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Sagramanga
21 abonnés
87 critiques
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4,0
Publiée le 5 décembre 2007
Incroyable ! Cela faisait tellement de temps qu'on y croyait plus... Mais voici que, délaissant ses habituelles pochades troussées par de vieux acteurs cabotins jouant avec une maladresse plus ou moins volontaire, Jean-Pierre Mocky a enfin réalisé un vrai film ! Celui-ci a la forme d'une Danse macabre, quelques hommes (accompagnant Thierry Frémont et Tom Novembre, Bruno Solo est sans doute dans ce rôle le plus étonnant), minables mécaniques tournant autour de la figure tentatrice d'une beauté spectaculaire, d'une femme troublante et fatale, à laquelle la magnifique Nancy Tate apporte son incarnation particulièrement intense. Fidèle à sa patte faussement provo (amusant comportement que celui qui se voudrait éternel rebelle, se révèle toujours à travers ses films d'un rigorisme moral délicieusement suranné), Mocky laisse éclater la méchanceté de ses personnages pour les finir, dans les règles de l'art polar-istique (après que soit passé le commissaire Simsolo... qui n'y verra que du feu.) Et même s'il ne distille pas jusqu'au bout, et sans doute pas autant qu'on l'aurait aimé, le venin de son immoralisme, ce film montre toutefois que Mocky reste encore l'un des derniers irréductibles du cinéma français, insensible à l'air du temps comme aux sirènes du calibrage télé. L'un des derniers cinéastes de l'impur.
Deux amis de guerre se retrouvent dans la demeure de celui qui a réussi et s'est marié avec une très belle femme. Le film tourne autour de la manipulation avec plus de rigueur que d'habitude chez Mocky. On suit l'intrigue avec intérêt surtout que les comédiens incarnent parfaitement leurs rôles. Avec en plus une garce d'anthologie. Un thriller psychologique réussi.
Jusqu'à ce film, Mocky m'était insupportable. Ce ton, le côté j'emploie des gens qui ne sont pas comédiens jouant comme des savates au milieu de grands acteurs dont on se demandait ce qu'ils venaient faire dans ces caricatures, n'étant en plus absolument pas dirigés et qui jouaient en roue libre, j'avais du mal. D'autant plus crispant qu'à chaque fois, il réunissait des belles brochettes d'acteurs, ses copains qui acceptaient des cachets minimum syndicale vu les difficultés qu'a toujours rencontrées Mocky pour financer ses films. Ici, déjà j'adore Frémont et j'aime assez Solo. Et pour une fois, à part Tom Novembre qui joue du Mocky, les deux autres jouent à la perfection, de manière académique si je puis dire. L'atmosphère Chabrolienne est assez jouissive, en bref j'ai passé un excellent moment même si la répétition de toutes ces scènes de cul donnent l'impression de vouloir meubler une partie du film.
Avec 13th French Street Mocky veut renouer avec le polar noir des années 40/50 sulfureux, immoral et plus ou moins érotique ; au vu des critiques plutôt positives je m'attendais à mieux même si je savais que ses 20 dernières années Mocky a livré quelques films sympathiques à découvrir mais aucune véritable réussite et à moins d'être habitué à son style ce sont souvent des mauvais films. Et en toute franchise 13th French Street est mauvais mais à force de mater du Mocky on s'attache plus ou moins à l'ambiance particulière de ses films, pour 13th French Street ça passe assez bien mais comme souvent chez lui ça manque d'énergie et ici de suspense pourtant l'histoire est pas trop mal mais les acteurs manquent de charisme et le côté bricolage si ça passe pour certains de ses films par contre ça convient moins pour un thriller qui se veut noir.
Les bides se suivent et se ressemblent pour Jean-Pierre Mocky. Après son désastreux (ou pitoyable) Le Deal qui bénéficiait d’une sortie technique au mois de mars dernier, il revient sur le devant de la scène avec 13 French Street, un polar en perte de vitesse dès le début du générique, avec une trame inintéressante. Malgré un casting assez intéressant, Tom Novembre, Thierry Frémont, Léa Seydoux, Bruno Solo & Nancy Tate nous ennuient et sont loin de nous captiver. Ajoutez à cela une B.O catastrophique et qui n’a pas sa place au sein du film. Réalisé de manière étrange, les acteurs se retrouvent à maintes reprises surexposés à la lumière, le tout filmé d’une façon peu commune. Décidemment, ce n’est pas cette fois-ci que Jean-Pierre Mocky arrivera à nous satisfaire ou encore à nous surprendre. Son dernier film (tout comme son précédent) étant bon à jeter, il serait temps qu’il prenne un peu de repos ou qu’il passe à autre chose !
Que dire... On a du sexe, une très jolie jeune femme, deux acteurs connus... Mais n'a rien donné. Comme disait Monsieur A dans CinéLive, monsieur Mocky ferait bien de prendre sa retraite, ca donne rien de bon si on continue... la preuve : 13th French Street
on ne peut pas re-procher à jean-pierre mocky d'avoir essayé de transposer ce qui se faisait au niveau du dialogue des films des années 50/60.mais,cela manque de pep's.malgrés une seydoux (actrice) et un fremont(d'enfer) de maintenir le spectateur en haleine.(dommage ;car le film à le mérite (seulement) d'être original.
A l'invitation de son riche ami Victor (Tom Novembre), Alex (Thierry Frémont) passe quelques jours dans la villa bretonne de ce dernier, baptisée 13 French Street, au côté de la femme de son ami, absent, laquelle ne semble pas très farouche, pour ne pas dire qu'elle lui fait des avances sans équivoque... Le film de Mocky est adapté d'un roman qui semble une série noire criminelle dont le sujet, à considérer la mise en scène de Mocky, ne présente guère d'originalité dans son genre. Plus appliqué que pour ses dernières réalisations, le cinéaste n'en demeure pas moins approximatif dans le portrait des personnnages, qui est pourtant un aspect déterminant en l'absence d'une intrigue singulière. Les comédiens (Frémont fait néanmoins le métier avec conviction) peinent à rendre crédibles des protagonistes aux attitudes redondantes ou, à l'opposé, lacunaires. Quant au style du film, il résulte moins d'un point de vue défini, élaboré, que des maladresses et des raccourcis d'un réalisateur tournant vite, trop vite.
Bluffé! Je viens de voir sur Canal+ ce film que je rêvais de voir en (une) salle à l'époque. Je ne sais pas si c'est le contexte de ma soirée, mais je n'ai pas décroché! Un huis-clos et une ambiance sinistre, une fin réellement imprévisible et pas tirée par les cheveux, trouvez-en à notre époque! Des acteurs impressionnants criant de réalisme. Je n'en reviens pas. Je viens de revoir la bande-annonce qui est bien nulle elle, donc évitez là.
Je pense q'un film se découvre par son affiche, pour celui-ci pas de déception, nous plongeons dans l'univers de Mocky avec régale, interprétation brillante, à déguster comme un bonbon au poivre.
Assez indigeste ce "13ème rue à la française". On ne demande pas à Mocky de faire dans la rigueur bien évidemment. Mais là, justement, ça manque de piment, de folie, et c'est bien dommage.
Très bon Mocky, parmi les meilleurs de ses derniers. Le film rend hommage à ces polars des années 40/50 avec des personnages bien stéréotypés la femme fatale, le mari accaparé par son travail, le pote du mari vite attiré par la femme, et en plus ici une belle mère encombrante et un maître chanteur de petite envergure (magnifiquement joué par un Bruno solo surprenant). Les références à "Un facteur sonne toujours deux fois" sont évidentes, et l'on songe à Lana turner en petit short blanc quand Nancy Tate apparaît au petit déjeuner dans la cuisine. Le film est réalisé avec quatre bouts de ficelle pratiquement dans un lieu unique, un vieux manoir isolé en Bretagne. Mocky sait comme à l'accoutumée s'accommoder d'un tout petit budget, il a l'habitude de tourner à l'économie et ici cela ne dessert pas trop le film. Il tourne en vidéo, ce qui donne par moments une image aux couleurs un peu criantes, typique de la vidéo, mais cela ne veut pas dire que le film est mal photographié, reproche fait par des critiques en mal d'inspiration. 13 french street est un polar tendu, qui se tient, sans temps mort, avec des touches d'humoir noir et des plans qui font partie de la mocky's touch. La musique militaire, musique de fanfare de Vladimir Cosma offre un contrepoint bienvenu pour atténuer la noirceur du sujet. Nancy Tate est la grande révélation du film, elle incarne la brune maléfique qui attire dans ses filets le pauvre Thierry Fremont, tout à fait dépassé par ce qui lui arrive mais comment résister à cette femme sublime lui offrant son corps pour mieux le manipuler par la suite. En définitive, un Mocky très plaisant, réalisé à l'ancienne, polar peut-être cheap mais pas toc, néanmoins réussi et bien interprété par un bon quatuor de comédiens. Encore une fois les critiques ont fait la chasse au Mocky, cette fois très injustement pour un film de meilleure tenue que ses précédents. Ils ont très certainement contribué à détourner le public, déjà peu enclin à se ruer sur un Mocky