Avis sur Informers

Le film de prime abord un peu fouilli retrace de manière assez édifiante les années 80 telles qu’elles ont pu être vécues par une certaine élite qui devait digérer l’héritage libertaire de la révolution de 68. Comme souvent la génération suivante amplifie ou déforme les enseignements des aînés. On assiste donc à une décadence généralisée à travers le destin de plusieurs personnages qui se télescopent dans un film chorale tiré d’un roman de Bret Easton Ellis. Les images et la musique nous replongent directement au coeur des eighties . Tous les repères vacillent notamment la sacro-sainte famille chère aux Américains. L’archétype de cette faillite est représenté par le couple formé par Bill Bob Thornton et Kim Basinger. Les enfants de tous ces grands bourgeois sont livrés à eux-mêmes et reproduisent à outrance toutes les déviances de leurs parents. Mais un mal sournois rôde dont on entend parler en fond sonore à la télévision pendant que les jeunes gens se livrent à leurs bacchanales. Le sida viendra mettre un terme à cette longue descente dans l’oisiveté rappelant à l’homme les limites qu’il ne doit pas franchir. Tel semble être le propos du réalisateur qui nous montre dans la scène finale la jeune femme mourante sur la plage comme l’innocente victime de l’abandon parental. Un beau film à l’ambiance envoûtante et irréelle dans le plus pur style clipesque de ces années-là. A noter la présence de Mickey Rourke dans le rôle d’une petite frappe qui tente de profiter de la situation pour arrondir ses fins de mois de manière peu reluisante.

Quatrième adaptation sur grand écran de Bret Easton Ellis, et la puissance de son œuvre ne saurait faiblir... THE INFORMERS, à l'instar de "Less Than Zero", "American Psycho" et "The Rules Of Attraction", est une tragédie aux apparences dorées et décomplexées, mais en réalité désenchantée dans toute sa splendeur. Avec ses personnages de papier glacé, éternellement jeunes et beaux en blond décoloré, lunettes Ray-Ban, et corps superbement sculptés, THE INFORMERS dépeint la jeunesse dorée américaine des 80's irrésistiblement entraînée dans un maelström de sexe, de drogue et de new wave. Effectivement, c'est étourdissant, et assurément, fatal. Le réalisateur Gregor Jordan nous emporte totalement dans cette fougue furieuse et débauchée, portée par les prestations impressionnantes d'un large casting, entre (ex)acteurs sur le déclin et nouvelles stars montantes. Une réussite brillante.

Assez proche d'American Psycho, The Informers traite du monde décadent et malade des gens riches et/ou célèbres. Et malgré la présence d'une ambiance très particulière des 80's, le film souffre d'une certaine lenteur, qui casse le dynamisme.

Tiré du recueil de nouvelles "Zombies", cette quatrième adaptation d'une oeuvre de Bret Easton Ellis est celle qu'on attendait le moins mais c'est aussi celle dont Ellis s'est le plus investi... pour n'être au final que plus déçu. Un peu comme Clive Barker avant lui, l'auteur se brouille avec les producteurs et se voit être mis au poteau par le réalisateur Australien Gregor Jordan qui ampute 40mn de bobine, se contentant de réduire le livre à son plus simple objet. Malgré le fait que la fidélité au livre est frappante, elle est maladroitement tournée, le sens que valait chaque nouvelle étant épuré pour ne devenir au final qu'une histoire banale, creuse, portée par des acteurs plats au possible. Pas de vampire (ce qui enchaine donc des incohérences dans le montage final), des protagonistes à la personnalité effleurée, d'autres carrément anodins dont les scènes n'apportent absolument rien, le film est un désastre frôlant le vide scénaristique. Là où les anciens métrages tirés de Ellis dépeignaient une société américaine de façon acerbe et violente, Jordan signe ici un mauvais film, à l'esthétique inégal, se voulant trash mais n'étant pas plus violent ou intéressant qu'un mauvais téléfilm bâclé, faisant de The Informers un long-métrage plus que quelconque à peine regardable.

Il est certain que ce film ne peut pas plaire à tout le monde, on aime ou on déteste. Il faut dire que ce film n'a pas réellement d'histoire, un scénario très léger mais un film d'ambiance, avec de multiples histoires parallèles sans forcément beaucoup d'intérêt. Par contre ce film est esthétiquement bluffant et magnifique porté par une bande son planante. New Wave des années 80 avec quelques scènes visuellement psychédéliques. Une distribution 5 étoiles formidable avec un jeu d'acteurs juste et talentueux. Amber Heard dans son rôle le plus sexy, dans des scènes dénudées et de sexe explicites, diaboliquement belle. Sexe drogue, rock,alcool, débauche, fric, pouvoir et bling bling hollywoodien puis finalement déchéance totale et même mort avec l'arrivée du sida. Un film extrêmement sombre, décadent, pessimiste, noir et angoissant sur cette société américaine friquée sans limite, qui s'ennuie et noie son angoisse dans les excès de toutes sortes. Un film spécial, hors catégories, sans grand intérêt narratif mais qui laisse un beau souvenir pour ceux comme moi qui en auront apprécié l'ambiance et l'esprit .

Ce film est comment dire? Ah oui voilà, mauvais! C'est nul, un vrai nanare! On pourrait croire qu'il y a une moral à la fin de l'histoire (pitoyable) mais rien. Vraiment si vous ne le regarder pas, vous ne rater rien puis qu'il n'as aucun intérêt. La seule chose qui peut être bien c'est vous êtes un ado puceaux, c'est qu'on voit Amber Heard dans toutes les positions possible ...

Film ennuyant long à demarrer , il n'y a pas vraiment d'histoire.....

superbe navet ce film , sans scénario , sans action, sans rien ! meme pas le droit d'avoir le statut de nanar , incroyable qu'on est pu produire ce machin

J'en avais entendu que du bien mais c'est vraiment très surestimé... Le fait que le scénario soit du génial Bret Eastin Ellis n'est pas un gage suffisamment fort messieurs dames !!! N'oublions pas qu'il y a un tacheron derrière la caméra. Casting sympa mais les stars restent fort discret, il n'y a que Mickey Rourke qui sort du lot en pédophile particulièrement dégueulasse. En vérité le film est trop sage surtout dans les parties adultère et jeunesse décadente. La mise en scène tout aussi sage ennuie profondément. Si on pense Bret Easton Ellis il faut revoir "American Psycho" et "Les lois de l'attraction" !

Un film qui se veut dandy anglais à la Spandau Ballet (vêtements et coupes) mais qui surfe que sur la ringardise, le mauvais goût et l'absurdité!
La plastique d'une Amber heard très motivée spoiler: (on ne sit pas pourquoi)
et l' implication de Rourke et Bassinger ne peuvent masquer l'absence de scénario!!! Un film qui flirte sur les années 80 mais qui en perd l'essence et n'en garde que la ringardise sous peine de faire passer les acteurs pour des cruches!!!

Loin des adaptations marquantes que furent American Psycho et Rules of attraction, Informers déçoit. Avec Bret Easton Ellis au générique pour l'adaptation de son propre roman, c'est rassuré que j'entame ce qui malheureusement va s'avérer être une heure et demi de pseudo-léthargie. Pourtant, la scène d'ouverture est on ne peut plus fidèle à l'esprit de l'auteur, ce que confirme ma copine en balançant un "On dirait une pub pour du parfum" qui me fait dire que le monde de beauté superflue de l'auteur est très bien retranscrit. Une bonne première impression donc qui ne tiendra pas la route. Malgré une photo léchée, les images sont loin d'être suffisantes pour captiver le spectateur et l'intérêt de l'histoire nous fait défaut. On sent pourtant bien le monde d'Ellis. Ces gens riches, beaux, sexuels, irresponsables et faussement immortels qui s'entrechoquent au milieu de leur luxure. Ce sentiment cher à l'auteur de développer des personnages pensant tout posséder jusqu'à ce qu'ils se rendent compte (souvent violemment) du vide qui les entoure est pourtant au final plutôt bien retranscrit. Malheureusement, pour cette adaptation, le chemin est bien moins intéressant que la destination et ce ne sont pas des artistes recyclés comme Mickey Rourke, des bonnes surprises comme le regretté Brad Renfro ou encore le chanteur Chriss Isaacs, et des acteurs de confiance comme Billy Bob Thornton qui arrivent à élever ce qui reste comme un film à peine intéressant.

Décidément Bret Easton Ellis n'est pas très chanceux avec les films adaptés de ses livres. Seul Roger Avary a réussi à retranscrire à l'image les mots et le style que l'écrivain sait si bien manier. Et même si Ellis s'est attelé au scénario de "The Informers", le film n'en reste pas moins inepte et fade malgré quelques scènes qui ne manquent pas de bonne volonté et un casting de seconds rôles plutôt classe (Billy Bob Thornton, Rhys Ifans, Kim Basinger, Mickey Rourke). Mais cela ne suffit évidemment pas à faire un film d'autant qu'il manque cruellement de rythme et ne parvient pas à sonder l'intériorité de ses personnages qui sont quasiment transparents.

"Informers" raconte les destins croisés de plusieurs personnes dont la vie de luxe et de débauche amène inévitablement à la chute. A priori, une histoire intéressante, quoiqu'on flaire à des kilomètres la morale mal dissimulée :"L'argent ne fait pas le bonheur". C'est ce que se tue à nous dire Gregor Jordan pendant 1h34. Malheureusement, le message est mal passé de mon côté. Difficile en effet, d'entrer dans ce rythme lent, qui peine à trouver une vitesse de croisière, sinon celle d'une frondaison lente et pénible, qui s'étend jusqu'à un final dénué de sens à l'image d'un "Thriller" et d'une réalisation plate et sans intérêt. On pouvait espérer des scènes de sexes intenses ou des prestations d'acteurs pour sauver l'ensemble, notamment avec ce casting quelque peu réussi mais ni l'un ni l'autre ne parviennent à faire avaler cette horrible soupe, si ce n'est Winona Ryder que l'on voit malheureusement trop peu, tout comme Mickey Rourke. Malgré tout, j'ai remarqué, histoire de ne pas trop enfoncer le travail du réalisateur (si travail il y a eu bien sur), une ou deux trouvailles bienvenue, d'où l'unique étoile accordée. Cela n'empêche, n'achetez pas le DVD, ne le regardez pas s'il passe à la télé, sortez, criez, dessinez, chantez dans la rue, faites l'amour à votre conjoint, mais éteignez votre téléviseur.

Un film bizarre. Et pourtant on à un lot de très bon acteurs (En excluant Brandon Routh) Mais le film est complexe, obscène et le scénario n'a strictement aucun intérêt. J'ai du le regarder en trois partie tellement je le trouvais mauvais. A éviter.

Vu peu de temps après avoir revu "L.A Confidential du L.A des années 50, il est très intéressant de voir Los Angeles des 80's. Certes le scénario n'est pas des plus construit mais la réalisation semble fidèle à l'époque et ce L.A fait rêver... La magnifique Amber Heard ne peut que nous faire chavirer et peut même flouer notre critique!...