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    The OA : La mystérieuse série Netflix en 8 moments de grâce
    Chaïma Tounsi-Chaïbdraa
    Chaïma Tounsi-Chaïbdraa
    -Journaliste streaming
    Experte en binge-watching et plateformes de streaming, Chaïma Tounsi s’amuse tous les soirs à zapper sa télécommande sur Netflix, Disney+, Canal+...

    Mystérieuse, surprenante et envoûtante, la série Netflix The OA – co-créée par Zal Batmanglij et Brit Marling – nous entraîne dans un monde contemplatif et parfois mystique. Retour sur huit moments de grâce où elle nous a bouleversés.

    Cet article contient bien évidemment quelques spoilers sur la saison 1 de The OA. Si vous n’avez pas encore vu la série, passez votre chemin. Pour les autres, c’est le moment de s’y replonger…

     

    1- Les retrouvailles

    Si The OA nous raconte l’histoire d’un kidnapping, c’est avant tout l’humain qui est cœur du récit, nos relations aux autres et comment survivre dans une société parfois fermée à la beauté du monde. En une scène, celle des retrouvailles entre Prairie et ses parents après 7 ans d’absence, The OA vise juste. La jeune femme, qui était aveugle et qui a retrouvé la vue, les voit pour la première fois.

    Khatun

    Contemplative et parfois fantasmagorique, The OA nous entraine un monde de rêveries, comme cette fois où la jeune Prairie décède et revient d’entre les morts, privée de sa vue. Elle y rencontre Khatun, une déesse étrange. Une image pleine de beauté et de grâce que le spectateur regarde émerveillé. On ne demande qu’une chose : y retourner au plus vite.

    La scène dans le métro

    La musique joue un rôle déterminant dans la série, elle vient bouleverser nos sens, nous émerveiller et nous offre une certaine expérience sonore. Lorsque Prairie (étonnante Brit Marling) joue du violon dans le métro de New York, le charme opère et interpelle même l’oreille de Hap, le scientifique campé par Jason Issacs qui étudie les survivants d’EMI (expérience de mort imminente).

    La découverte du 1er mouvement

    The OA atteint un nouveau sommet dans l’étrange lorsque Prairie revient d’une EMI et entreprend des mouvements avec ses bras et son corps. Une scène d’une rare beauté qui nous déroute et qui demande au spectateur d’avoir foi en ce personnage qui tangue parfois vers la folie et dont la véracité du récit est mise à l’épreuve durant toute la saison 1.

    Homer et Prairie

    L’amour qui transcende tout… Durant leurs 7 années de captivité, Prairie et Homer (Emory Cohen) ont développé une connexion forte alors même… qu’ils ne se sont jamais touchés. Cette scène, où leurs mains se rejoignent est forte en émotion. Mais une question demeure : Homer existe-t-il ou est-ce une invention de l’esprit torturé de Prairie ?

    La renaissance

    Si The OA a flirté avec le surnaturel et le fantastique, l’épisode 5 est déterminant dans la mythologie de la série. On comprend enfin l’utilité des mouvements : celui de guérir et de sauver. Ainsi, sous nos yeux, Scott (Will Brill) revient d’entre les morts, alors que le sang reflue vers son corps aux rythmes des gestes d’Homer et Prairie. Un moment puissant et inattendu qui change la donne.

    Les anneaux de Saturne

    Mais où vont les victimes d’EMI lorsqu’elles meurent pendant quelques minutes ? Dans un univers parallèle ? Dans l’épisode 6, Hap intercepte un son lors de l’EMI de Prairie : on y entend les anneaux de Saturne… Une révélation qui transcende un peu plus les limites de la série et nous qui invite à ouvrir notre esprit à l’impossible. Et si elle pouvait voyager à travers les astres ?

    La réunification

    "Si j’ai réussi à survivre, c’est parce que je n’étais pas seule". Prairie aura réuni autour d’elle un groupe éclectique de personnes issues de milieux différents et de groupes différents. Absorbant leurs problèmes et en leur offrant un but, elle les a sauvés. The OA est avant tout une histoire humaine, de courage et d’unité sublimée par cette scène et cette musique si merveilleuse.

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