Avis sur Gamera : Gardien de l'Univers

Une reprise des années 90 d’un genre qui a fait florès dans les années 60, celui des films de monstres japonais. On perd la naïveté, les délires, l’humour ou la poésie au second degré qui faisaient le charme du modèle d’origine. Mais autrement c’est intelligent, bien fait, divertissant. Le scénariste a bien compris l’essence du genre : un sous-produit de King-Kong avec les stigmates du traumatisme atomique subi par le Japon à la fin de la seconde guerre mondiale. Il trouve une actualisation pertinente avec l’angoisse écologique contemporaine. Le film sait éviter l’effet de monotonie au bout du n-ième combat et les effets spéciaux restent impressionnants. L’aspect archéologie-fiction du scénario est aussi abracadabrantesque que les trouvailles moyennes de films de genre à grand spectacle, mais ça apporte une originalité bienvenue.

Avec le succès de Jurassic Park un peu partout dans le monde, les Japonais ont redécouvert au milieu des années 90 leur catalogue de keiju eiga. Ils remettent alors sur orbite non seulement Godzilla, mais également la tortue Gamera qui a connu au Japon un engouement certain auprès des enfants entre la fin des années 60 et le début des années 70. En 1995, le cinéaste Shusuke Kaneko est chargé de mettre sur pied une trilogie centrée sur la tortue géante aux pouvoirs étranges. En voici le premier volet, censé poser toutes les bases des épisodes suivants. Le seul point positif vient de l’utilisation massive de maquettes et de costumes en caoutchouc et latex pour signifier les combats épiques. Certes, c’est kitsch, mais largement préférable aux CGI non maîtrisés générés par ordinateur. Si les combats titanesques sont toujours aussi bien menés et agréables à suivre, l’histoire proprement dite est totalement débile, les acteurs surjouent de manière éhontée, et certains enfants sont même mauvais. Les parlottes qui coupent les scènes de baston sont longues, aussi ridicules qu’inutiles et elles ralentissent dangereusement le rythme d’une œuvre qui ne se remet jamais vraiment de cette absence de personnages humains porteurs. Au total une grosse déception pour ce faux revival foireux.

Gamera : Gardien de l'univers n'est malheureusement pas un film qui marque; pas foncièrement dégueulasse au visionnage, il n'en demeure pas moins décevant au possible, et niais jusqu'à l'écoeurement. Partant d'un postulat de base très intéressant, il ne tarde pas à tomber dans une monotonie de dialogues incessants, ainsi qu'un jeu d'acteur assommant. Ennuyeux jusqu'à la moelle, mou du genou, mollasson comme pas deux, il peine à convaincre jusque dans son action, beaucoup trop kitsch et lourdingue pour se vouloir un minimum crédible. Chaque plan manque de maîtrise, d'efficacité; le réalisateur film le tout avec la fâcheuse tendance de ramener le truc vers une esthétique de série télé nippone ringarde, lui coupant, par là même, tout espoir de nous livrer des combats un minimum épiques.
Car les mauvais films nippons ont ceci de particulier qu'ils ennuient tout autant qu'ils divertissent, un peu comme si les metteurs en scène cherchaient l'équilibre parfait entre action et manque d'intérêt; c'est étrange, comme manière de faire. Rasoir, barbant, faut quand même dire que ça manque d'un poil de hérissement de cheveux, de ce frisson que l'on recherche tous, et que l'on est si peu à trouver en de si rares lieux. Les acteurs eux-mêmes semblent n'y trouver point d'intérêt, vociférant leurs pauvres lignes dans une mollesse de tous les instants, affichant cette constante expression de l'ennui si chère au visage déconfis d'un spectateur déçu. Car si peu ont vu le film, je comprends désormais pourquoi; car en plus de n'être que très peu connu, c'est qu'il n'est également que d'une très basse qualité.
La mise en scène est elle-même très plate et sans grand intérêt; ça manque cruellement d'efficacité, de vivacité pour rendre l'action intéressante et prenante. Le résultat n'est pas saisissant comme le Godzilla d'origine, pas un brin émouvant; même le remake de Roland Emmerich ( de Gojira, pas Gamera; gné, on s'y perd avec tous ces "g"ueux ) est plus intéressant que cette petite daubasse, et bien plus immersif. La psychologie des personnages manque de profondeur, c'est une évidence; coquilles vides face à une tortue géantes, acteurs au charisme de moule et au regard de merlan-fris; comment s'y croire? Je vous le demande bien. Le tout n'est également point aidé par la bande-son terriblement molle du film, et sans grand intérêt apparent; à noter, également, un petit plagiat de la mise en scène du Predator de Carpenter, au moment où la musique atteint son crescendo et que la créature relève brutalement la tête, hurlant comme une bête blessée; d'ailleurs, le son s'en rapproche douteusement. A noter que le scénario n'est guère intéressant, et qu'il se situe dans la droite lignée des productions communes et banales du genre, avec ce soupçon de niaiserie assommante dans les dialogues; le film n'aurait clairement pas perdu au change s'il avait décidé de prendre un ton plus sérieux, plus sombre, un brin plus torturé. Et comme je l'ai lu ici ou là, c'est exactement ce qu'on fait les producteurs avec les suites. Pour le coup, ça sent bon. Wait and see...

Ce film est pour moi le SUMMUM du film de monstres géants (king kong compris) c'est toujours des gars en costumes qui bousillent des maquettes mais ces effets traditionnels sont utilisés avec tellement de génie qui fait peux faire prouver que les kaijus eigas ont de bons effets spéciaux traditionnels que même les blockbusters américains utilisent encore aujourd'hui (les godzillas aussi peuvent en avoir des bons effets à partir des 90's les effets spéciaux sont même excellents !) il y a des combats violents (comme le gars des effets spéciaux ne peux pas faire saigner godzilla à cause d'une loi alors il torture ce pauvre Gamera !) Gamera n'est plus le monstre préhistorique réveillé par les essaies nucléaires mais une arme biologique crée par un peuple ancien pour combatre une autre arme les Gyaos ! Donc un film à voir pour découvrir le genre donc achetez vous la trilogie qui sort le 19 août c'est très rare des occasions pareil surtout pour un Kaiju Eiga !

Si vous aimez les films de monstres géants qui cassent des maquettes, je ne peux que vous conseiller cette perle ultra-divertissante mettant en scène la tortue ancestrale la plus connue du Japon : Gamera. La force de cette version 90's est de donner une vraie personnalité au mastodonte et à le rendre attachant (super passage où il protège les humains avec sa patte). Les effets spéciaux, pourtant à l'ancienne (un mec dans un costume quoi), sont franchement réussis et certaines scènes sont réellement étonnantes (jolie poursuite aérienne entre la tortue volante et le ptérodactyle géant). On ne s'ennuie pas un seconde, c'est frais, drôle et bien réalisé.

Voilà un film que je voulais voir depuis longtemps. Mais y a rien à faire je n arrive pas a me faire à cette tortue géante qui crache des boules de feu. Autant petit j aimais les xor et san ku kai que la pour un film de 95 je trouve ça vraiment limite. On a aussi l impression de problème de grandeurs avec les monstres. Je crois que Ray harryhausen a fait largement mieux 20 ans avant. Mais bon ça se laisse quand même regarder et il me reste encore les 2 suivants à voir...en espérant que ce sera mieux fait.

Avec ce film la saga Gamera interrompu dans les années début 80 reprend. Mais cette fois plus de cote enfantin, ici Gamera est un prédateur puissant capable d anéantir l'homme. Le rythme est rapide, les effets spéciaux sont plutôt bons dans l'ensemble, par contre les personnages humain sont peu attachant, mais cela ne pénalise pas tellement le film, a cela rajoutés un scenario bien mis en scène.

Gamera: Gardien de l'univers réalisé en 1995 par Shusuke Kaneko est le premier volet de la trilogie Gamera un kaijus à forme de tortue dont une série de film lui avait été consacré de 1965-1980; par ailleurs souvent ils s'agit c'est de petits nanar et de film pour mioches. La trilogie na aucun lien avec les anciens films. Le sénario est bien plus serieux et cohérent que dans les ancien film, Gamera est une création humaine conçu pour protéger le terre mais forcément l'humanité, nous avons donc un kaijus ambigu, faut il l'éliminer ou combattre à ses cotés?. Les personnages sont sympathique a l'inverse de beaucoup de Godzilla sortant à la méme époque. Les effets speciaux sont dirigé par Shinji Higuchi qui s'occupera des effets spéciaux du Godzilla 2016, il propose des scènes aérienne n'ayant trop vieillit et parfois poétiques, mais en revanche si les maquette sont bien faite les destructions font vraiment tournage en studio et la dernière partie du film en souffre un peu, mais rien de bien grave au final car le film reste un exellent kaijuseiga