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    Quatre mouches de velours gris
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    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    298 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2013
    Quatre mouches de velours gris est incontestablement le meilleur film de la "trilogie animalière" de Dario Argento. Notamment grâce à l'inventivité dont il fait preuve pour filmer des scènes de meurtres d'une beauté graphique renversante (la scène dans le théâtre au début du film). Le suspens est maintenu jusqu'au bout, et malgré quelques baisse de rythme vers le milieu du film et une fin un peu trop alambiqué à mon gout, "Quatres mouches de velours gris" reste un excellant Giallo.
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2015
    Si le cinéma de Dario Argento n'a clairement plus grand intérêt depuis maintenant plusieurs années, il faut reconnaître qu'il a longtemps eu son petit truc à lui, un côté « auteur macabre » très ancré 70's et à l'esthétique reconnaissable entre mille. « Quatre mouches de velours gris » n'est certes pas son meilleur film, mais représente néanmoins bien ce sentiment. Enquête finalement assez classique mais au style très caractéristique dans sa réalisation, excès volontaires, meurtres sanglants mais pas trop, Argento fait du Argento sans se transcender, mais avec application et un réel sens de l'image. Enfin, il peut compter sur quelques seconds rôles inattendus et réussis, Bud Spencer et surtout Jean-Pierre Marielle, sans oublier un final plutôt percutant, confirmant l'assez bonne impression générale. Rien d'indispensable donc, mais une curiosité où les amateurs de « giallo » devraient se retrouver aisément.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 085 abonnés 4 213 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2016
    Pas le meilleur Argento, mais une conclusion d’assez bonne qualité pour la fameuse trilogie animale, en dépit d’une baisse qualitative ici.
    Une baisse due peut-être d’abord à des acteurs principaux moins convaincants que dans les deux autres épisodes de la trilogie. Malgré a priori des noms plus connus, le duo Brandon-Farmer ne fonctionne pas très bien, et indépendamment les deux interprètes ne sont pas très enthousiasmants. Brandon est trop placide, et Farmer tend à l’inverse à cabotiner de trop, notamment dans la fin trop théâtralisée. Ici il faudra principalement se rabattre sur les seconds rôles bien meilleurs, portés par des acteurs de qualité. Marielle qui s’amuse comme un beau diable en homosexuel de pacotille, Spencer très à l’aise dans un rôle taillé sur mesure, dans l’ensemble c’est mieux.
    Le scénario souffre de quelques longueurs, et globalement l’ensemble est moins entrainant que L’Oiseau au plumage de cristal par exemple. L’idée de l’optogramme est excellente, la fin est plutôt bonne malgré un dénouement un poil facile tout de même, mais le métrage peine à vraiment décoller et à emporter le morceau. Il n’y a pas de gros moments forts où l’on peut s’étonner, s’émouvoir, en dépit de quelques passages excentriques d’un bel effet comme celui avec Spencer.
    Visuellement on retrouve heureusement l’excellence de la mise en scène d’Argento, toujours très soigneux dans son travail de l’image, de la réalisation. Le film est sophistiqué, raffiné, profitant toujours d’une ambiance prenante, même si les décors et la photographie sont plus neutres que dans L’Oiseau au plumage de cristal, plus dans la veine sobre du Chat à neuf queue. Mais on sent tout de même toute la magie du réalisateur, et le film reste raffiné, malgré un tout petit budget, dont on regrettera cependant l’absence d’une bande son très notoire.
    Globalement la trilogie animale se termine quand même sur une note correcte, mais on sent un petit essoufflement malgré tout, après un Chat à neuf queue déjà un peu en-dessous de L’Oiseau au plumage de cristal. 3.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2013
    Ultime giallo animalier de Dario Argento 4 Mouches de velours gris préfigure en un certain point les outrances visuelles du classique Profondo Rosso tout en racontant une intrigue à la fois complètement alambiqué et de plus en plus captivante au fur et à mesure. Fait de bric et de broc ce troisième volet jaune dérègle les perspectives de la narration cinématographique pour mieux faire montre de ses fulgurances scopiques. Une certaine idée du regard traverse cette petite pépite méconnu du maître du baroque italien, regard incarné par les figures obsessionnelles d'Argento : des personnages fonctionnels et témoins pour la plupart, peu développé par l'écriture scénaristique de Dario ; des thème musicaux géniaux composés de nappes rythmiques expérimentales et de mélodies entêtantes ( Ennio Morricone signe là un véritable bijou pour les oreilles ! ) ; des audaces à la pelle, parfois maladroites certes mais au service d'un récit forcément déviant ( couleurs d'une beauté insolente faisant hiatus avec le grotesque de certains personnages, Jean-Pierre Marielle principalement...). Si 4 Mouches de velours gris ménage un peu laborieusement son crescendo la prestation finale de Mimsy Farmer séduit haut la main. Très bon film !
    Roub E.
    Roub E.

    731 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 décembre 2020
    Savoir manier une caméra et avoir des idées de mise en scène ça aide à faire un bon film. La preuve en est avec ce « quatre mouches de velours gris » qui aurait été un polar lambda parfois improbable avec une troupe d’acteurs hétéroclites mais qui sous la maestria d’Argento devient un film fascinant de bout en bout. Je ne vais pas m’étendre dessus, ni faire un listing des scènes qui m’ont plues juste le conseiller vivement à qui lirait cette critique.
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2020
    La mouche de Moukmouk
    Troisième et dernier volet de la trilogie animalière d’Argento, ce film est probablement le meilleur de la série. C’est l’histoire d’un jeune type qui commet un crime malencontreux. Le problème est que quelqu’un était là et a tout vu. Visiblement, cette personne essaie de le faire chanter. Comme toujours, Argento sait soigner son entrée. La scène d’ouverture, le générique est un pur bijou de malice et d’énergie contenue et il faudra attendre la conclusion pour parfaitement comprendre le petit clin d’œil présent dès la première minute. La suite est dans la même veine, du décor à l’ambiance décalée, tout est croustillant dans ce polar de la nouvelle vague. On appréciera particulièrement une mise en scène fouillée et osée, inspirée par Hitchcock bien sûr et qui rappelle donc l’œuvre de De palma qui proposera un travail similaire à la même époque. Ainsi, on aime la caméra subjective et les effets de mise en abîme qui contrastent avec un ton parfois potache avec la présence surprenante de Jean-Pierre Marielle en détective (trop) ouvertement gay et celle de Bud Spencer en Dieu de la débrouille. Comme souvent chez Argento, la mise en scène passe aussi par le son et la partition de Morricone est proprement fabuleuse de lyrisme et d’étrangeté, en adéquation parfaite avec le montage son. Bref, c’est tout bon !
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    69 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2013
    Le dernier volet de la « trilogie animale » est l’œuvre la plus méconnue de Dario Argento dans notre contrée (notamment à cause de gros soucis de distribution). C’est d’autant plus dommage que ce film est l’un des plus personnels du maitre de l’horreur. Dario, alors en plein divorce, nous livre sa vision morbide d’un couple qui se déchire. La ressemblance frappante entre le réalisateur et l’acteur principal renforce cette analogie. Son mal-être et sa confusion imprègnent littéralement la pellicule et rendent ce film assez marquant malgré quelques errances scénaristiques et un mélange comédie/horreur auquel j’adhère assez peu.
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2013
    Voici le dernier opus de la trilogie animalière de Dario Argento, le maître du giallo. En temps normal, il vaut mieux regarder les volets d’une série de films dans l’ordre chronologique. Ici pas besoin, car les trois films composant cette série n’ont pas de liens entre eux, si ce n’est quelques idées. Ici, tout commence lors de la répétition d’un groupe de rock. Puis une mouche (ou un moustique) vient se coller sur le visage du batteur pour aller ensuite se poser sur la cymbale de sa batterie. Un homme avec des lunettes, vêtu de noir et portant un chapeau observe. Le batteur le suit et le tue accidentellement, il est pris sur le fait et devient par la suite la victime d’un maître chanteur qui s’en prend peu à peu aux membres de son entourage. Argento fait fort. En effet, «Quatre mouches de velours gris» est un très bon thriller. De manière très efficace, Argento instaure une atmosphère très oppressante. Aucun des protagonistes n’est en sécurité, peu importe l’endroit où il se trouve. Rien de tel pour jouer avec les nerfs du spectateur. Pour ce faire, le cinéaste italien fait montre de son savoir faire: sa caméra est très souvent en mouvement, suit les personnages pas à pas pour ensuite se figer lorsqu’il y a un meurtre. Argento utilise également tout un tas d’artifice pour créer cette ambiance malsaine. Il multiplie les plans qu’il raccorde de façon très nerveuse et emploie tout un attirail de bruitages, comme le claquement d’une porte, les bruits de pas sur le sol, ou celui d’un objet qui tombe. Le suspense est maintenu jusqu'à la fin, même si quelques indices sont semés par ci par là. Voila un thriller digne de ce nom qui regorge de trouvailles, aussi bien dans la mise en scène que dans le déroulement de l’histoire à l'image de la séquence finale qui risque de surprendre plus d'un.
    pietro bucca
    pietro bucca

    53 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2012
    Un bon argento a l'ancienne.A l'epoque ou ces scenarios etaient soignés,je le conseille vivement pour ceux qui ont aimés l'oiseau au plumage de crystal et le chat a neuf queues,c'est du meme resort.
    Dommage qu'aujourd'hui il se soit un peu égaré avec the card player,terza madre ou le fantome de l'opera.....c'est a l'ancienne qu'on l'aime Mister Dario
    Nico591
    Nico591

    39 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2013
    Ça y est !!! Enfin un giallo que j’apprécie, celui ci réalisé par Argento est bien mieux pour moi que ceux qu'il a réalisé par la suite dans le genre fantastique / horreur.
    Ici on est dans du pur suspense, librement inspiré par le maitre Hitchcock dont il est avec DePalma un fan absolu, on peut d'ailleurs noter de grandes ressemblances entre les 2 metteurs en scènes tant au niveau des thèmes ( voyeurisme, paranoïa ) que de la mise en scène.
    L'histoire est des plus classiques : un homme se fait prendre en photo alors qu'il est en train de tuer l'individu qui le suivait depuis 2 jours, il se fait ensuite harceler par cet individu mystérieux.
    On peut alors apprécier le superbe exercice de style qu'il confère à ce film, exerçant un véritable suspense lors des scènes de meurtre, inventant un style à part entière : le style Argento.
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    43 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2014
    Troisième et dernier volet de la « trilogie animalière » du réalisateur italien Dario Argento, « Quatre mouches de velours gris » est une conclusion honnête à défaut d'être totalement innovante. Le réalisateur reprend tous les ingrédients déjà utilisés dans les volets précédents pour nous livrer un film techniquement bien maîtrisé et toujours très étrange. Un peu plus sanglant et « dérangé » que les autres, on y retrouve également une touche d'humour pas toujours bien utile dans un film de ce genre (fallait-il vraiment que le personnage campé par Jean-Pierre Marielle soit si burlesque?). Essoufflement de la formule oblige, la fin s'avère un peu plus prévisible et surtout globalement moins convaincante que celles des opus précédents. Mais on retient quand même un film somme toute correct, venant parachever une première trilogie de giallos de bonne facture. La seconde trilogie du maestro sera plus tournée horreur pure.
    Maxime S
    Maxime S

    13 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mars 2015
    Dario Argento nous pond avec "4 mouches de velours gris" un giallo haletant porté par une musique sublime, du suspens, de l'humour (et quelques clichés sur les homosexuels).
    Ce film est un véritable choc visuel, on s'en prend plein la vue, avec des prises de vue très inattendues, des plans très rapprochés (comme le plan filmé depuis l'intérieur de la guitare au début). Les cauchemars du héros font croître l'angoisse du spectateur au fur et à mesure du film, jusqu'à l'apogée finale. D'ailleurs, la dernière scène est visuellement grandiose, la succession des plans au ralenti et leur coordination avec la musique tient du divin (rien que pour ces dernières images, ce film vaut largement le coup d'être vu).
    Pourquoi "seulement" 4,5/5 alors ? Parce que le dénouement est trop inattendu (ce qui peut sembler paradoxal pour un film à suspens). Il m'a semblé un peu trop artificiel et m'a laissé une vague impression de déjà-vu ( spoiler: le méchant qui était là depuis le début et qui déballe sa vie au héros avant de le tuer est un topique très récurrent au cinéma
    ).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 octobre 2011
    Thriller avec une belle mise en scene, des bons acteurs, des belles images. Plus la musique funk de Morricone. Argento signe un chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 décembre 2014
    Quatre mouches de velours gris est un très bon Giallo de Dario Argento qui clôt la Trilogie animalière de Dario Argento aprés L'Oiseau au plumage de cristal et Le Chat à neuf queues... Ou on trouve des acteurs comme Michael Brandon qui joue Roberto Tobias, Mimsy Farmer (excellente) qui joue Nina Tobias, son épouse, Bud Spencer qui joue Diomede, dit Dio (Dieudonné, dit "Dieu" en version Francaise) et Jean-Pierre Marielle (excellent) qui joue le détective privé (travesti et homosexuel) Gianni Arrosio... et une excellent musique très expérimentale d'Ennio Morricone... A noter que les mains du tueur sont celles de Luigi Cozzi (le coscénariste du film et le futur réalisateur de beau nanars comme Starcrash : Le Choc des étoiles...)... Ce très bon giallo (le troisieme du cinéaste) est l'un des meilleurs du genre... a voir absolument pour sa mise en scéne et ses second roles haut en couleurs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 avril 2014
    Pas grand chose à dire: c'est passionnant, une petite touche d'humour, la musique est bonne et la fin au ralenti est très réussie . Un des meilleurs du maître Dario Argento.
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