Avis sur A perfect day

C'est lent ... c'est chiant ... c'est effectivement vide de sens ... quand bien meme on essaye de donner un sens à ce film ...
Vraiment à eviter ... vous serez prévenu !

A perfect day de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige est un film rare. La copie qui nous est donnée à voir est propriété de la cinémathèque française. Le film prend pour contexte un constat : la disparition de 17 000 individus durant la guerre du Liban et les conséquences de cette tragédie balançant entre attentes, désespoirs et deuil difficiles, voire impossibles. A perfect day est d’ailleurs dédié à ces milliers de personnes disparues. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/travelling/travelling-2020/

Un trip flou, un rêve triste, une réflexion sur l'absence mais surtout la journée de deux êtres tout à fait déconnectés de ce qui se passe autour d'eux. Prenant.

Un film sur le vide que crée l'absence. Une mère de famille libanaise qui n'arrive pas à faire le deuil de son mari, disparu il y a 15 ans. Son fils, qui ne supporte pas que sa petite amie l'ait quitté. Lent, mais supportable pendant 3/4 d'heure, le film ne présente plus ensuite aucun intérêt. De plus, il est difficile de supporter qu'au pays de Fayrouz, nous soit infligée aussi longtemps une "musique" techno aussi nullissime. Vous avez dit pléonasme ?

Trois verbes définissent ce film: dormir, fumer et conduire... Quel profondeur!!! Et ensuite des sous-verbes: s'ennuyer, rouler des pelles ... Quelle finesse! Ces sons assourdissants et omniprésents. Cette infirmière qui joue tellement mal qu'elle nous rappelle les feuilletons de série B. Ziad Saad parle entre les dents et on a du mal à comprendre ce qu'il dit... par contre il joue bien! 1h30 de n'importe quoi déguisée en une histoire de recherche d'identité, ou d'amour complexe... tout pour paraître intelligent, mais rien de tel à part la grande prétention de ces 2 réalisateurs! Cette seule étoile va à la rareté du cinéma libanais!

Belle surprise que cette chronique du quotidien dans le Liban actuel... Malheureusement, ce film pâtit d'un manque de rythme lancinant... Certaines longueurs, qui auraient pu être clairement évitées au moyen d'un scénario mieux ficelé, risquent de décourager plus d'un spectateur de rester jusqu'à la fin... Dommage, car l'ensemble tient la route et se laisse regarder avec plaisir...

Il faut voir, peut-être un début de quelque chose commence à émerger dans ce type de film. Un peu trop idée et pas assez image diront certains esprits chagrins.
Le mérite de ce type de film et de nous sortir de notre torpeur de spectateur lobotomisé. Allez et écoutez, tout prend sens, défocalisations, bande son et plans évidemment. Un film qui appuie sur une situation particulière quelque chose d'universel : qu'est-ce que perdre quelqu'un ?... et devoir oublier.

Je viens de sortir de la séance de A perfect day...et pourtant, c'est tout comme j'étais encore plongé dans le film, à moins que ce soit le film qui ait à ce point penetrer mes sens. C'est un vrai retour aux bases du cinéma: un thème fort, de belles images, un traitement contemporain au service d'une cinématographie libanaise d'une infinie sensibilité, une musique envoutante.N'est-ce finalement pas ça le cinéma?!!lorsque l'on devient soi-même un prolongement du film et que ressort de la salle, en plannant. Ma réponse est evidemment oui, je vous conseille donc grandement ce film qui fait autant de bien aux yeux qu'à l'ame.

J'ai beaucoup aimé ce film,
Je me suis retrouvé l'espace d'1h30 replongé au coeur de Beirut et de son atmosphère si particulière.
J'avais peur que le film soit ennuyeux au vu de certaines critiques que j'ai pu lire ici et là mais il n'en ai rien. On se laisse bercer par le rythme du film et de la BO (merci Soapkills)
Bref, bonne histoire, belle ambiance, belle BO, très bon acteurs...
Conclusion : j'AdOre !!

Superbe film offrant une vision authentique sur le Beyrouth d'aujourd'hui, avec ses quartiers en reconstruction, ses boites de nuit, ses cafés trottoir… Ses jeunes qui n’arrivent pas à démarrer leurs vies et restent toujours chez leurs parents. Des séquelles de la guerre qu’on surmonte sans jamais vraiment en guérir et qui restent encrés dans notre quotidien. Même si demain est ‘Another day’ (traduction réel du nom du film) !!