personnage joué par Hamm doit convaincre le second d’avouer un crime qu’il a commis.

    Saison 3 épisode 2 : Playtest

    Dans cet épisode horrifique, Brooker s’interroge sur les dangers des jeux à réalité augmentée, de plus en plus communs dans notre société. Quand commence le rêve et où s’arrête la réalité ? Dans "Playtest", Wyatt Russell accepte de participer à une expérimentation. Alors que les scientifiques l’emmènent dans des niveaux de plus en plus profonds, le jeune homme devient fou et veut s’extirper de l’expérience. Quand il y parvient et qu’il rentre chez lui, le téléspectateur comprend qu’il est mort dès le début de l’expérience et que le jeu est devenu sa nouvelle réalité...

    Saison 3 épisode 3 : Tais-toi et danse

    Le scénario de "Tais-toi et danse" se déroule dans un monde si proche de nous qu’il nous met mal à l'aise. Mais ce qui nous étonne le plus, c’est son cynisme et son dénouement final : Kenny et Hector doivent suivre des instructions de mystérieuses personnes qui ont piraté leur ordinateur et menacé de tout divulguer. Si les deux hommes ont suivi toutes les règles (braquage, vol, meurtre), tous leurs secrets sont révélés et leurs vies ruinées. Mais surtout, l'épisode nous offre un retournement inattendu lorsque l'on découvre le vrai visage de Kenny - pour lequel on avait de l'empathie - et son penchant pour la pédophilie.

    Saison 3 épisode 4 : San Junipero

    Charlie Brooker nous avait promis des épisodes déroutants dans la saison 3, c’est pari réussi avec "San Junipero". De quoi ça parle ? D’une histoire d’amour entre deux jeunes femmes (jouées par Gugu Mbatha-Raw et Mackenzie Davis) qui débute en 1987. Étonnant quand on sait que la série s'inscrit toujours dans un futur plus ou moins proche. Et pourtant, l'épisode change le jeu dans un twist dont seul le scénariste a le secret : San Junipero est en réalité un paradis virtuel où les personnes arrivant au bout de vie peuvent télécharger leur esprit, telle la transcendance pour ainsi, ne jamais mourir. Black Mirror dans toute sa splendeur.

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