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Benito G
582 abonnés
3 159 critiques
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3,0
Publiée le 18 juin 2014
Du Ken L. dans toute sa splendeur, traitant ici de la misère sociale en Grande bretagne. Sur un sujet rarement (à ma connaissance) traité au cinéma, il s'en sort plutôt bien. Le tout s'en nous ennuyer! Le jeu du personnage centrale y ait évidemment pour quelques choses et amène le public a osciller entre divers sentiments (positifs ou son contraire) puis dans la séquence suivante, le dirige dans son opposé sur ce personnage qu'ait Angie. KEn L. toujours adepte de vouloir réveiller les consciences montre que malgrè son age. Il a encore la fougue de sa jeunesse et à toujours quelques choses à nous faire passer. Un film qui se veut donc fort, bien que le sujet n'emballera peut être pas tout le monde (venant du réalisateur, cela n'étonne pas tellement). Face au constat qui est fait dans le film (celui de l'exploitation des pauvres). Ken L. arrive à ne pas "porter" de jugement à proprement parlé ; mais plutôt de donner en quelques sortes des alibis pour commettre ce que certains trouveront inadmissible. Peu de réalisateur aurait tenté de s'approcher autant de ce sujet et d'en faire un film qui pourrait bien se trouver dans ses meilleures réalisations (pour ceux qui connaissent bien sa filmo). Il révèle par la même occasion, l'actrice principal qui joue avec brio, mettant Ken L. parfois dans ses retranchements... Tout cela, mené tambour battant! Bouleversant, révoltant, percutant! Il réussit une fois de plus à nous épater sur des sujets que l'on ne voit pas assez au cinéma et réussit son but ; une fois de plus. Un film certes radical, mais qui va droit au but et au le réalisateur montre qu'il connait parfaitement les thèmes abordés (la famille, l'immigration, la pauvreté...). Une réussite de plus de sa part, dont je n'avais jusque là ; pas connaissance. LEs fans du réalisateur ne pourront qu'apprécier cette réalisation et la noirceur qui nous fait fasse dans un monde aussi terne et dur que le film en lui même. Chapeau!
Une performance que cette étude des dérives du capitalisme sauvage doublé d’un magnifique portrait de femme, qui permet la révélation d’un réel talent, l’impeccable Kierston Wareing, à la fois forte et fragile, méprisable puis adorable.
Magnifique Loach n'a pas perdu la main et livre est excellent film sans une touche d'humour et nous obtenons un film ou l'espoir n'est plus permis, on sent bien les idées politiques de l'auteur qui les fait passer par l'émotion de ses personnes. Vraiment épatant.
Ce documentaire sur le travail précaire, les sans papiers, les états d'âme et les péripéties familiales et sentimentales de cette jeune anglaise est instructif bien que fastidieux, mais ce n'est pas du cinéma.
J'ai vu ce film hier soir, c'est un vrai navet venant de Ken Loach, j'ai adoré Le Vent se léve, c'était une vrai hâte de voir ce film, j'ai été déçu. Beaucoup déçu, vous pouvez lire la fiche sur les fiches du cinema avant jeudi.
Un film social poignant sur la globalisation et les dérives financières malsaines mais également un beau portrait de femme joué par une actrice formidable.
Un drame social qui méritait amplement d'être traité cependant je reproche à Ken Loach d'y avoir beaucoup trop intégré ses opinions politiques d'extrême gauche. Je sais bien que je vais en faire hurler plus d'un mais mélanger art et politique...ça me dérange...d'autant plus avec des courants extrêmes...Imaginez un film d'un réalisateur d'extrême droite? En dehors de cette ambiguité, la réalisation est assez plate et fidèle à ce metteur en scène qui papillonne entre docu/fiction et cinéma réaliste ce qui ne me passionne guère...
J'avoue ressentir beaucoup de gêne à dire que je me suis passablement ennuyé à la vision de ce film de Ken Loach : j'aime beaucoup le réalisateur, je partage beaucoup de ses idées, le sujet est important, mais ... Mais Ken Loach semble avoir perdu tout espoir, son pessimisme est noir, il a perdu toute forme d'humour, et il a été choisir une actrice principale qui, à mon avis, ne joue pas bien. Résultat : cet ennui ressenti tout le long du film. Malgré un sujet très fort : comment l'ultra-libéralisme arrive à transformer un grand nombre d'individus en indivualistes forcenés, qui s'autorisent les coups les plus dégueulasses envers leurs semblables parce qu'ils ont le sentiment que c'est pour eux le seul moyen de survivre. Pour comprendre le fonctionnement de cette société de compétition sordide qui s'impose à nous, je conseille la lecture de "La dissociété" de Jacques Généreux. Toujours est-il que, dans son dernier film, Ken Loach ne raconte plus comme d'habitude l'histoire de gens qui se battent ensemble pour améliorer leur quotidien, mais de gens qui se battent les uns contre les autres, individuellement, en s'autorisant tous les coups, surtout les plus tordus. Cela aurait pu donner un film excellent, mais Kierston Wareing, l'actrice principale, ne joue pas bien du tout et cela handicape énormément le film. Dommage !
Complètement déçu par ce Ken Loach !! C'est gros, caricatural et pas émouvant deux secondes ! L'actrice principale est exaspérante et j'ai eu beaucoup de mal avec son personnage qui ne rend pas le film émouvant par là dessus. Je m'attendais à un film social plutôt prenant et j'ai eu l'impression de me retrouver devant une mauvaise série américaine !! Un raté total pour moi ! On a connu Ken Loach bien meilleur !
"It's a free world" se situe dans la droite ligne de la filmographie loachienne. Le thème de l'intégration, un classique, y est traité avec tout le réalisme possible. On n'apprend pas forcément grand chose, mais on ne s'ennuie pas. La montée en puissance dramatique est réussie, créant un suspense agréable, même si le spectateur ne s'accroche pas à son siège du début à la fin. La BOF est moins remarquable, Ken Loach mettant l'accent sur le réalisme donc les silences. Il ne manque pas grand chose pour que le film soit une pure réussite. J'avoue pourtant ne pas avoir complètement adhéré, peut-être à cause du caractère cynique et légèrement cupide de l'héroïne.
Une amazone à moto blondasse et très vulgaire, devient une négrière qui exploite des immigrants illégaux. Loach a voulu illustrer, lourdement, que l'homme ( la femme en l'occurrence) est un loup pour l'homme. On n'y croit jamais, les actrices jouent mal. Un très mauvais Loach.
«It’s a free world…» (Royaume-Unis, 2008) de Ken Loach est, malheureusement, un film manichéen. Or ce n’est pas faute au cinéaste de désamorcer cette dichotomie par le scénario. L’histoire, puisque c’est ce qui semble primer chez Loach, bien avant la réalisation, est celle d’Angie, jeune femme séduisante, aussi aguicheuse que l’est le monde consumériste. Après avoir été licenciée d’une entreprise d’intérimaire, elle décide de mettre en place sa propre affaire avec son amie Rose. Pour lutter face à la loi du marché, les jeunes femmes sont obligées d’engager des ouvriers clandestins. La victime devient le bourreau. Le capitalisme influe tant, selon Loach, qu’il entraine l’inversement de la morale et des positions sociales. Le choix du cinéaste d’aborder ce sujet, peu traité frontalement par le cinéma, est louable et même amplement bienvenu. Or cette seule bonne volonté à dénoncer les méfaits du libéralisme ne suffit pas au film pour en faire une réussite. Car une fois devenue bourreau, Angie l’est entièrement. Sauf cette scène où par pitié, elle héberge une nuit des immigrés, laissant entrevoir son humanité. Mais la scène est trop impromptue pour être authentique et laisser croire à l’altruisme latent d’Angie. C’est donc un être meurtris par son licenciement qui devient meurtrière, à outrance. «It’s a free world…» est comme ces passionnés engagés qui blâment les hauts fonctionnaires, les figurant comme monstres. L’intrigue se déroule sans compter que le monde n’est pas catégorique, sans prendre en considération le flux des personnalités et des émotions. Plus Angie est catégoriquement vile, plus Loach est schématique. Et plus le film lasse de sa dualité simpliste. D’autant plus que Loach est persuadé de ce qu’il dénonce, puisque même in fine, Angie est encore embourbée dans sa soif d’argents. Les erreurs du film sont d’autant plus malheureuses que le film est pourvu de quelques bonnes idées, comme l’intervention des saxophones aux résonnances intimes.
Il y a dans ce film une contradiction entre d'un côté le réalisme de la mise en scène et de l'interprétation, et de l'autre un scenario complètement improbable tant K. Loach a voulu y mettre de choses. A force de raccourcis, la démonstration y perd beaucoup en force.