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    Mort d'un cycliste
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    3,6
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    10 critiques spectateurs

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    BlindTheseus
    BlindTheseus

    248 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 mai 2010
    Un pénible polar qui semble réinventer la monotonie, et dont l'intrigue se déroulant par ailleurs dans un establishment de parvenus retardataires et suiveurs en une ville hispanique ne semble que trop actuelle. Lassant.
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2013
    Un drame à l'intrigue passionnément ficelée, et visuellement riche.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 908 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2011
    Le cinèaste Juan Antonio Bardem est celui qui, avec son ami Berlanga, tira le cinèma espagnol du nèant en lui donnant une place internationale! Sincère, vigoureux, il sut mieux qu'aucun autre (sinon Luis Bunuel) exprimer la rèalitè de son pays dans ce film en tout point remarquable! Oeuvre fèroce sur la sociètè franquiste, "Mort d'un cycliste" est un film inoubliable au sombre lyrisme qui reste aujourd'hui fondamental pour comprendre la rèalitè politique et sociale espagnole de cette èpoque! Est-il nècessaire d'ajouter que Lucia Bosè est sublime ? Une sorte de beautè froide qui intrigue! Gènial crèateur d'ambiance, Bardem signe là un film essentiel du cinèma espagnol...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    220 abonnés 1 596 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2013
    C'est le cinquième long-métrage de Juan Antonio Bardem, les deux premiers ayant été cosignés avec Luis García Berlanga. C'est aussi un film important dans l'histoire du cinéma espagnol, marquant un renouveau en des temps franquistes dominés artistiquement par un courant national-catholique. Le renouveau passe par une audacieuse peinture sociale, très critique, qui imprègne et nourrit une intrigue de film noir plus classique, rassemblant tous les bons ingrédients du genre : héros loser, femme fatale, adultère qui tourne mal, chantage, destin malheureux et ironie tragique. Cet aspect 'film de genre" est bien réalisé, bien interprété. Mais c'est le regard sur la société espagnole qui donne au film son réel intérêt, sa profondeur, sa densité. La société franquiste, Bardem nous la montre divisée entre une bourgeoisie hautaine, arrogante, et une plèbe misérable, considérée comme vaguement insignifiante et anonyme ; une bourgeoisie qui écrase littéralement le petit peuple (via la métaphore de l'accident de la route), tout en s'achetant une bonne conscience par le biais des "bonnes oeuvres" sociales ou religieuses. Le cinéaste décrit un petit monde de notables avides, hypocrites, égoïstes, lâches ; un petit monde où la position sociale et le matérialisme priment sur tout, la conscience, la morale, l'amour... Le regard est acéré, le discours et quelques effets stylistiques s'avèrent parfois un peu appuyés, mais l'ensemble demeure toujours intéressant et tendu. Il est surprenant de voir que ce film a pu passer le contrôle des autorités espagnoles de l'époque et être vu, notamment, à Cannes où il a reçu le Prix de la critique internationale en 1955. Mais après cette réalisation, Bardem, ses idées communistes et ses films engagés auront du mal à trouver une voie sereine en Espagne : arrestation par la police, tournage de Calle Mayor interrompu, censures en tout genre. Le réalisateur continuera quand même à tourner des films, semble-t-il moins retentissants, et à en produire d'autres, notamment Viridiana de Luis Buñuel, autre oeuvre subversive oubliée par la censure...
    Pier Kiroul
    Pier Kiroul

    18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 avril 2013
    Quelle découverte ! Mort d'un cycliste est un film à lectures multiples : c'est un drame psychologique intense, un habile pamphlet anti franquiste, et finalement aussi un film noir. Un drame tendu et passionnant dans lequel Bardem nous plonge dans les tiraillements de Juan et Maria-José, l'un face à l'éveil de sa conscience, l'autre face à la possible remise en cause de son confort, tiraillements qui les conduiront à d'irréparables déchirures. Un pamphlet anti-fraquiste, car Bardem déjoue habilement la censure en réussissant le pari de dénoncer à sa barbe de celle-ci les dérives d'une classe aisée assujettie à Franco, affirmant que le seul avenir possible de l'Espagne passera par la jeunesse, ses étudiants, et les ouvriers. Un film noir, qui peut parfois évoquer Welles, dans le processus inéluctable qui conduit ses protagonistes à s'enfoncer toujours plus loin dans une voie sans issu, et qui poussera Maria-José au cynisme le plus total. Le tout est magistralement mis en scène, non sans évoquer certains "grands" italiens des années 50, et superbement photographié. Et, cerise sur le gâteau, l'enigmatique beauté de Lucia Bosé...
    jfharo
    jfharo

    48 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 octobre 2009
    Un chef-d'oeuvre tout simplement ,avec la sublime Lucia Bose .
    traversay1
    traversay1

    3 081 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2016
    Cinéaste emblématique de l'Espagne des années Franco, J.A Bardem a atteint son sommet avec "Mort d'un cycliste". A la fois, chronique sociale pertinente et suspense psychologique, ce prenant petit chef d'oeuvre se situe quelque part entre l'Antonioni des débuts et le style poético-réaliste français. Excellent en tout point et rehaussé par la présence de la sublime Lucia Bose qui rappelle la grande Ingrid Bergman.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2024
    Superbe film au scénario de tragédie grecque, sur le thème classique des amants qu’un secret lie et détruit (dont l’enfermement est représenté par la présence des plafonds dans les scènes intérieures, la caméra étant légèrement en contre-plongée). C’est un film social et politique sur l’égoïsme de la classe dirigeante sous le franquisme mais aussi l’histoire d’une rédemption et d’une confiance en la jeunesse qui ose se révolter et être solidaire. On y retrouve l’ambiance, grâce à une superbe photographie en noir et blanc d’Alfredo FRAILE, des films noirs américains [« Le facteur sonne toujours deux fois » (1946) de Tay Garnett, « Assurance sur la mort » (1946) de Billy Wilder], argentins, tel « Amorina » (1961) d’Hugo del Carril ou mexicains, tels ceux de Roberto Gavaldón (1909-1986) avec « La déesse agenouillée » (1947) ou « Mains criminelles » (1956). Deux personnages sont particulièrement odieux : María José de Castro (l’Italienne Lucia BOSÉ, 24 ans et qui fut Miss Italie en 1947), prête à tout pour conserver son statut social et son niveau de vie, et Rafael Sandoval, manipulateur et minable maitre-chanteur, plein de ressentiment envers les riches qu’il fréquente par intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 mars 2011
    Un scénario très classique se qui n'empêche pas un rendu unique, transpirant un sentiment de désillusion envers l'élite de l'espagne franquiste et un espoir (prématuré) dans sa jeunesse. L'ensemble étant soutenu par une belle photographie et une réalisation soignée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 septembre 2013
    L'Espagne franquiste pour toile de fond pour un scénario soutenu par une très belle image. Un film vraiment intéressant.
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