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    Happy Days fête ses 45 ans : 8 choses à savoir sur la comédie culte

    « Sunday, Monday, Happy Days... » on a tous fredonner ce générique, enfin pour les moins jeunes. Pour les autres, huit choses à savoir sur la série, où il est question de Robin Williams, de Ron Howard et de requins.

    CBS

    1. Le réalisateur de Solo : A Star Wars Story et du Da Vinci Code a d’abord été acteur

    Dans Joanie veut une voiture (saison 8, épisode 5), les Cunningham sortent du cinéma, après avoir vus The Music Man (de Morton DaCosta). L’occasion pour eux de débattre autour du personnage de Winthrop Paroo pour savoir s’il ressemble ou non à Richie enfant. A priori, rien de bien extraordinaire, sauf que l’enfant-acteur en question s’appelle Ronnie Howard.

    Avant d’être le réalisateur oscarisé d'Apollo 13Ron Howard a débuté de l’autre côté de la caméra. Il figure même parmi les rares enfants-stars à ne pas avoir été dévoré par l’ogre hollywoodien. Quand il apparaît pour la première fois sous les traits de Richie, sa carrière est déjà longue d’une quinzaine d’années. Il quittera la série en 1980 pour se consacrer à la réalisation (et aussi parce que sa calvitie débutait).

    2. Happy Days n’a pas été influencé par American Graffiti

    En 1973, soit un an avant la diffusion de Happy DaysRon Howard est à l’affiche du second film d’un jeune réalisateur : George Lucas. Il est coutume d’imaginer que c’est grâce à sa présence dans ce long métrage que le futur Richie Cunningham doit son rôle dans la série. Pourtant, en 1972, il figurait déjà dans un premier pilote refusé à l’époque et qui a alors intégré la série anthologique Love, American Style. Ecrit par Garry Marshall, c’est cet épisode que regardera George Lucas pour confirmer si le futur réalisateur du Da Vinci Code avait les épaules pour tenir le rôle de Steve.

    Grâce au succès de American GraffitiGarry Marshall a ressorti des cartons son projet de série et a pu le vendre à ABC, avec Ron Howard en tête d’affiche.

    3. Happy Days a donné naissance au concept du Jump the Shark

    Vous avez déjà entendu l’expression «Jump the shark » ce moment précis où une série part en vrille ? La non-mort de Sara Tancredi dans la saison 4 de Prison break, malgré sa tête dans un carton l’année précédente, c’est un jump the shark. Le second hélicoptère tombant sur Romano dans Urgences, c’est aussi un jump the shark. Le chien qui mange le futur coeur de Dan Scott dans les frères du même nom, c’est encore un jump the shark. Le rapport avec Happy Days ? Dans l’épisode Hollywood part 3 (5x03), Fonzie (Henry Winkler) décide de sauter au-dessus d’un requin en ski nautique. Pourquoi ? Parce qu’il le peut. Et sans quitter sa veste en cuir.

    Si sur le moment, la (ridicule) séquence n’a pas fait parlée d’elle, elle est depuis entrée dans la légende par l’intermédiaire de Sean Connolly en 1987 et Jon Hein alors animateur de radio. Ainsi une série se voit affublée de ce petit label lorsque les scénaristes, dans le but de se renouveler, finissent par faire n’importe quoi.

    4. Happy Days a aussi donné naissance au Chuck Cunningham Syndrome

    Le « Jump the Shark » n’est pas la seule marque que laissera la série dans l’histoire de la télévision. Happy Days peut se vanter d’être également l’inventeur du Chuck Cunningham Syndrome. Ne cherchez pas sur Doctissimo les symptômes de cette pathologie, elle ne touche que les protagonistes de séries. Et le patient zéro s’appelle… Chuck Cunningham. Quand une série cherche à se débarrasser d’un personnage, le plus souvent, elle le tue dans un accident de voiture, d’hélicoptère ou en mettant sa tête dans un carton (non, ça, ça ne fonctionne pas toujours). Le pauvre Chuck, lui, n’a pas eu le droit à autant de considération. Après 9 épisodes, il a tout simplement été oublié au bord de la route, zappé de la mythologie de la série, abandonné par des scénaristes peu inspirés par ce personnage devenu encombrant.

    Vous vous souvenez de Grandma Tanner dans La Fête à la Maison ? Ou encore de Mark dans Parks & Recreation ? Paige, la soeur du docteur Cox de Scrubs ? Et Heath dans The Walking Dead ? Normal, tous ces personnages ont succombé au Chuck Cunningham Syndrom et peuplent les limbes sérielles.

    5. Robin Williams a joué un extraterrestre dans la série

    Saison 5, épisode 22 : Richie prétend avoir vu une soucoupe volante et interviewé son occupant, un extraterrestre nommé Mork qui cherche à rentrer sur Ork, sa planète. Oui, il s’agit toujours de Happy Days. C’est la saison du jump the shark, les scénaristes ne semblent plus à ça près. Pour interpréter cet être venu d’ailleurs, la production choisira Robin Williams, alors peu connu à l’époque. Ses échanges avec Richie ou Fonzie sont proches de l’absurde, jouant efficacement avec le choc des cultures, dans un registre qui mêle comédie et performance. Le futur interprète de Madame Doubtfire improvise ses dialogues lors du tournage, leur apportant ce caractère bien singulier, aidé par sa voix qui semble par moment sous l’emprise de l’helium.

    Une apparition suffisamment remarquée pour que les scénaristes lui offre un retour la saison suivante, avant de lui donner sa propre série, Mork & Mindy.

    6. Happy Days a été tourné devant un public

    Si durant deux saisons, la série s’est construite bien à l’abris dans un studio en ponctuant ses bons mots de la fameuse laff box (ou boîte à rire) de Charley Douglass, à partir de la troisième, c’est devant un public que se tournera Happy Days. Devant le succès de la série, des essais ont été effectués sur trois épisodes pendant la seconde saison. Un résultat qui a poussé la production à s’orienter vers un tournage devant des spectateurs.

    7. Happy Days a failli être rebaptisé

    L’histoire des séries est ponctuée de personnages secondaires qui ont reçu les faveurs du public jusqu’à faire de l’ombre aux principaux. Sheldon de The Big Bang Theory, Barney Stinson de How I Met Your Mother pour les exemples les plus récents ont ainsi high jacké leur propre série. Mais bien avant eux, ce fut également le cas de Fonzie et Happy Days. Les producteurs n’avaient pas anticipé que le mauvais garçon au blouson de cuir noir allait accrocher autant les téléspectateurs. Devant l’enthousiasme et l’aspect fédérateur, il fut un temps envisagé de renommer la série en Fonzie’s Happy Days ou Fonzie. Mais les menaces de démission de Garry Marshall (le créateur) et Ron Howard ont poussé les producteurs à faire marche arrière.

    Malgré tout, Fonzie sera davantage mis en avant, notamment en le faisant loger chez les Cunningham à partir de la troisième saison.

    8. Happy Days a connu plusieurs spin-offs

    A l’époque on ne rebootait pas à tour de bras mais Hollywood n’hésitait pas à décliner. Happy Days est un tel succès que la tentation d’offrir aux spectateurs des spin-offs est trop forte. Laverne & Shirley seront les premières à voler de leurs propres ailes, dès janvier 1976 (Happy Days est alors au milieu de sa troisième saison). Centrée sur les deux amies parties travailler à Milwaukee (Wisconsin), la série est un succès et occupe les écrans américains pendant 8 saisons. Un destin plus doré que celui de Joanie Loves Chachi. Il faut dire qu’en 1982, l’aura de la série mère s’est déjà un peu éteinte et la perspective de voir les aventures musicales du couple n’engage pas beaucoup d’enthousiasme. Un contretemps pour Scott Baio (le Chachi du titre) qui retrouvera le public avec la sitcom Charles s’en charge. En 1978, c’est au tour de Mork l’extraterrestre (Robin Williams) d’avoir droit à sa série. Mork & Mindy débute le 14 septembre sur ABC et durera 4 saisons.

    Enfin il y a également un dessin animé : The Fonz and the Happy Days Gang. Produit par les studio Hanna-Barbera (Tom & Jerry, Satanas & Diabolo, Scooby-Doo,...), cette série de science-fiction plonge Fonzie, Richie et les autres à travers le temps. Henry Winkler et Ron Howard double leur version en celluloide pendant deux saisons.

    1. Le réalisateur de Solo : A Star Wars Story et du Da Vinci Code a d’abord été acteur

    Dans Joanie veut une voiture (saison 8, épisode 5), les Cunningham sortent du cinéma, après avoir vus The Music Man (de Morton DaCosta). L’occasion pour eux de débattre autour du personnage de Winthrop Paroo pour savoir s’il ressemble ou non à Richie enfant. A priori, rien de bien extraordinaire, sauf que l’enfant-acteur en question s’appelle Ronnie Howard. Avant d’être le réalisateur oscarisé d'Apollo 13Ron Howard a débuté de l’autre côté de la caméra. Il figure même parmi les rares enfants-stars à ne pas avoir été dévoré par l’ogre hollywoodien. Quand il apparaît pour la première fois sous les traits de Richie, sa carrière est déjà longue d’une quinzaine d’années. Il quittera la série en 1980 pour se consacrer à la réalisation (et aussi parce que sa calvitie débutait).

    2. Happy Days n’a pas été influencé par American Graffiti

    En 1973, soit un an avant la diffusion de Happy DaysRon Howard est à l’affiche du second film d’un jeune réalisateur : George Lucas. Il est coutume d’imaginer que c’est grâce à sa présence dans ce long métrage que le futur Richie Cunningham doit son rôle dans la série. Pourtant, en 1972, il figurait déjà dans un premier pilote refusé à l’époque et qui a alors intégré la série anthologique Love, American Style. Ecrit par Garry Marshall, c’est cet épisode que regardera George Lucas pour confirmer si le futur réalisateur du Da Vinci Code avait les épaules pour tenir le rôle de Steve. Grâce au succès de American GraffitiGarry Marshall a ressorti des cartons son projet de série et a pu le vendre à ABC, avec Ron Howard en tête d’affiche.

    3. Happy Days a donné naissance au concept du Jump the Shark

    Vous avez déjà entendu l’expression «Jump the shark » ce moment précis où une série part en vrille ? La non-mort de Sara Tancredi dans la saison 4 de Prison break, malgré sa tête dans un carton l’année précédente, c’est un jump the shark. Le second hélicoptère tombant sur Romano dans Urgences, c’est aussi un jump the shark. Le chien qui mange le futur coeur de Dan Scott dans les frères du même nom, c’est encore un jump the shark. Le rapport avec Happy Days ? Dans l’épisode Hollywood part 3 (5x03), Fonzie (Henry Winkler) décide de sauter au-dessus d’un requin en ski nautique. Pourquoi ? Parce qu’il le peut. Et sans quitter sa veste en cuir.  Si sur le moment, la (ridicule) séquence n’a pas fait parlée d’elle, elle est depuis entrée dans la légende par l’intermédiaire de Sean Connolly en 1987 et Jon Hein alors animateur de radio. Ainsi une série se voit affublée de ce petit label lorsque les scénaristes, dans le but de se renouveler, finissent par faire n’importe quoi.

    4. Happy Days a aussi donné naissance au Chuck Cunningham Syndrome

    Le « Jump the Shark » n’est pas la seule marque que laissera la série dans l’histoire de la télévision. Happy Days peut se vanter d’être également l’inventeur du Chuck Cunningham Syndrome. Ne cherchez pas sur Doctissimo les symptômes de cette pathologie, elle ne touche que les protagonistes de séries. Et le patient zéro s’appelle… Chuck Cunningham. Quand une série cherche à se débarrasser d’un personnage, le plus souvent, elle le tue dans un accident de voiture, d’hélicoptère ou en mettant sa tête dans un carton (non, ça, ça ne fonctionne pas toujours). Le pauvre Chuck, lui, n’a pas eu le droit à autant de considération. Après 9 épisodes, il a tout simplement été oublié au bord de la route, zappé de la mythologie de la série, abandonné par des scénaristes peu inspirés par ce personnage devenu encombrant.  Vous vous souvenez de Grandma Tanner dans La Fête à la Maison ? Ou encore de Mark dans Parks & Recreation ? Paige, la soeur du docteur Cox de Scrubs ? Et Heath dans The Walking Dead ? Normal, tous ces personnages ont succombé au Chuck Cunningham Syndrom et peuplent les limbes sérielles.

    5. Robin Williams a joué un extraterrestre dans la série

    Saison 5, épisode 22 : Richie prétend avoir vu une soucoupe volante et interviewé son occupant, un extraterrestre nommé Mork qui cherche à rentrer sur Ork, sa planète. Oui, il s’agit toujours de Happy Days. C’est la saison du jump the shark, les scénaristes ne semblent plus à ça près. Pour interpréter cet être venu d’ailleurs, la production choisira Robin Williams, alors peu connu à l’époque. Ses échanges avec Richie ou Fonzie sont proches de l’absurde, jouant efficacement avec le choc des cultures, dans un registre qui mêle comédie et performance. Le futur interprète de Madame Doubtfire improvise ses dialogues lors du tournage, leur apportant ce caractère bien singulier, aidé par sa voix qui semble par moment sous l’emprise de l’helium. Une apparition suffisamment remarquée pour que les scénaristes lui offre un retour la saison suivante, avant de lui donner sa propre série, Mork & Mindy.

    6. Happy Days a été tourné devant un public

    Si durant deux saisons, la série s’est construite bien à l’abris dans un studio en ponctuant ses bons mots de la fameuse laff box (ou boîte à rire) de Charley Douglass, à partir de la troisième, c’est devant un public que se tournera Happy Days. Devant le succès de la série, des essais ont été effectués sur trois épisodes pendant la seconde saison. Un résultat qui a poussé la production à s’orienter vers un tournage devant des spectateurs.

    7. Happy Days a failli être rebaptisé

    L’histoire des séries est ponctuée de personnages secondaires qui ont reçu les faveurs du public jusqu’à faire de l’ombre aux principaux. Sheldon de The Big Bang Theory, Barney Stinson de How I Met Your Mother pour les exemples les plus récents ont ainsi high jacké leur propre série. Mais bien avant eux, ce fut également le cas de Fonzie et Happy Days. Les producteurs n’avaient pas anticipé que le mauvais garçon au blouson de cuir noir allait accrocher autant les téléspectateurs. Devant l’enthousiasme et l’aspect fédérateur, il fut un temps envisagé de renommer la série en Fonzie’s Happy Days ou Fonzie. Mais les menaces de démission de Garry Marshall (le créateur) et Ron Howard ont poussé les producteurs à faire marche arrière.  Malgré tout, Fonzie sera davantage mis en avant, notamment en le faisant loger chez les Cunningham à partir de la troisième saison.

    8. Happy Days a connu plusieurs spin-offs

    A l’époque on ne rebootait pas à tour de bras mais Hollywood n’hésitait pas à décliner. Happy Days est un tel succès que la tentation d’offrir aux spectateurs des spin-offs est trop forte. Laverne & Shirley seront les premières à voler de leurs propres ailes, dès janvier 1976 (Happy Days est alors au milieu de sa troisième saison). Centrée sur les deux amies parties travailler à Milwaukee (Wisconsin), la série est un succès et occupe les écrans américains pendant 8 saisons. Un destin plus doré que celui de Joanie Loves Chachi. Il faut dire qu’en 1982, l’aura de la série mère s’est déjà un peu éteinte et la perspective de voir les aventures musicales du couple n’engage pas beaucoup d’enthousiasme. Un contretemps pour Scott Baio (le Chachi du titre) qui retrouvera le public avec la sitcom Charles s’en charge. En 1978, c’est au tour de Mork l’extraterrestre (Robin Williams) d’avoir droit à sa série. Mork & Mindy débute le 14 septembre sur ABC et durera 4 saisons. Enfin il y a également un dessin animé : The Fonz and the Happy Days Gang. Produit par les studio Hanna-Barbera (Tom & JerrySatanas & DiaboloScooby-Doo,...), cette série de science-fiction plonge Fonzie, Richie et les autres à travers le temps. Henry Winkler et Ron Howard double leur version en celluloide pendant deux saisons.

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