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Ti Nou
405 abonnés
3 355 critiques
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3,0
Publiée le 19 décembre 2010
Le début du film est laborieux et les personnages peinent à se développer, d'autant plus que certains de leurs discours font croire à un film trop moralisateur. Cependant, l'ensemble prend peu à peu son envol et finit par devenir attachant.
Evocation de Cassavetes d'après Télérama, comparaison avec Wenders pour d'autres, qui croire dans la mesure où il est difficile de ressembler aux deux à la fois ? L'histoire de Kevin (ou Pablo) un gamin de 11 ans qui n'a jamais connu son père et qui, délaissé par sa mère, arrive à convaincre Louis, un joueur de poker de l'emmener en Espagne à la recherche de son père. La vie plutôt difficile du petit et de l'adulte les ont amenés à se construire une carapace et leurs rapports sont, au début, plutôt tendus. Premier film d'une jeune franco-américaine, "Cowboy Angels" révèle une réalisatrice très prometteuse : direction d'acteurs, la façon de les filmer, avec une caméra très libre, art du montage, tout cela est assez époustouflant pour un premier long métrage. Certes, le film pêche un peu au niveau du scénario et il n'évite pas certaines longueurs, mais il est bien servi par la musique de Laurent Petitgand, certainement influencé, au bon sens du terme, par les oeuvres du groupe Calexico. Et puis, une chanson chantée par Elliott Murphy dans un film, ça ne se refuse pas ! Dernier point, très positif, les interprètes : le propre fils de la réalisatrice joue le rôle de Kevin/Pablo. Thierry Levaret est remarquable dans le rôle de Louis. Dans des rôles moins importants, Noëlie Giraud et Françoise Klein sont toutes deux criantes de vérité. On attendra avec une certaine impatience le prochain film de Kim Massee.
Une petite balade au milieu de nulle part, d'effrontée à languissante, dans une atmosphère à la fois délétère et rêveuse, en compagnie de deux zigotos (dont le frondeur Diego Mestanza, fils de la réalisatrice). Les sentiments parviennent à toucher et la poésie effleure, malgré une misère de moyens.
Un road-movie très émouvant entre un jeune garçon qui recherche son père et un joueur de poker paumé. Filmé avec réalisme et naturel, le film ne cède jamais à l'émotion facile. La réalisatrice Kim Massee arrive brillamment à retranscrire l'errance et le doute permanent de ses personnages. Les acteurs, peu connus du grand public, réussissent à émouvoir et retenir l'attention: on vit réellement avec eux tout au long du film. Le récit s'enchaîne rapidement au gré des différentes étapes du voyage, alternant entre espoir et résignation. Et on entrevoit pourtant la lumière: celle de l'amitié, aussi éphémère soit-elle, qui donne la force et le courage pour affronter la vie présente et future. Un message sensible et désenchanté que Kim Massee parvient à retranscrire avec justesse. Un film recommandé.
En allant voir Cowboy Angels, vous ne faites pas une démarche anodine...
L'affiche vous promet un road moovie..
Les premiers instants vous emmènent dans la zone : le monde de la débrouille, les regards avinés près du zinc.. La solitude d'un enfant..
Et c'est là que ça commence..
Le film vous prend par la main sur cette histoire si loin de votre quotidien.. Vous êtes touchés, mais vous vous sentez bien en sécurité, callé dans votre fauteuil de cinéma..
Pas si sûr... Doucement vous glissez...
Vous faites partie du voyage.. Assis sur la banquette arrière de la vielle guimbarde bleue, vous pénétrez progressivement dans un monde..., qui est le vôtre.
Celui de l'enfance. Celui de l'absence.. Celui de la quête permanente des parents...
Et même si les vôtres ont été présents -physiquement- vous vous rendez compte qu'ils n'ont pas été là assez, pas assez souvent, pas assez à l'écoute..
Les parallèles sont immédiats, l'émotion dans la salle palpable..
C'est un film simple, superbement tourné, servi par une musique envoutante, poignante, des acteurs qui jouent vrai.
Un film qui va droit au Coeur.
C'est pour ça qu'il m'a plu..., et que je l'ai vu.., 2 fois..
Peu de moyens, photo moyenne, jeu des acteurs que je n'ai pas trouvé particulièrement bon. Malgré tout, ces défauts se transforment presque en qualité tant la simplicité de l'ensemble opère comme par magie. Le tamdem de bad boys fonctionne à merveille, dans cet univers bordé de routes et de rencontres. Lequel du gars ou du gosse a-t-il le plus besoin de l'autre au final ?
Un superbe road movie brillamment interprété, qui met en scène un duo improbable : Pablo, 11 ans, abandonné par sa mère, mais plein d'énergie et bien décidé à ne pas s'apitoyer sur son sort et Louis, joueur de poker solitaire qui paraît n'avoir connu que la galère, ne sait plus laisser libre cours à ses sentiments et s'exprime par monosyllabes. A priori, aucune chance pour que cela fonctionne, et pourtant...
Kim Massee signe avec Cowboy Angels un premier long-métrage bluffant de lucidité et de maîtrise, qui ne se laisse jamais la place au jugement. Cette histoire m'a bouleversé comme rarement !
Nul besoin de moyens financiers importants pour faire passer l'émotion. Juste des acteurs formidables (Diego Mestanza et Thierry Levaret)et un très beau casting pour les rôles secondaires. Un beau voyage, où le mot Amitié revête toute sa valeur.