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    Cartouches gauloises
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    MaxPierrette
    MaxPierrette

    150 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2007
    Algérie, 1962. Aux premières loges de la guerre d’indépendance, Ali, 11 ans, assiste aux derniers instants du conflit, aux côtés de Nico, son meilleur ami. Entre les brouilles, les réconciliations, les arrestations de résistants qu’il connaît, les harkis, le foot, les amis et les journaux qu’il vend, le quotidien d’Ali se partage entre normalité et imprévus, naviguant entre la légèreté de l’enfance et la dureté des répressions dont il est témoin, tout en étant convaincu que Nico ne quittera jamais le pays.
    Pas besoin d’être doué de double-vue pour faire le lien entre Ali et le réalisateur Mehdi Charef, qui s’inspire grandement de sa propre jeunesse et fait ainsi de “Cartouches gauloises” le récit d’une partie de son enfance, en plus de celui d’un pan de l’Histoire commune de la France et l’Algérie. En découle un film plutôt touchant, mais qui l’aurait été plus avec un peu moins d’académisme. Reste que la belle musique d’Armand Amar (auteur de celle de “Indigènes”) ainsi qu’un casting d’enfants bluffants de naturel suffisent à rendre ce témoignage agréable.
    Cluny
    Cluny

    62 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2012
    "Cartouches Gauloises" est largement autobiographique, et Mehdi Charef a raconté que de nombreux épisodes du film s'étaient déroulés devant les yeux du petit vendeur de journaux qu'il était alors, comme l'oncle emmené par les soldats français ou la mère frappée par un harki. Mehdi Charef portait ce film depuis son enfance en Algérie un peu comme Louis Malle a porté toute sa vie "Au Revoir les Enfants", comme un témoignage douloureux mais indispensable. Mais alors que chez Louis Malle cette maturation conduit à une très grande fluidité du récit, chez Mehdi Charef au contraire, il est restitué à l'état brut, tel qu'un enfant a pu le voir, et le film se présente comme une succession de scènes, avec un montage cut qui renforce l'impression que le sens des événements échappe au narrateur.

    Cette construction narrative basée sur la réminiscence aurait pu fonctionner si Mehdi Charef en était resté aux souvenirs vécus ; mais il reconnaît qu'il a voulu enrichir le récit de faits qui lui ont été racontés depuis, et le petit Ali devient le témoin de tous les événements de ce printemps 62 : il est là quand son oncle se fait descendre en cherchant à fuir les Français, quand deux Algériens se font abattre sans sommation par une patrouille, quand une bombe explose au café de l'OAS, quand un harki abandonné abat son officier, quand un hélicoptère balance sur un camp de toile le corps d'un supplicié, et il réussit même à retrouver son pére moudjahidin dans une geole étrangement ouverte et non gardée quand il vient apporter son journal au lieutenant.

    A cette lourdeur scénaristique s'ajoute une volonté de concentrer sur certains personnages les particularités du groupe qu'ils sont censés représenter : l'officier cynique, le harki brutal, la prostituée inconsciente ou le chef de gare, icône des bienfaits de la colonisation chers au coeur des députés UMP. Quand il se recentre sur les enfants, le film nous laisse voir ce qu'il aurait pu être, la peinture de la contradiction entre l'enrôlement de chacun dans le camp de ses parents et la force de l'amitié de gamins qui partagent l'amour d'une terre et celui du Stade de Reims. Par moment, la naïveté renforce la sincérité, et l'émotion est là, comme quand la mère de Gino vient en hurlant annoncer à celle d'Ali qu'elle s'en va, et qu'elle veut que ce soit elle, Aïcha, qui prenne possession de sa maison, elle et personne d'autres.

    Ou encore la scène qui évoque "Jeux Interdits", où Ali et Nico accompagnent leur copine Julie dans la maison dont elle s'est enfuie quand les combattants du FLN ont fait irruption, et où la découverte de l'inexorable horreur se fait au son du Teppaz qui passe en boucle "Bambino" chanté par Lili Boniche... Et puis, comme les gamins du pensionnat Saint-Jean de la Croix riant aux éclats en regardant Charlot dans "L'Emigrant" juste avant la rafle, Ali/Mehdi regarde pour la énième fois dans le cinéma abandonné "Los Olvidados", coupant le son pour réciter par coeur et en espagnol les répliques de Pedro ; pour lui comme pour Louis Malle, même au coeur de la tourmente, le cinéma était déjà une fenêtre ouverte sur leur avenir.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Stanley-le-begue
    Stanley-le-begue

    42 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 septembre 2007
    Un film tendre sur une période dure et qui ne cache pas la violence. Montrer la guerre d'Algérie au quotidien à traves les yeux d'un enfant aurait pu facilement virer dans le gnagnan si Mahdi Charef avait caché ce côté dur de la vie de tous les jours. Il ne juge pas non plus, conscient des atrocités commises dans les deux camps et dresse le portrait d'un pays en gestation dont l'indépendance n'a pas été seulement une source de bonheur. Cet avis nuancé vaut à lui seul le détour, à une époque ou l'on a de plus en plus tendance à voir tout tout noir ou tout blanc.
    NeoLain
    NeoLain

    4 138 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2013
    La guerre d'Algérie laisse des souvenirs quand on a 11 ans. Sujet pas anodin puisque cela concerne la fin de la guerre en Algérie, et donc l'indépendance montre sont nez pour ce pays. Les personnages manque de talent. J'ai lu que certains ont senti peu d'émotions, c'est assez vrai, mais j'ai pu tout de même prendre un petit plaisir de suivre un gamin avec ses collègues. Ce gamin voit famille, homme, femme se faire tuer, il regarde tout ça comme une banalité, après tout c'est son quotidien. Seulement Cartouches gauloises est faible, assez mal exploité, alors qu'il porte un sujet fort et riche. Un long métrage qui méritait un peu plus de soin.
    Benito G
    Benito G

    574 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2011
    L'indépendance de l'Algérie est un sujet trop peu traité cinématographiquement (mais également dans le milieu scolaire), et c'est bien dommage. Ici, ce fut donc l'occasion ; de metttre cela en oeuvre. Et le pari était assez risqué. On va dire que globalement, c'est correct (faisons l'impasse sur quelques anachronismes...). Adapté ses faits, vue par la vision d'un enfant été une idée plutot originale. Le jeu du petit Ali est tout a fait admirable (le film reposant quand même en majorité sur ses épaules). Même si parfois, on n'a un peu l'impression que cela fait récitation... On passe outre ce petit détail. Les autres acteurs sont également plutot à l'aise dans leur jeu. LA vision de l'enfant oscille entre la violence du pays, et l'amitié pour un ami qui n'est pas de même origine. Un sujet donc assez délicat. Certains trouveront, que par moment ; la violence y aest un peu gratuite (enfin pas spécialement necessaire, la suggérer aurait pu suffir). C'est peut être vrai, mais apres tout ; ccette pèriode n'a pas été une dés plus glorieuse. L'amitié, la différence, la tolérance, l'"exportation"... y sera donc plus ou moins traité (même si cela reste de surface et là plus suggéré qu'explicite. Mais du point de vue d'un enfant, difficile aurait été de faire autrement (sous peine de rendre le film beaucoup moins crédible, réalisme). Même si les quelques incohérences sont là pour nous le rappeler. Le film aurait ainsi pu être traité, exploité autrement. Tant pour les sujets dont il a étéquestion à cette pèriode, que pour les évènements au sein de la ville (que certains trouveront trop peu nombreux). Mais là encore, nous nous trouvons dans la vision d'un enfant... LE film essai donc d'être "complet", simple (tel que le verrait un enfant de cet age) ; et abordant un maximum de choses vis à vis du point de vue d'Ali (donc l'amitié en majorité et les aléas qui ont suivi...). Sans rappeler que nous ne sommes pas devant un film de guerre (si cela avait été vu autrement). Le film en satisfera donc certains, et d'autre non. Mais pour ma part, j'ai trouvé la mise en scène (bien que par moment plutot "maigre") et la réalisation globale correct et interessante. Sans être d'une grande complexité, le film peut donc être vu par les plus jeunes (à noter tout de même quelques scènes assez violente). Mais les plus jeunes (par ce regard), y trouveront supeut être le film un peu plus parlant pour eux et plus interessant (même si cela n'empêche pas la lecture, de vraie oeuvre traitant de cette pèriode ; mais permettant d'en connaitre les bases et montront tout de même une certaine émotion). Alors que le film aurait pu sêtre émouvant et vouloir nous faire pleurer à souhait. Heureusement le réalisateur n'a pas tenté ce terrain ; qui à mon avis aurait été de mauvaise augure (et même s'ils auriaent fait larmoyé le spectateur, aurait ôté la petite touche d'émotion, de charme général qu'a ce film. Et ce grâce en partie ; à la façon dont est traité la pèriode ; par le biaias de la vision d'un enfant et de ses amis)). Pas un chef d'oeuvre donc, puisque quelques céléments reste superflu (contrairement par exemple à la vision d'un soldat). Mais cela se laisse regarder sans problème (malgrès un rythme pas très rapide, mais qui par la succession et l'enchainement de situations interpellante pour l'enfant. Passe facilement, sans nous ennuyer).
    selenie
    selenie

    5 326 abonnés 5 996 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 août 2007
    Un joli petit film. La grande force du film est de ne juger personne, d'avoir su ne pas prendre partie. La fin de la guerre d'Algérie vu par des enfants prit dans les méandres d'une guerre d'adulte qui ne comprennent pas. Eh oui le monde n'est ni noir ni blanc... Ce n'est que du gris et c'est bien là ce que les enfants vont apprendre à connaitre : les nuances de ce gris. Dans l'ensemble c'est un bon film sur des enfants à une certaines époques mais il est justement trop complaisant. Une telle époque, avec ses cruautés et ses drames, nous est montré avec trop de gentillesse et sans réel tragédie. Presque une comédie, manque un peu trop un côté drame... Un enfant d'aujourd'hui ne verrait pas la vraie tragédie de l'époque, trop simple.
    Acidus
    Acidus

    599 abonnés 3 637 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2012
    "Cartouches gauloises" retrace les quelques jours précédant l'indépendance de l'Algérie, le tout vu à travers le quotidien d'un enfant algérien. Le contexte est dur et les scènes de films illustrent bien cette pèriode, source violence, autant du côté de l'armée française que du FLN. Le réalisateur, Mehdi Charef, n'arrive néanmoins pas à faire ressortir l'émotion de son histoire. Il faut dire qu'il n'est pas aidé par un casting des plus décevant.
    Gonnard
    Gonnard

    209 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2012
    Paradoxalement plus marquant que "Hors-la-loi", présenté comme LE film coup de poing sur l'indépendance algérienne. En effet, si l’œuvre de Boucharef cherche à atteindre la raison, Mehdi Charef s'adresse pour sa part au cœur, et avec succès. Si le cadre géographique ainsi que la très belle BOF constituent un écrin plus que favorable, la vraie raison du succès de "Cartouches gauloises" se trouve ailleurs. Elle réside dans le point de vue original, celui d'une bande de gamins continuant à accomplir leurs conneries habituelles malgré le contexte dantesque de l'année 62. Mehdi Charef alterne donc scènes d'une extrême violence et moments de détente. Il le fait de façon subtile, et sans oublier qui est le héros de son histoire. C'est ainsi que nombre des exactions commises de part et d'autre sont suggérées plus que montrées. C'est clair que le spectateur n'apprendra rien de plus sur la guerre d'Algérie, au risque donc d'être frustré. Mais il sortira de l'heure trente de film ému et étonnamment apaisé.
    Fritz L
    Fritz L

    161 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 août 2007
    Des errements d’un groupe d’enfants otages d’une guerre d’adulte dont ils n’appréhendent pas la gravité, Mehdi Chareff réalise une belle chronique de l’après années de braise en Algérie, qui débouchera sur l’indépendance tant attendue. Il mêle des scènes dures et se voulant sans concession à d’autres plus intimes sur ces deux peuples dont le rapport de force dominant/dominé s’inverse peu à peu. La réalisation passablement académique pèse sur le film, l’empêche d’atteindre des sommets d’émotion qui n’est ici qu’intentionnellement mélodramatique. Ce qui est assez étonnant de la part du réalisateur du « Thé au harem d’Archimède » ou de « Miss Mona », beaucoup plus cyniques, digressifs… Manque une vraie noirceur, incontournable sur un tel sujet qui repose plus sur les mécanismes humains que sur des images choc. Chareff semble, avec la maturité, être plus pudique, ce qui vient contraindre la portée de la reconstitution. A l’inverse d’un Bunuel avec « Los Olivados » (dont un hommage est rendu dans le film) où, l’émotion implacable était livrée à l’état brut sans artifice. Pour terminer sur une note plus positive, il faut signaler l’interprétation du jeune Ali Hamada en témoin privilégié, qui porte le film sur ses très frêles épaules avec incandescence et fraîcheur.
    velocio
    velocio

    1 132 abonnés 3 004 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2007
    Présenté Hors Compétition dans la sélection officielle du Festival de Cannes 2007, "Cartouches Gauloises" est un film dans lequel j'ai eu un peu de mal à entrer mais qui m'a "conquis" petit à petit. Il raconte l'histoire d'un petit arabe d'une dizaine d'années juste avant l'indépendance de l'Algérie. D'un côté, il perd petit à petit tous ses copains de classe qui partent avec leurs parents vers la métropole. De l'autre côté, comme par hasard, il se trouve toujours là à point nommé pour assister en direct à tous les "événements" de cette époque difficile : torture dans une villa, attentats, l'abandon des harkis, le départ progressif des pieds-noirs, ... Ce film montre beaucoup sans pour autant être démonstratif, ni manichéen, ni même vraiment réaliste. Une assez belle réussite.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    38 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2016
    Certains passages de cette quasi-autobiographie du realisateur Algerien s'avere touchants mais le montage decousu et l'interpretation globalement amateur viennent quelque peu ternir cette vision a hauteur d'enfants de la fin de la guerre d'Algerie.Dans les sequences decrivant le quotidien d'Ali et ses copains ,Charef s'approche parfois du Stand by me de Reiner par sa qualité a retranscrire cette atmosphere complice qui unit ces gamins au dela des tragiques evenements qui les entoure ,l'alternance (facon mille-feuille) de ces plans pleins d'innocences avec d'autres beaucoup + rudes voir sanglants apparait trop repetitif.L'autre souci provient du jeu souvent maladroit de comediens qui semblent + reciter leur texte que reellement le vivre d'ou un manque de credibilité parfois dommagable ,heureusement le jeune Ali fait preuve d'une belle energie qui participe pour beaucoup a l'interet de ce temoignage sincere sur une epoque charniere pour l'Algerie.Jolie BO.
    Stephenballade
    Stephenballade

    349 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juin 2016
    Les dernières heures de l’Algérie française vue par un enfant : un sujet intéressant car peu exploité au cinéma, d’autant plus intéressant que le point de vue qui nous est offert est celui d’un enfant. Un enfant que Mehdi Charef, à la fois scénariste et réalisateur, a été. "Cartouches gauloises" est donc une œuvre en partie autobiographique, à laquelle ont été rajoutés des faits qui lui ont été rapportés quelques années plus tard. A travers le jeune Ali, Mehdi Charef nous raconte à son tour une période qui l’a marqué (n’importe qui ayant survécu à cette sombre période le serait à moins), par le biais d’une succession de scènes. Certaines d’entre elles comportent de la brutalité, de la violence voire même de la cruauté, des comportements qui sont souvent les conséquences d’une très grande tension, plutôt palpable dans le film. Des conséquences qui sont aussi la résultante de la bêtise humaine. Le choix de cette succession plus ou moins mises bout à bout apporte un inconvénient qui peut en gêner quelques-uns : l’ensemble de l’œuvre ne comporte pas vraiment de fil conducteur qui emporterait le spectateur dans une totale adhésion émotionnelle, comme avait su le faire Radu Mihaileanu avec son film "Vas, vis et deviens", un long métrage construit également du point de vue d’un enfant, mais ô combien puissante émotionnellement parlant. Nous avons affaire ici à une narration de style infantile, donc sans grande cohésion, le but avoué étant de vivre (ou survivre) bon gré mal gré au milieu des forces armées omniprésentes d’une part, et des poseurs de bombes d’autre part, au beau milieu de cette haine naissante. Pour ce faire, la caméra a été focalisée sur l’enfant qu’a été le cinéaste, ou a supplanté ses propres yeux. Tout ceci expliquerait (vous remarquerez que j’emploie le conditionnel) cette succession de scènes les unes derrière les autres, dans lesquelles se trouvent des séquences pas si mal que ça spoiler: , comme Nico qui, on l’aura compris, ne fait que répéter que ce qu’il a entendu dire de ses propres parents en dépit de sa grande amitié avec Ali
    . Ce style de mise en scène est intéressant, tout comme le sujet, mais au final, on a l’impression d’avoir assisté à quelque chose d’une affligeante banalité. Et ce en dépit du très bon support musical signé Armand Amar, venant appuyer efficacement certaines scènes, notamment celles qui se passent aisément de dialogues. Il est seulement dommage que certains thèmes reviennent si souvent. Je vais m’arrêter là parce que je viens de m’apercevoir que je suis plus ou moins en train de dupliquer les avis des internautes Ernst L. et Cluny, que je vous conseille de lire, car je crois qu’ils ont tout dit et que, vous l’aurez compris, je partage leur avis. Pour conclure, le film de Mehdi Charef ne semble pas inoubliable mais il mérite quand même d’être vu, ne serait-ce que pour notre information personnelle quant à l’Histoire.
    JeremGar
    JeremGar

    76 abonnés 1 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juillet 2008
    En algérie, un été de 1962, un adolescent tout juste sorti de l'enfance, Ali, se doit de vivre dans ce pays à la veille de son indépendance. Des amis partent, sa famille est emprisonnée..Un film est omniprésente mais à peine filmée. Un film rempli d'émotion mais on a cette impression de tourner en rond, l'histoire n'avance pas vraiment.
    Xavier B.
    Xavier B.

    12 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2022
    La fin de la guerre d’indépendance de l'Algérie, vue par un gamin charmant souriant, qui a des amis dans tous les camps : ses copains d'école et de foot, des petits pieds-noirs, le chef de gare, des moudjahidins, une prostituée arabe d'un bordel qui accueille des soldats français, certains soldats français, des gamins d'un camp de "déplacés"...
    Ali et ses copains assistent à de très nombreux évènements violents qui semblent presque glisser sur eux ; on emploierait maintenant le mot-valise de résilience... Ce qui pourrait paraître excessif est compris comme le produit du fonctionnement normal de la "fabrique à souvenirs" de jeunes gamins soumis à des évènements graves qui, par leur importance historique, seront constamment évoqués dans leur vie...
    De beaux personnages, une ambiance toute en nuances dans un pays violent mais où il fait très bon vivre quand on est du bon côté, un regard plein de compassion sur les "perdants" de l'histoire, colons et harkis...
    Le chef de gare, au moment de prendre le dernier train de l'ère coloniale : "Faut pas nous oublier, petit ... sinon on est mort ; il n'y a que vous qui nous avez connus, dorénavant, on est plus rien..."
    galau7
    galau7

    27 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 août 2007
    Une approche intéressante des évènements d'Algérie.
    Même si le film se laisse regarder sans déplaisir, on peut regretter des acteurs peu convaincants et une certaine indolence dans le déroulement de l'action, certainement lié à cette vision enfantine, presqu'aseptisée de la violence de cette pèriode historique.
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