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    Life Sentence : que vaut la nouvelle série avec Lucy Hale, la star de Pretty Little Liars ?

    Moins d'un an après la fin de "Pretty Little Liars", Lucy Hale est déjà de retour à la tête de la nouvelle série "Life Sentence", qui débutait hier aux États-Unis sur la CW. Une dramédie familiale pas révolutionnaire mais qui fait du bien.

    The CW Network

    De quoi ça parle ?

    Stella, une jeune femme atteinte d'un cancer en phase terminale, apprend qu'elle n'est finalement pas condamnée après avoir vécu durant des années comme si elle allait mourir. Mais son bonheur est de courte durée puisqu'elle découvre bientôt que sa famille a passé 10 ans à lui mentir pour la protéger. Le plus dur commence alors pour elle...

    Ça ressemble à quoi ?

    Tous les mercredis depuis le 7 mars sur The CW. Contactée par nos soins, Warner nous a confirmé que la série n'a pas encore été achetée en France.

    Ça vaut le coup d'oeil ?

    Bien que Pretty Little Liars pourrait prochainement renaître sous une autre forme par le biais d'un spin-off, The Perfectionists, actuellement en développement du côté de Freeform, l'aventure est en tout cas bel et bien terminée pour les quatre actrices principales de la série phénomène, après sept saisons passées dans la peau d'Hanna, Spencer, Emily et Aria. Il est donc temps maintenant pour les ex-stars du teen drama de rebondir, et Lucy Hale est la première à faire son grand retour sur le petit écran, moins d'un an après la fin des aventures des liars, avec la nouveauté Life Sentence, qui débutait hier soir aux États-Unis sur la CW , juste après Riverdale.

    Dans un genre tout autre que Pretty Little Liars (oubliez le méchant "A", ses masques, poupées creepy à souhait, et autres stratagèmes tirés par les cheveux), Life Sentence, créée par Erin Cardillo et Richard Keith (Significant Mother), est évidemment destinée aux fans de Lucy Hale, mais aussi et surtout aux amateurs de dramédies familiales dans la lignée de Life Unexpected ou de Chasing Life. Avec cette dernière, diffusée sur ABC Family de 2014 à 2015, Life Sentence partage d'ailleurs la thématique du cancer... mais avec un twist plutôt réussi. En effet, Stella, l'héroïne de 23 ans campée par Hale, a passé des années à penser qu'elle allait mourir à cause du cancer en phase terminale dont elle souffrait, mais finit par découvrir durant les premières minutes du pilote qu'elle est finalement subitement guérie. Un bouleversement qui lance la série et touche tout autant Stella que les membres de sa famille, qui ont vécu au rythme de sa maladie durant toutes ces années et lui ont caché beaucoup de choses pour l'épargner.

    Annette Brown/The CW

    Disons-le tout de suite : sur la base de son premier épisode, cette nouvelle série de la CW n'a rien de révolutionnaire et ne marquera probablement pas l'histoire de la télévision. Mais sa réussite tient à sa fraîcheur, à son côté feel-good, et à son pitch, qui se joue des romances larmoyantes sur le thèmes du cancer (du style du Temps d'un automne ou de Sweet November - un film que Stella se repasse d'ailleurs en boucle) en faisant du sursis accordé à Stella l'élément déclencheur d'une bonne dose de comédie, d'optimisme, et d'une série de révélations alternant entre le comique et le touchant.

    Côté casting, Lucy Hale, qui peinait à impressionner dans Pretty Little Liars (la faute à un personnage et à des textes qui n'aidaient pas vraiment), trouve ici un rôle comme qui lui va comme un gant et impressionne plutôt tout au long des 42 minutes de ce pilote. On notera également la présence des excellents Gillian Vigman (New Girl) et de Dylan Walsh (Nip/Tuck) dans le rôle des parents de Stella, qu'on espère voir davantage développés dans les prochains épisodes, tandis qu'Eliott Knight, vu récemment dans American Gothic, prête ses traits à Wes, le jeune homme que Stella a épousé sur un coup de tête en se pensant condamner et qu'elle va devoir apprendre à connaître un peu mieux si elle veut que leur histoire puisse durer. Mais en ont-ils vraiment envie ? Ce qui est certain c'est que le charme qui se dégage de l'alchimie entre Lucy Hale et Elliot Knight nous pousse à espérer que ces deux-là finissent heureux, avec beaucoup d'enfants.

    Évidemment, tout n'est pas parfait dans cette nouvelle série et l'on pressent déjà que la petite originalité de son pitch pourrait très vite devenir sa faiblesse. Car au-delà de quelques épisodes, il est assez difficile d'imaginer comment elle pourrait ne pas tourner en rond sur la seule base des secrets que l'héroïne découvre un à un et des choix qu'elle a pu faire en se pensant condamnée et avec lesquels elle va devoir vivre dorénavant. Mais on lui laisse encore quelques épisodes pour nous surprendre. En espérant que la CW lui laissera le temps d'aller au bout des 13 épisodes de sa saison 1, quand on sait qu'elle a réalisé un très mauvais démarrage hier niveau audiences...

    Life Sentence

    Stella (Lucy Hale) et Wes (Elliot Knight).

    Life Sentence

    Stella (Lucy Hale).

    Life Sentence

    Stella (Lucy Hale) et son père, Paul Abbott (Dylan Walsh).

    Life Sentence

    Ida Abbott (Gillian Vigman), la mère de Stella.

    Life Sentence

    Stella et son mari Wes (Elliot Knight).

    Life Sentence

    Stella et Aiden, son frère (Jayson Blair).

    Life Sentence

    Elizabeth (Brooke Lyons), la soeur de Stella, et son mari Diego (Carlos PenaVega).

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