Avis sur Comme ton père

Dommage que ca manque de moyens, que ce soit réalisé comme un téléfilm, Comme Ton Père aurait pu être plus incisif, mais là c'est un pétard mouillé.

Voir Gad Elmaleh et Richard Berry en mauvais garçon est risible. Un petit budget pour un petit film hideux...

Bien que basé sur les souvenirs d'enfance du réalisateur, le film ressemble aux mélodrames des années trente (si l'on oublie les traditions juives). La qualité du jeu d'acteurs renforce ce sentiment. Une famille juive arrive en France où le père a du mal à nourrir sa famille. Il rencontre le parrain local qui sera son mauvais génie bientôt il fait partie de son gang de braqueurs et se retrouve en prison. La mère doit s'occuper de sa malheureuse famille car son mari n'a jamais parlé de ses activités. Les bonnes séquences du film : Le petit refuge où les enfants gardent leurs trésors. La cérémonie enfantine au son de Mike Brant (le chanteur décédé qui était lui-même juif) "Qui Pourra Me Dire?". La confrontation finale avec le parrain telle qu'elle est imaginée par Michel puis telle qu'elle s'est réellement produite. Marco Carmel n'oublie pas l'humour, il montre les deux fils cachant des bandes dessinées dans leur Torah. La grand-mère en admiration devant l'idole adolescente Mike Brant. Richard Berry, l'un des plus grands acteurs français contemporains est absolument excellent comme Serge qui est un personnage très ambigu. À la fin du film il est presque impossible de dire s'il est un méchant double face ou un frère qui veut vraiment aider son camarade. Gad Elmaleh est assez crédible en homme naïf facilement influençable qui aime vraiment sa famille. Notez que le juge n'a aucune pitié (ou si peu) sur le pauvre immigré quand il perd sa maman. N'oublions pas le portrait sobre de Yaël Abecassis de la digne mère. Voyez comment elle réagit aux paroles de Serge : "tu es jeune et belle donc tu pourrais gagner beaucoup d'argent". Avec un sens de la décence Marco Carmel montre comment encouragé par Serge...Michel a pu devenir son père. Comme ton père est un film bien sous-estimé...

Le réalisateur Marco Carmel est pour vous un illustre inconnu ? Normal, c’est son seul et unique film référencé à ce jour sur Allociné. Il a surtout fait des téléfilms, des documentaires et des séries pour la télévision israélienne. Malgré son manque de renommée, il a réussi à s’attacher les services d’une grande figure du cinéma français : Richard Berry, mais aussi de Gad Elmaleh et de Yaël Abecassis. Mais le casting ne fait pas la qualité d’un film. "Comme ton père" a été tourné comme un téléfilm quelconque, avec une réelle recherche de profondeur dans la chronique d’une famille venue d’Israël venue en France en 1970 (et non en 1968 comme dit dans le synopsis) pour aspirer à une vie meilleure. Sauf que ça ne va pas vraiment se passer comme prévu, si toutefois quelque chose était un tant soit peu prévu. Cette profondeur est inexistante. Les longueurs sont nombreuses, le rythme est mou, et les personnages ne sont pas rendus intéressants, ce qui fait que j’ai eu beaucoup de mal à ne pas m’endormir devant ce qui ressemble vraiment à un quelconque téléfilm de bas étage. Il est pourtant intéressant de voir Gad Elmaleh dans un rôle auquel il ne nous avait pas habitués. On saluera au passage le travail qu’il fait sur lui-même pour interpréter ce genre de rôle. Quant à Yaël Abecassis, elle fait une jolie mère courage mais son personnage n’a pas été suffisamment exploité, pas assez fort. Richard Berry fait le boulot, mais ne parvient jamais à faire ressortir ni l’aura ni la grande influence que peut avoir un parrain à caractère mafieux, fut-il local. Seul le jeune Jules-Angelo Bigarnet fait sentir un parfum de naturel. En dehors de ça, il n’y a pas grand-chose à retenir, pas même la musique d’Armand Amar qui nous avait habitué à mieux. La photographie est par moments intéressante, mais elle reste anecdotique, tout comme l’histoire en elle-même, finalement. En fait, tout est anecdotique, et on suit sans grand intérêt cette saga familiale sans saveur, le premier vrai coup de théâtre n'intervenant qu'au bout d'une heure. La réalisation est on ne peut plus classique, aucun plan ne subjugue les moments-clé ou les personnages, ce qui fait que l’ensemble est d’une extrême fadeur. Un film qui s’oublie aussitôt après visionnage.

Plus que la trame narrative qui sent le déjà vu, avec "Le coup de Sirocco" par exemple, c'est le manque de rythme qui plombe "Comme ton père". Les temps de latence sont trop nombreux pour permettre une attention continue. Les esclandres à répétitions n'arrangent rien, rendant le film peu agréable à suivre. Gad Elmaleh est pourtant à créditer d'une prestation excellente, loin du rôle habituel auquel les réalisateurs le cantonnent.

sans plus de tout les points de vue, réaliste et classique, on saluera la prestation de Gad !!!!

Je ne suis pas vraiment sur que ce film doit être classer dans comedie dramatique mais bon ce n'est qu'un détail....
Si le film n'a rien de bien original dans le scénario ou la réalisattion, si la prestations de Berry est comme d'habitude très bonne, le film vaut surtout le détour pour la performance de Gad Elmaleh qui de jour en jour nous montre l'étendue sans fin de son immense talent ! On a trop peu de si grand artiste en France ! Dommage qu'il soit complètement reconnu que ds le monde de la TV et pas encore par le monde du Cinéma

Un premier film en forme de souvenir d'enfance auto-biographique. Marco Carmel retrace l'histoire de sa famille telle qu'elle s'est réellement déroulée en introduisant quelques éléments de fiction. La mise en scène si elle reste très sage et très classique, parvient à faire vivre un scénario sympathique qui a vraiment l'air d'être venu du coeur. Tout le film est bercé d'une belle nostalgie, douce-amère, plein de tendresse. L'ambiance des années 70 est retransmise juste par quelques détails (journaux, films, costumes, coiffures) mais qui suffisent amplement à remettre dans le contexte et dans l'époque.
Les acteurs, bien impliqués dans leurs rôles sont tous très bien, même si Gad Elmaleh a un peu l'air de forcer un peu trop son personnage. Peut être plus loin que ce qu'il fait d'habitude et qui pourrait révéler certaines limites. Celle qui illumine le film par sa présence et son immense talent c'est Yaël Abécassis. Comme dans Sans moi, elle tout simplement parfaite. Non seulement d'être belle, elle arrive à faire passer une quantité de sentiments, d'une façon très naturelle avec force et douceur à la fois. Une belle, discrète et grande actrice. Les jeunes enfants Corentin Daumas et surtout Jules-Angelo Bigarnet sont très natures et très convaincants.
Un beau premier film donc, comédie familiale douce-amère, fraîche et tendre. Un très bon moment.

J'ai bien aimé le scénario de ce film, les dialogues sont intéressants, je ne me suis pas ennuyé.

Une petite histoire charmante, sans grand génie ni charisme, mais sympathique dans sa sincérité et sa simplicité.

Les films racontant la vie de gangster est vraiment à la mode, bien que ce film soit en partie autobiographique, nous voici donc dans une Belleville des années 1970 raconté par un petit juif de 11ans.
Pour une première réalisation, on peut dire que c’est assez bien qu’il faille admettre que la distribution en soit pour quelques choses, en effet le jeu de Gad Elmaleh en toute sobriété est tout a fait correct bien qu’il ne soit pas très convaincant lorsqu’il se met à se battre. 2 acteurs populaires se partagent ainsi le devant de la scène, le réalisateur donnant ainsi le même temps d’apparition, permettant ainsi aux spectateurs de ne pas se perdre, c’est un d’ailleurs un des principaux défauts du film à savoir, que la réalisation est un peu trop sage.ces 2 acteurs sont aidés par une super actrice Yaël Abecassis qui est tout simplement remarquable dans son rôle. Les couleurs du film sont assez magnifiques, les chefs décorateurs nous entrainent réellement dans un Belleville des années 1970 aidés par d’autres détails (coiffures, films d’époques, journaux…).
Ce film parle de sujets qui sont encore traités de nos jours à avoir : la difficulté de l’intégration, les conflits arabo-juifs et la découverte du « milieu ».
certes le film n'en fait pas un des meilleurs mais jetez-y qu'en meme un coup d'oeil.

Une première réalisation réussie pour Marco Carmel. Comme ton père est un récit autobiographique qui nous est conté par un jeune garçon. On y suit le quotidien d’une famille Israélienne où le père fait la rencontre d’un braqueur qui va l’enrôler dans son business. Pour lui et sa famille, la belle vie commence, jusqu’au jour où il se fera coffrer, sans jamais dénoncer ses complices. C’est à ce moment là que le quotidien familial part en fumée, les rêves et l’argent qui servait à vivre.
Sa femme, désespérée, doit faire face à ses enfants, livrés à eux même et en pertes de repère.
Avec un scénario intéressant et une distribution étonnante, Carmel nous tient en haleine tout au long à travers un récit dramatique et touchant. Aux côtés de l’excellent Richard Berry et surtout Gad Elmaleh, méconnaissable et très crédible !

Un film bouleversant et qui nous fait bien réfléchir
On en sort émus.Les jeu des acteurs es bien fait.On passes un bon petit moment sympa.

Dans "Comme ton père", tout concourt à une sensation d'ètrangetè, où tout sonne faux! La faute à quoi ? Aux acteurs ? Aux dècors ? A l'histoire ? Pourtant le cinèaste Marco Carmel a peaufinè chacun de ses protagonistes, extraits tous vifs de ses souvenirs! Pour ècrire le scènario de son premier long mètrage, il s'est largement inspirè des èvènements marquants de son enfance! Ce qui intèresse Carmel, c'est de voir ce père de famille dèbarquait en France avec sa femme et ses deux enfants en tentant des petits boulots plus ou moins honnêtes pour survivre et devenir, peu à peu, un parrain de la mafia! Gad Elmaleh et Yaël Abecassis en mère courage sont convaincants! En revanche Richard Berry en parrain peine à s'imposer! Un film moyen et terne, qui n'a pas les moyens de ses ambitions...

un bon film. le scénario est assez bien écrit. Mais ce sont les prestations qui sont décevantes, surtout celle de Gad Elmaleh qui a voulu changer de registre mais personnellement, la comédie lui va beaucoup mieux!