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    Loup
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Loup" et de son tournage !

    Adapté du livre homonyme

    Pour son premier long métrage de fiction, Nicolas Vanier s'est inspiré de son livre homonyme, Loup.

    Une aventure sans artifices

    Auteur de plusieurs documentaires, récits et romans, Nicolas Vanier tourne avec Loup une nouvelle page de sa vie d'aventurier. Avec son ami et producteur Jean-Pierre Bailly, qui avait produit Le Dernier trappeur, il signe un conte onirique et émouvant qui se déroule sur la terre des Évènes. Une aventure que Nicolas souhaitait sans artifices : "Cette fiction a été tournée dans les conditions du réel. Nous avons travaillé avec les vrais nomades éleveurs de rennes, dans leur cadre de vie. C'est un lieu que je connais puisque j'ai passé pratiquement un an avec les Évènes et leurs troupeaux. Pour le film, j'ai donc sollicité deux clans d'une vingtaine de personnes, avec lesquels j'ai noué des liens d'amitié. Ils sont l'âme de l'histoire. Les quelques comédiens qui sont venus se joindre aux Evènes ont passé un mois à leurs côtés avant le tournage pour se familiariser avec leur mode de vie, apprendre à monter les rennes, à manier le lasso et adopter leurs postures. Par la force des choses, par -50°C, ils sont devenus Évènes."

    Les Evènes, un peuple préservé

    Au cours de ses premiers voyages dans le Grand Nord, Nicolas Vanier avait été déçu par l'image que les Indiens et les Inuits donnaient d'eux-mêmes : "Ils circulent à motoneige, touchent les chèques de leur gouvernement et sont souvent en proie à des problèmes d'alcool. En revanche, quand j'ai rencontré pour la première fois les Évènes, au début des années 90, j'ai eu l'impression de remonter le temps, tant ils étaient à part. Ces hommes ne sont pas motivés par l'appât du gain, car ils sont coupés du monde par les montagnes de Verkhoïansk qu'aucune route ne rejoint. Ils vivent en quasi autarcie dans un territoire grand comme la France. Leur nombre doit avoisiner les 2500. Ils mangent rennes, s'habillent rennes, vivent rennes puisqu'ils suivent les troupeaux dans leurs transhumances."

    Des loups en liberté

    Pour les loups, Nicolas Vanier n'a eu recours à aucun artifice. "Tout au long de mes voyages dans les pays "d'en haut", il m'est arrivé de croiser les seigneurs de ces terres sauvages. Parfois dans des face-à-face qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire. Je leur voue une véritable admiration. S'ils sont craintifs et ne s'attaquent pas spontanément à l'homme, le traîneau à chiens est en revanche le meilleur aimant à loups. L'attelage est alors considéré comme une meute concurrente sur leur propre territoire. Du coup, les loups s'approchent pour voir de quoi il s'agit... C'est ainsi que j'en ai vu beaucoup, vraiment beaucoup. Le loup demeure un animal impossible à apprivoiser. "

    Pour le film, Nicolas Vanier a travaillé avec des loups un peu habitués à la présence humaine, mais pas dressés. Toute la complexité du tournage consistait à faire évoluer les loups librement afin qu'ils aient un comportement totalement naturel. " Il fallait inventer des systèmes, des combines, pour provoquer spontanément des déplacements, des attitudes, des actions qui servaient notre histoire..."

    Sur les lieux mêmes de l'action

    Pour Loup, tout débute en mars 2005, quatre mois après la sortie du Dernier trappeur. Les difficultés ne font alors que commencer... "Nous avons eu énormément de mal à trouver l'endroit où nous devions tourner : sur deux saisons, dans des paysages dantesques, avec 4 000 rennes en permanence et des nomades qui ressemblent à des Évènes, explique le producteur Jean-Pierre Bailly. Nous avons visité plein d'endroits au Canada, dans l'Oural, en Finlande. Il y avait toujours quelque chose qui clochait. A un moment, j'ai dit à Nicolas que sa légitimité reposait sur son authenticité. Nous avons donc de nouveau envisagé la possibilité d'aller en Sibérie. En fin de compte, nous nous sommes rendus là où l'histoire était née : un vrai casse-tête au départ. Il nous a fallu construire un camp pour une centaine de personnes au plus près de tous les décors, à 18 heures de camion de Yakoutsk, la capitale ! Nous avons commencé en octobre 2007 alors que la production n'était pas tout à fait bouclée et que le tournage devait débuter en février."<_br5c_>Pour les "acteurs" principaux, le choix s'est vite imposé. "L'autre problématique était de trouver des loups, sur deux saisons et que l'on voit grandir. Donc trois portées de trois âges différents. Les loups de Sibérie sont sauvages et il n'était pas question de les approcher. Nous avons donc fait appel au Canadien Andrew Simpson qui nous avait fourni tous les animaux sauvages du Dernier trappeur," ajoute le producteur. Avec une équipe technique 100% française, habituée à ce genre de conditions, le film a été tourné en français avec de jeunes comédiens originaires de la région parisienne.

    Nicolas Brioudes, l'incroyable providence

    C'est en entandant un jour à la radio l'annonce d'un casting de jeunes Asiatiques pour le film de Nicolas Vanier, que Nicolas Brioudes, encore lycéen, s'est jeté dans l'aventure pour devenir Sergueï, le héros du film. "Cette histoire est arrivée sur moi tel un strike au bowling. Pour mon premier grand voyage loin de tout, dans un cadre exceptionnel, le choc a été énorme dès la descente de l'avion à Yakoutsk. Des deux périodes de tournage, c'est évidemment l'hiver qui m'a le plus marqué. Physiquement, c'était extrême. Le manque de souffle, la difficulté de progression dans la neige, les extrémités qui brûlent par -50°C, c'était vraiment dur. Mais aller au boulot le matin, dans un contexte de tournage et dans de tels lieux, c'était à chaque fois une grande joie", se remémore le jeune comédien.

    Jean-Pierre Bailly et Nicolas Vanier, l'aventure renouvelée

    Producteur d'environ 1400 documentaires principalement tournés vers la nature, Jean-Pierre Bailly, à la tête de la société MC4, connaît Nicolas Vanier depuis plus de 20 ans. Après le succès du Dernier trappeur en 2004, il s'est lancé avec autant d'enthousiasme dans l'aventure de Loup. "Je me souviens d'une soirée, en 1989, au Festival de Super Dévoluy. Alors que nous discutions à table, Nicolas m'a demandé de produire son prochain documentaire qu'il envisageait de tourner lors d'une transsibérienne, de la Mongolie jusqu'à l'Arctique. C'est ainsi que sont nées nos premières collaborations, cinq 26 minutes pour l'émission Ushuaïa et un 90 minutes pour le cinéma," déclare Jean-Pierre Bailly.

    Depuis, les routes de ces deux hommes ne se sont jamais trop éloignées. Après plusieurs reportages comme L'Odyssée blanche, Jean-Pierre Bailly convainc Nicolas Vanier de franchir le pas pour son premier long métrage, Le Dernier trappeur : "Au départ, Nicolas voulait réaliser pour la télé. Connaissant sa légitimité par rapport au Grand Nord, je l'ai poussé à passer au grand écran. Nous avions particulièrement soigné la qualité de l'image et l'authenticité du personnage. Avant sa sortie, nous savions que le film avait une âme. Nous l'avons vendu dans le monde entier mais c'est en France qu'il a obtenu ses meilleurs chiffres pour un total de 2,5 millions d'entrées."

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