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    Les visages de Jonathan Rhys-Meyers, le nouvel antagoniste de Vikings

    Monarque ambigu, séducteur opportuniste, star du rock, fanatique religieux.. Jonathan Rhys-Meyers a incarné des rôles tous plus différents les uns que les autres. A l'occasion de son arrivée majeure dans "Vikings", retour sur tous ses visages.

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    "Michael Collins" (1996)

    Repéré dans une salle de billard, Jonathan Rhys Meyers, qui n'est alors qu'un jeune homme turbulent, aurait pu rester à jamais dans l'ombre. Après avoir été recalé au casting de La guerre des boutons, ça recommence, il est en effet à deux doigts d'abandonner. Finalement, il retente sa chance et décroche son premier petit rôle dans Un Homme sans importance puis un rôle plus marquant dans Michael Collins. Il y interprète le jeune assassin du célèbre leader irlandais interprété par Liam Neeson. Son visage si particulier et presque animal est enfin introduit au public...

    "Velvet Goldmine" (1998)

    Issu d'une famille de musiciens et lui-même amoureux de musique, Rhys Meyers se devait de plonger en pleine mélodie à un moment donné de sa carrière. C'est en 1998 qu'il commence à mêler ses deux passions, en jouant dans Velvet Goldmine, première brique d'une belle liste de rôles musicaux à venir. Immergé en plein glam rock, il se met dans la peau de Brian Slade, une star inspirée du personnage de Ziggy Stardust et de David Bowie, et chante plusieurs titres du film. Réalisé par Todd Haynes, ce dernier est, depuis, devenu culte.

    "Chevauchée avec le diable" (1999)

    En 1999, Jonathan Rhys Meyers collabore avec le réalisateur Ang Lee dans Chevauchée avec le diable, un long-métrage sur la guerre de Sécession. Cheveux au vent et visage fermé, véritable chien fou en roue libre, l'acteur se métamorphose en un Bushwhacker détestable qu'on ne peut toutefois pas s'empêcher d'aimer. L'un de ses premiers rôles de vilains dans une très longue liste !

    "Titus" (1999)

    C'est pour les besoins d'un film à costumes que l'acteur est appelé en 1999. Dans cette adaptation de la pièce sanglante de William Shakespeare, il joue l'un des terribles fils de Jessica Lange. Descendant violent aux allures de rock star, il incarne la violence et le baroque à l'état pur à l'instar de tous les personnages de ce film qui mixe éléments modernes et éléments historiques.

    "Gormenghast" (2000)

    En 2000, Jonathan Rhys Meyers accepte son premier rôle à la télévision, un format qu'il affectionnera ensuite de plus en plus. Adaptée de la série de romans écrite par Mervyn Peake, cette minisérie en quatre épisodes se déroule dans un royaume imaginaire. A nouveau, l'acteur est choisi pour incarner un rôle ambigu, celui de Steerpike, le vilain de Gormenghast. Un antihéros immoral et bourré d'ambition qui veut accéder au trône à la place de l'héritier légitime : un autre méchant qu'on adore détester...

    "Joue-la comme Beckham" (2002)

    En 2002, le public découvre l'acteur dans un registre plus léger dans le film Joue-la comme Beckham. Entraîneur d'une équipe de foot féminine, il coache Keira Knightley et tombe sous le charme de Parminder Nagra. De quoi le voir enfin sourire sincèrement dans un rôle où il n'a pas une idée malsaine derrière la tête.

    "Vanity fair, la foire aux vanités" (2005)

    Loin des sympathiques terrains de foot de Joue-la comme Beckham, Meyers retrouve un monde de costumes, d'ambition et de bassesses dans Vanity fair, la foire aux vanités. Si l'intrigue du film déçoit une bonne partie de la critique, les costumes et la représentation de l'époque parviennent à séduire...

    "Alexandre" (2005)

    Si la contribution de Jonathan Rhys Meyers au projet Alexandre ne changera pas la carrière du comédien - il n'y tient qu'un rôle très secondaire - elle laisse derrière elle une petite anecdote. Entre Oliver Stone et Rhys Meyers, c'est en effet une bien drôle d'histoire. Alors qu'il n'a que 18 ans, le comédien irlandais passe une audition avec le célèbre réalisateur pour le film U-Turn, ici commence l'enfer. Il saccage sa propre audition en déclarant à Stone que son scénario est une "merde". Pour autant, quelques années plus tard, Stone semble avoir oublié cette histoire et le rappelle pour Alexandre. De cette expérience, Meyers garde un souvenir plutôt amer. Il déclarera même, dans une interview, avoir accepté le projet (définitivement maudit sur tous les points) à cause de U-Turn mais avoir ensuite regretté son choix.

    "Match Point" (2005)

    En 2005, Jonathan Rhys Meyers obtient enfin la consécration qu'il mérite. Dans Match Point, Woody Allen lui offre un rôle à la mesure de sa démesure, à la hauteur de son ambiguité et lui permet de montrer toutes les nuances de sa palette aux côtés d'une fantastique Scarlett Johansson. A ce jour, ce rôle d'ambitieux amoureux dont les choix détermineront la vie, est l'un de ses plus beaux rôles au cinéma.

    "Elvis" (2005)

    2005 est décidément une belle année pour l'acteur puisque, cette année-là, il tente le grand saut : incarner une légende. Comme il est pratiquement impossible pour une actrice de ne pas subir de critiques lorsqu'elle ose incarner l'icône Marilyn, prétendre pouvoir incarner le King Elvis est une montagne toute aussi compliquée à gravir. Et pourtant, Rhys Meyers accepte le pari et campe le King, de ses jeunes années à sa conquête de la gloire et au statut d'immortel, à l'occasion de cette minisérie de quatre épisodes. Sa prestation est saluée et, au passage, il remporte un Golden Globe...

    "Mission: Impossible III" (2006)

    Après ses quelques belles productions d'envergure et de qualité, Rhys Meyers obtient finalement un rôle dans un blockbuster (si on évince Alexandre pour les raisons préalablement citées) lorsqu'il rejoint Mission: Impossible III en tant que membre de l'équipe d'Ethan Hunt (Tom Cruise). Réalisé par J.J. Abrams, ce nouvel opus est un succès au box-office américain (beaucoup moins en France) et parvient dans le même temps à séduire la critique.

    "Les Tudors" (2007 - 2010)

    En 2007, Jonathan Rhys Meyers retrouve le petit écran pour ce qui deviendra sa plus longue aventure à ce jour. Dans la saga des Tudors, signée du futur créateur de Vikings, il incarne le troublant et fascinant Henry VIII, roi d'Angleterre, dévoreur de femmes, homme d'esprit, obsessionnel, manipulateur manipulé, mégalomaniaque impitoyable et plein d'insécurité, qui va sévir sur Showtime durant quatre saisons. L'un des rôles de sa vie. L'après sera un peu plus compliqué...

    "August Rush" (2007)

    Nouvelle incursion musicale pour l'acteur. Dans ce drame sensible et musical, Jonathan Rhys Meyers interprète le rôle d'un chanteur guitariste qui se trouve être également, sans le savoir, le père d'un garçon (interprété par un tout jeune Freddie Highmore). A l'occasion d'August Rush, il interprète lui-même les quelques chansons de son personnage.

    "From Paris with Love" (2010)

    Allumé par la critique et flop au box-office, From Paris with Love, film d'action franco-américain, a lui aussi partagé bon nombre de spectateurs. Tout comme les fans de Jonathan Rhys Meyers.

    "Dracula" (2013)

    Lancée en 2013 aux Etats-Unis, Dracula, nouvelle incursion dans l'univers du classique de Bram Stoker, aurait dû marquer le retour de Rhys Meyers dans un rôle de premier plan à la télévision. Malheureusement, NBC annule sa série très sexy et gore au bout d'une seule saison.

    "The Mortal Instrument : la Cité des ténèbres" (2013)

    A la même période, l'acteur souffre d'un nouvel échec avec The Mortal Instruments : La Cité des ténèbres dans lequel il joue l'antagoniste principal. Adapté du premier tome de la saga littéraire fantastique The Mortal Instruments, le film ne rencontre pas le succès escompté. La franchise espérée avec les romans de Cassandra Clare ne voit donc pas le jour...

    "Stonewall" (2016)

    Nouveau visage rétro, mais cette fois militant, pour l'acteur avec Stonewall qui s'inspire des véritables événements du 28 juin 1969 survenus dans un bar où la communauté LGBT se retrouvait. Dans ce film réalisé par Roland Emmerich, Meyers joue un membre de la Mattachine society, l'une des associations américaines à l'origine du mouvement de libération des droits homosexuels aux Etats-Unis. Il se rapproche alors du jeune héros campé par Jeremy Irvine. 

    "Racines" (2016)

    C'est de nouveau à la télévision - et dans un rôle aussi monstrueux qu'ambigu - que Jonathan Rhys Meyers retrouve enfin les faveurs de la critique. Dans Racines, remake de la minisérie culte de 1977 qui suit l'histoire d'une famille d'esclaves afro-américains sur plusieurs générations, il incarne l'esclavagiste Tom Lea... 

    "London Town" (2016)

    En 2016, l'acteur est également revenu sur le devant de la scène britannique avec un nouveau rôle de chanteur culte : celui de Joe Strummer, le mythique leader des Clash ! Malheureusement, London Town n'est pas encore sorti en France...

    "Vikings" (2017 - )

    Le nouveau rôle majeur de Jonathan Rhys Meyers ? Aperçu à la toute fin de la saison 4, l'acteur est en tout cas LE nouveau visage de l'univers brutal de Vikings, série qui est d'ailleurs celle de son mentor, Michael Hirst, le créateur des Tudors. Dans cette saison 5, la première sans Ragnar Lodbrok, il incarne, non pas un Viking, mais Heahmund, un évêque guerrier qui combat les païens aux côtés du nouveau Roi du Wessex. Redoutable combattant, l'homme d'église intrigue Ivar, le fils le plus féroce de Ragnar, qui finit par le capturer tout en espérant le voir combattre à ses côtés dans la guerre qu'il compte mener à Kattegat contre Lagertha. Mais, attention un Rhys-Meyers cache toujours un double visage...

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