Avis sur Frankenweenie

Un très bon film d'animation soigné et original, sombre et créatif, dans lequel Tim Burton revisite le mythe de Frankenstein. Un film gothique, à la superbe photographie noire et blanche, qui présente une galerie de personnages tous aussi déjantés les uns que les autres. Une réalisation glauque mais drôle et touchante qui s'avère truffée de clins d'œil. Un conte de fées teinté d'épouvante, romantique et lyrique !

Fan de la première heure de Tim Burton, j'avais été déçu par sa dernière réalisation, à savoir "Dark Shadows". Pourtant, il nous livre aujourd'hui un film d'animation dont il rêvait depuis bien longtemps, à travers une histoire dont il avait réalisé un premier court-métrage en 1984. Cette version longue de 2012 se veut aussi sombre que créative et je vous en livre la critique aujourd'hui ! [...]
Les français vouent un culte à Tim Burton (en atteste l'énorme succès de l'exposition Tim Burton à Paris en 2012), et si le film a eu beaucoup de mal à attirer les foules à travers le monde, il a eu un succès d'estime en France et a été vu par plus de 500.000 spectateurs. Ce film est un bon "Burton", mais reste un "Burton" sans prise de risques néanmoins. Après quelques égarements, on se réconcilie avec Burton qui nous fait oublier "Alice" ou encore "Dark Shadows". Fans de Tim Burton, n'hésitez pas, ce petit bijou visuel est fait pour vous !

Le mythe de frankestein revisité par Tim BURTON
film d'animation totalement en noir et blanc
on est dans l'univers de BURTON
une jolie histoire
j'ai bien aimé

Me voila bien emmerdé : cela dix jours que j’ai vu "Frankenweenie" et je n'en ai pas écrit la critique immédiatement. J'avoue être surpris moi-même de la conséquence qui en découle : je ne me souviens ABSOLUMENT plus du tout de ce film. D'un côté j'ai l’air bien con, parce que j'ai le souvenir qu'un paquet de trucs (pas très positifs) m'étaient venus en tête en le voyant, mais d'un autre côté, cet effacement inopiné de ma mémoire est en soi une information fort éloquente qui pourrait se suffire à elle-même. Le plus marrant c'est que, par contre, je me souviens encore à peu près des différentes phases qu'a connu mon état d'esprit face à ce film. Je me souviens que j'y suis allé en me disant : « Bon ! Mon gars... Tu es encore sous le choc de "Dark Shadows"... Le nom de Burton sonne encore pour toi comme une trahison à l'art, comme une infamie faite à ses œuvres passées... Mais bon, même si au fond de toi tu souhaites voir Burton être expatrié de force au Bhoutan pour qu'il ne puisse plus jamais faire de film, efforce-toi malgré tout d'aller voir ce "Frankenweenie" l'esprit ouvert, sinon à quoi bon... » ça c'était l'état d'esprit initial. Je me souviens d'ailleurs que cet état d'esprit s'est vite transformé dès que j’ai vu les fanions du nid d'aigle de Mickey flotter en guise d'introduction : je suis tout de suite descendu à : « N'attendons plus rien. Voyons le comme un de ces multiples films d'animation qui sortent en ce moment : espérons quelques moments sympas et croisons les doigts pour ne pas se ramasser deux trois réflexions bien réacs dans la gueule. » Le pire, c'est qu'en gros, je me souviens que c'est un peu ça que j'ai eu. Je n'ai pas été choqué par une fulgurance digne de l'oncle Walt ; je me suis marré deux fois en voyant la gamine avec son chat chelou, et à part ça... Bah à part ça j’ai bien eu dans ma gamelle un film d'animation plutôt bidon, sans relief, comme toutes les productions standardisées qui sortent en ce moment et qui n'espèrent qu'une seule chose : coller au plus près de la cible pour toucher sa part du grisbi. Est-ce que cela veut dire que, pendant la séance, je n'ai jamais osé faire la comparaison avec le Burton des grandes années durant ce "Frankenweenie ?" Bien sûr que non ! Comment l'éviter quand un réalisateur passe son temps à se faire des clins d'œil à lui-même ? Un pote parlait du plaisir qu'il a eu d'assister à un « retour aux sources ». Pour ma part, j'ai tout ressenti sauf ça. Pour moi un retour aux sources implique qu'une maturation s'est faite depuis ses débuts, et que le retour aux premières amours se fait en prenant le recul que l'expérience apporte. Pour moi, là, il y a aucun recul : juste du banal repompage. « Vous kiffiez mes films d’avant ? ...ça tombe bien ! Moi aussi ! D'ailleurs voilà un petit best of ! ...Et comme je suis sympa, en bonus, j'y rajoute deux trois extraits de films que j'aimais mater quand j'étais gosse... » Personnellement, c'est ça que j'ai entendu en voyant ce "Frankenweenie". Parce que, oui, moi quand je vois un mec qui passe son temps à se toucher la nouille en s'auto-référençant (faut oser quand même) c'est quelque-chose qui peut encore passer si le gars continue d'avancer dans son propos en amenant du neuf sur la table. Là, c'est pas le cas. Quand on vire les références qui pullulent, bah... y'a plus grand-chose. Niveau intrigue : chaque étape est annoncée par la B.A., rien n'est creusé davantage en regardant le film, et jamais je ne me suis retrouvé surpris par la tournure des événements. Pour ce qui est du propos : on prend le même qu'Edward mais on le vulgarise pour les gosses, tout en veillant bien malgré tout de claquer une happy end très Disney qui savate le minimum qui a été entrepris. Alors, face à ça, les gens de la presse se toucheront certainement une fois de plus, appréciant de se sentir intelligents en comprenant toutes les références que Burton fait à la sacro-sainte culture classique. Ainsi, ils vanteront sûrement sans hésitation un film qui pourtant ne les a pas secoué un seul instant. Moi, je ne marche pas comme ça. Vanter l'immobilisme et le conformisme, c'est pas mon truc parce que tout simplement je ne vais pas au cinéma pour qu'on me conforte dans mon propre univers et mes propres références. Moi je veux qu'on m'emmène à l'aventure, je veux explorer une œuvre, un artiste, une démarche. Là, on m'a resservi la même plâtrée que la dernière fois, scolairement en plus. Désolé, mais moi ça m'emmerde. Bref, je ne conclurai donc pas en le qualifiant d'indigeste ce "Frankenweenie", mais bon, par contre j'assume totalement le fait de le désigner comme un magnifique exemple d'insignifiance...

Un Tim Burton réussi. Très différent du style de film qu'il réalise en général, très divertissant et bien réalisé. L'image est soigné ainsi que les personnages. Le scénario est original, qui ne manque pas de style, une mise en scène spectaculaire, même épatante ! Les décors sont sublimes, digne d'un Burton. Découvrez un film surnaturel, rempli d'humour et d'ingéniosité, d'une intense amitié très touchante et drôle. Un film époustouflant ! 5/5 *****

L'animation en Stop-Motion est parfaitement maîtrisée, le casting vocal en VO impeccable, mais Burton ayant perdu tout son talent à l’orée des années 2000, se contente d'étirer son court-métrage original et il n'y a aucune âme qui se dégage du film comme Corps Brides précédemment, quant à la musique d'Elfman, elle laisse peu de souvenirs après la vision. En conséquence, dans les mains d'Henry Selick, ça aurait certainement été bien différent (et surtout meilleur).

Frankenweenie : C’est toujours un réel plaisir d’aller voir un nouvelle film de Tim Burton avec son univers qui j’affectionne particulièrement. Un ce nouveau film/dessin animé est franchement sympa et plaisant à regarder, ce dessin animé made in Burton a de grandes qualités mais aussi des petits défauts qui mon déplus et qui viennent assombrir le tableau mais rien qui tache au plaisir que on a quand on regarde le film. Déjà, la grande puissance de ce film, c’est encore une fois l’univers de Burton : que ça doit les graphismes, les décors, les personnages décalé, sans oublier les musiques du grand Danny Elfan qui sont encore une fois sublime et vient parfumer cette univers sombre et dark de Burton. Vraiment, un énorme coup de cœur dans ce film : ce sont bien les musiques (musiques très sombre et très poétique à des moments : juste énorme). Pour en revenir a la réalisation et l’univers, c’est vraiment le gros point fort du film : je trouve ça vraiment énorme que ça soit le design des personnages, tout aussi difformé et bizarre les un que les autres ^^ mais c’est sa qui est énorme. De plus, les décors et touts sont vraiment superbe, sublime par un noir et blanc qui rend le film encore plus noir et unique, surtout que c’est assez rare les films en noir et blanc de nos jours, il faut le souligner. Donc vraiment, coté réalisation/univers : c’est que du bon, c’est l’univers de Burton, toujours aussi unique, particulier et envoutant. Ensuite, le scénario : la ou pèche un peu le film car on a une première partie vraiment sympa : captivant et passionnante ou on découvre cette amitié fort entre l’enfant et son chien, et l’histoire et l’univers se pose. Donc, c’est captivant et vraiment sympa à regarder. Mais, on a le droit à une deuxième partie franchement moi intéressante, qui part dans un peu le tout et n’importe quoi. Je sais que c’est du Burton ^^ toujours un peu délirant mais je n’ai pas trop adhéré a la tournure que prend le film, j’ai même un peu décroché a des moments (pourtant pour un film de 1H30). Enfin, il faut dire que dans la deuxième partie, il y a des hauts et des bas, il y a quand même des moments sympa mais c’est moi accrocheur que dans la première partie, on retrouve moins l’amitié, c’est plus du délire qui prend vie mais bon, c’est du Burton ^^. Donc voila, seul point négatifs sinon le reste c’est que bon. Pour la 3D, j’ai eu la chance je crois de le voir en 2D donc je ne serais pas vous dire ^^. Donc voila, très bon dessin animé signé Burton avec son univers toujours aussi envoutant. Je m’attendais a un mieux au niveau du scénario, seul point négatif sinon sa va, c’est plaisant a regarder. Pas la meilleur œuvre de Burton mais je vous la conseil quand même, c’est toujours un unique plaisir a voir.

Burton fait du Burton... ça fait bien longtemps qu'il ne nous surprend plus niveau style et ambiance. Pas grave, ça reste fortement sympathique et tout à fait recommandable. Mais voilà, pour moi il manquait une petite étincelle de plus, je n'ai pas vraiment trouvé que le film décollait. Bien, mais sans plus.

Frankenweenie est un concentré de l'univers de Tim Burton. Dans ce film d'animation, il y a plein de références à ses anciens films ( plus ou moins discrètes), à la littérature fantastique et au cinéma d'horreur qu'il affectionne tant.
L'esthétique "Burtonienne" est toujours soignée et reconnaissable ente mille.
Ce film est un jolie conte qui aborde le thème de la mort avec dérision, tendresse et sensibilité.

Du très Tim Burton , son hommage à la littérature et au cinéma fantastique est un grand moment de cinéma , du pur bonheur .

Je n'avais pas vu ce film en salles, simplement parce que payer pour voir la déchéance de Tim Burton ça me plaît moyen. Effectivement voir un film que je sais haïr par avance et me gausse de la médiocrité du truc lorsqu'on déteste le réalisateur, c'est moins traumatisant que de voir un type qu'on a aimé faire de la merde et descendre plus bas que terre.

En fait ce film était pour Tim Burton soit l'occasion de la résurrection ou de la mort définitive. Il fait un auto remake de son moyen métrage. Alors le moyen-métrage j'ai peu de souvenirs, si ce n'est que j'avais aimé, mais préféré Vincent qui allait plus loin dans la référence (Poe, Price) et qui était tellement plus glauque.

Mais j'ai fini par le voir et je dois dire que j'ai été conquis dès les premières secondes. On commence par une sorte de court métrage amateur tourné par le héros du film avec son chien Sparky en stop motion et ça sent le film de merde mais fait avec une tonne d'amour, un peu comme le faisait Ed Wood et quoi de mieux comme introduction ?

Et on accumule les références que les plus jeunes ne verront pas, un peu comme dans Wallace et Gromit et le mystère du lapin garou. Mais contrairement aux moments où d'autres films d'animations le font juste pour faire un gros clin d'oeil lourdingue aux parents pour ne pas qu'ils s'emmerdent, on sait et on sent que Tim Burton a une réelle passion pour ces films, que ce n'est pas juste pour le clin d'oeil, mais que ce sont des films qu'il chérit.

J'ai adoré le cours de physique avec ce sosie de Vincent Price (doublé par Martin Landau) et je trouve ça très émouvant de le faire revivre de la sorte. Et on garde ce côté super glauque, genre le cimetière sur lequel est construit le village, les commentaires des gamins. J'ai juste trouvé ça génial. J'étais à fond dedans.

Réentendre des thèmes proches de ceux d'Edward aux mains d'argent et Ryder. Je trouve que ça ramène en arrière, à l'époque où Burton faisait des supers films.

D'autant que le film raconte quand même quelque chose sur la science (on peut en faire de bonnes choses ou de mauvaises choses). D'ailleurs je me demande si ce n'est pas un aveu sur les derniers films de Burton, des films qu'il a fait pour les mauvaises raisons et c'est la raison de leur échec artistique. J'aimerai tellement y voir ça et que ce gamin surdoué qu'il était revienne nous servir des Ed Wood, Sleepy Hollow, Batman, etc.

Après je mettrai un bémol sur toute l'histoire du concours de sciences et sur les camarades d'école. Je pense que le film n'avait pas besoin de ça. Bon ça amène une séquence assez sympa et toute la fin du film, mais je trouve que ça alourdi le récit. On perd un peu la fraîcheur (après sinon le film aurait aussi risqué de tourner en rond). Mais pour moi toute la fin ne vaut pas le début qui était jubilatoire et complètement extraordinaire.

De plus j'ai trouvé que le film parvenait à être émouvant bien que couru d'avance.

Bref c'est un film que j'ai aimé, qui m'a touché, qui parle de ce que j'aime, j'ai retrouvé quelqu'un que je pensais être mort : le bon Tim Burton. Du coup je suis très content.

Encore une fois, Burton sort un film d'animation tout à son univers avec encore des personnages et un monde tout droit sortis de son imagination débordante. L'histoire remake de Frankeinstein est bien pensée, la tournure que le film prend nous fait rire, l’esthétique est toujours là ainsi que les codes ( spoiler: Un vieux moulin sombre sur une petite colline au loin d'une banlieue américaine ainsi que la tête des personnages
). Un film d'animation qui fait plaisir, du Burton quoi ! Quel final (qui n'est pas sans rappeler Sleepy Hollow ^^).

A voir en famille.

Un très bon film d'animation soigné et original porté par le grand Tim Burton. On retrouve bien son univers sombre et créatif. Film divertissant et sympatique, personnages attachants, jolie musique. Les enfants adorerons.

Les derniers films de Tim Burton sont devenus des textes à trous. Articulés sur le même modèle, fondus dans un même moule, le réalisateur, à chaque film, n'a plus qu'à combler les manques par des inventions graphiques, aux mêmes tracés gothiques, à la semblable noirceur charbonneuse.
"Frankenweenie" atteint un sommet d'automatisme. Plus désincarné que "Les noces funèbres de Tim Burton" (2005), moins trucculent que "Dark Shadows" (2012), ce remake du premier Burton's Frankenweenie (1984), inspiré, pêle-mêle, par les monstres de la Universal autant que de la Toho, ne réussit pas à s'affranchir de la doxa Disney et de ses happy-ending plus niais que miraculeux.

Un vibrant hommage aux films des années 30. Tout en reprenant les grandes lignes du court métrage d'origine, Burton arrive à nous surprendre avec ce très beau et bon film d'animation.