Avis sur Assassins

Assassins, voilà un film avec un titre franchement pas enthousiasmant pour une grosse production. Le résultat n’est pourtant pas si mauvais.
Le métrage joue avant tout sur son casting. Stallone en tête, celui-ci est solide et intéressant dans un rôle sérieux et réfléchi, qui fait penser dans un autre genre à sa prestation dans Tango et Cash. Il fait un bon travail d’acteur, et j’ai trouvé qu’il formait un duo surprenant mais agréable avec Julianne Moore. Cette-dernière relève nettement l’intérêt du film passée la première demi-heure dans laquelle elle est absente. Absolument radieuse, elle est dans un rôle assez léger auquel elle apporte une finesse bienvenue. Franchement elle m’a très agréablement surpris. Enfin dans le rôle du méchant, Antonio Banderas. Il livre une prestation assez « cartoonesque », et cet aspect se renforce de plus en plus au fur et à mesure du film. En fait j’ignore si c’est volontaire, pour accentuer le caractère second degré du film, ou si c’est un excès de cabotinage de l’acteur. En tout cas il est difficile de franchement le prendre au sérieux malgré le fait qu’il soit sans pitié aucune.
Le scénario est assez inégal. En fait le début est moyen. Classique, sans grande surprise, il commence à manquer d’enjeux assez vite, et du coup à perdre un peu d’intérêt d’autant que l’on comprend vite les motivations de Banderas. Heureusement c’est la rencontre avec Moore, et là le film repart, avant de s’essouffler de nouveau et de retrouver de l’élan dans un chapitre final très solide. Dans l’ensemble il n’y a pas de surprise, et on se doute toujours un peu de ce qui va survenir. Néanmoins il y a un rythme très correct, en dépit de son jeu de montagne russe, et Assassins bénéficie d’une gradation parfaitement maitrisée jusqu’à une conclusion finale donc, qui est à la hauteur.
Sur la forme, Assassins est un film bien bâti. La mise en scène est plaisante, Donner livrant un produit calibré, mais lui insufflant un peu de l’efficacité qui peut-être la sienne. C’est carré. La photographie elle est un peu banale, mais c’est une constante chez Donner de toujours rester de ce point de vue dans la sobriété, voir l’épuré. Les scènes nocturnes par exemple n’ont vraiment pas beaucoup de charme alors que c’est toujours l’occasion d’apporter un peu de soin. Coté décors en revanche c’est tout à fait honorable, avec une belle variété de lieux, et surtout une exploitation des ruines à la fin fort réussie. Les scènes d’action et les cascades sont entrainantes, originales pour les fusillades puisqu’entièrement traitées sur le mode silencieux. Je regrette une séquence d’explosion un peu mal fichue. Enfin, la musique n’est pas suffisamment travaillée, pourtant il y avait matière à proposer quelque chose de ce point de vue.
Pour conclure Assassins est un film d’action pas mal, qui repose beaucoup sur ses acteurs. Musclé et en même temps assez léger, un peu à la manière des Armes fatales du même réalisateur, il développe une histoire un peu convenue mais au final agréable et distrayante. Un film sans imagination, mais divertissant.

Les films d'action des années 80 et 90 sont les meilleurs qui soient et qui aient jamais été. De nos jours, le secret pour en faire de tels a, semble-t-il, déserté l'esprit de nos réalisateurs. On ne sait plus composer de la musique comme à l'époque du bon vieux temps, réaliser des scènes d'action dignes de celles d'un "Total Recall". Quelques fois, c'est un bon point, d'autres, c'en est un mauvais. Et le film dont je vais vous parler aujourd'hui est l'un de ces long-métrages. Il respire les années 90, existe pour l'action et grâce à une flopée de réalisateurs, scénaristes et acteurs talentueux, tous plus différents les uns que les autres. Vous l'aurez compris en voyant l'affiche de cette oeuvre, je veux parler d"Assassins", film narrant l'affrontement entre un jeune tueur à gages, un peu trop psychopathe sur les bords, et le meilleur de tous les assassins, un homme plutôt vieux qui souhaite se ranger et abandonner sa profession. Car voyez-vous, "Assassins" marque la première rencontre sur grand écran entre le célèbre Sylvester Stallone et le très charismatique Antonio Banderas ( "Le masque de Zorro", "Desperado",...). Si vous voulez, c'est un peu le clash entre l'ancienne et la nouvelle école, aussi explosif que "Rambo 2 : La Mission", aussi bien filmé que "Desperado". Bon, même si Banderas n'est pas un réel actionner, il passe ici plutôt bien, et se fond tellement bien dans le décors qu'il en vient même à se montrer à l'aise dans son rôle. Et lorsque Banderas est bien dans son personnage, il fait des merveilles. Vous ne me croyez pas? Alors, je n'ai qu'à vous citer, une troisième fois encore, "Desperado". En effet, ceux qui connaitront cette oeuvre et auront profité de l'imposante prestation de Banderas en El Mariachi me comprendront aisément. Pour les autres, je vous invite grandement à le voir, où bien à vous pencher sur ma critique tout de même ancienne, afin que vous ayez plus de détails à votre disposition pour savoir de quoi je parle. Bref, comme je l'ai dit plus haut, Antonio Banderas est un acteur de ce tout ce qu'il y a de plus charismatique, et quand il est lancé dans son jeu, il donne l'impression qu'on ne peut plus l’arrêter dans son interprétation. Ici se reproduit exactement le même schéma que dans la plupart de ses films d'action d'aventures : il s'engage dans son rôle, s'y montre à sa meilleure forme et fait de l'ombre à ceux qui l'entourent. Il arrive même à égaler Stallone dans cet "Assassins", et se révèle être l'un des points forts du film. Il a beau être le bad guy du film, on s'y attache sans peine, jusqu'à craindre pour son sort. J'aurai préféré qu'il soit à la place de Stallone, mais bon, que voulez-vous, on n'a pas tout ce que l'on veut! D'ailleurs, la façon qu'à Banderas de jouer le psychopathe me rappelle celle d'Eath Ledger dans "The Dark Knight". Leurs mimiques sont souvent les mêmes, ainsi que leurs mouvements de têtes, et parfois leur regard. Ensuite, si "Assassins" est un excellent film, c'est principalement pour son action très bien dosée, accompagnée d'un suspens bien géré et de plans de caméra efficaces. En effet, comme dans "The Killer" de John Woo, sur à peu près le même thème de fond, à savoir celui des tueurs à gages, les scènes explosives et dantesques se comptent par dizaines, à l'image de la séquence dans le taxi, tellement bien tournée et imaginée, à la conclusion amusante et astucieuse. Bon, c'est Richard Donner qui réalise ce métrage, donc ce n'est pas surprenant s'il est plutôt réussi. Mais oui, Richard Donner, réalisateur des quatre "Arme Fatale", des deux premiers "Superman", ou encore des "Goonies". Vous l'aurez compris, c'est quelqu'un, quand même! D'ailleurs, une scène de ce film a été honteusement plagiée par le métrage, bien plus récent, inspiré d'un célèbre jeu vidéo, "Hitman". Je parle là de la séquence dans laquelle Stallone découvre que ses employeurs l'ont trahi, et qu'il apprend le tout en parlant à une femme de son organisation par ordinateur. Alors oui, ici, c'est par écrit, alors que dans l'autre, c'est à l'oral, mais le fond est là, quand même! Nous sommes à présent au terme de ma critique, et si vous l'avez lu dans son intégralité, vous aurez compris que j'ai réellement apprécié "Assassins", véritable duel au sommet entre deux acteurs au top de leur forme, l'un plus âgé et plus expérimenté, l'autre plus jeune, et qui a des rêves de grandeur. Il suffit de voir sa carrière d'aujourd'hui pour se rendre compte qu'ils se sont réalisés...

Banderas est jouissif en méchant déjanté. Le duel entre les deux assassins est vraiment appréciable. Maintenant le film est assez basique et peut déplaire à certains.

Ah, le cinéma d'action des 90's ! Cela avait beau souvent assez basique, il me manque beaucoup et revoir de temps à autre un titre de cette époque me fait presque toujours plaisir. « Assassins » ne fait pas exception à la règle, et s'il n'est pas le plus beau fleuron de cette décennie, il se regarde plutôt pas mal près de vingt ans après. C'est que Richard Donner est à la manœuvre et ça se ressent souvent : c'est solide, professionnel, bien monté : on est loin de la régulière bouillasse numérique actuelle. Après, le divertissement a aussi ses limites : si le scénario se tient à peu près, rien de bien original ou surprenant (« surprise » finale comprise), d'autant que l'aspect répétitif se fait franchement ressentir dans la dernière partie, la prestation vraiment beaucoup, beaucoup trop « too much » d'Antonio Banderas jurant face à la sobriété de Sylvester Stallone (injustement moqué pour cette composition correcte), la belle Julianne Moore apportant une réelle fraîcheur sans être encore l'immense actrice qu'elle deviendra. Un peu long, donc, et parfois légèrement vieillot (le top de la technologie censée être présentée ici fait franchement sourire aujourd'hui), mais un bon représentant quant à ce qui pouvait se faire à l'époque dans le genre : plutôt efficace.

Assassins est un très bon film captivant .
Le sujet est très classique même pour 1995 .
L'histoire a des rebondissements et de l'inattendu en restant claire et cohérent .
Le scénario est efficace et à une logique rare pour ce genre de film .
Une bonne fin mais classique donc sans surprise .
Un bon dialogue réfléchi également.
Stallone ,Banderas ,Moore ,... sont irréprochables.

très belle confrontation entre stallone et banderas.un duel au sommet, intense, très bien joué...le scénario est très bien ficelé, on passe un très bon moment devant ce thriller.la fin est également extraordinaire au niveau du suspense et de l'intensité

Le réalisateur des "Arme Fatale" orchestre un duel explosif entre Stallone et Banderas dans un polar moins violent et rythmé auquel on aurait pu s'attendre ; le face à face s'étire plutôt volontairement en prenant son temps, dans la chaleur moite du Mexique, avec même parfois une trop grande lenteur. Sly y trouve un rôle plus subtil et plus nuancé qui ne joue pas que sur ses muscles, bien secondé par la délicieuse Julianne Moore ; tous deux affrontent le chien fou Banderas qui est parfait dans l'excessif. Ce n'est donc pas un pur film d'action comme Sly en a déjà tourné dans le genre de "Tango et Cash", mais plutôt une sorte de polar cérébral agrémenté de quelques scènes remuantes, parce que le réalisateur, c'est quand même Richard Donner et qu'il a du métier dans ce créneau...

Un excellent film. Sylvester Stallone et Antiono Banderas incarnent des assassins opères et convaincants dans leurs rôles.

On peut s'attendre à un film banal mais il est réalisé par un R.Donner qui reprend les plans de O.Welles(miroirs) et de S.Leone(yeux) pour un duel de générations avec la douce(J.Moore) au milieu qui aura fait basculer le coeur de notre costaud S.Stalone qui a quitté les rôles de bodybuildés pour jouer un assassin qui faire marcher son cerveau. En face, le fougueux A.Banderas(mal doublé dommage!)qui joue les cinglés (trop peut-être).Tout cela pour la place de numéro 1. L'action est au rendez-vous mais une fin qui n'en finit pas. Par contre l'attente du tireur n'est pas chiante mais nous fait ressentir le sentiment de l'assassin dans un moment pareil.

un de mai film favoris le duo stallon banderas et super un tre bon film d'action

De grands acteurs, de l'action, une histoire dont on connait la fin, aucune surprise, mais se laisse voir.

Le cinéma d'action américain n'a cessé d'évoluer au fil des ans, notamment dans les années 80 où de nouvelles stars émergeaient, en particulier Arnold Schwarzenegger et Sylvester Stallone. Ceci dit, ce dernier s'est embourbé au cours de la décennie suivante dans des productions peu mémorables (Arrête ou ma mère va tirer !, Judge Dredd, Daylight) et sa rencontre avec le pourtant très bon Richard Donner ne suffit pas pour rehausser son fumeux palmarès en chute libre. Le réalisateur des Arme Fatale peine donc à proposer un film d'action original, efficace, et sombre dans une réalisation typée aux airs de déjà-vu, enchainant les scènes sans intérêt (Antonio Banderas qui tire sur une orange, no comment...), les dialogues extrêmement longuets et les passages inutilement ennuyeux, étirant son film au préalable sobre sur une durée de 2h. Il faut savoir que le script est à l'origine écrit par les frères Wachowski, script au final entièrement réécrit par Brian Helgeland. On se désole donc du résultat final tant le tout est téléphoné et sans surprise aucune. Face à un Stallone monolithique, se demandant à chaque scène pourquoi il a signé ce fichu contrat, un Antonio Banderas alors encore peu connu Outre-Atlantique qui en fait des tonnes, cabotine pour un rien et ne sait pas parler espagnol face à des semblables hispaniques (on croit rêver). Seule la magnifique Julianne Moore tire un temps soit peu son épingle du jeu. On regrettera donc un scénario éculé depuis des lustres, raté en soi, face à une réalisation mollassonne, bourrée de clichés et de je-m'en-foutisme. Pas forcément désagréable mais diablement décevant.

belle rencontre entre Banderas et Stallone sur un bon rythme,un policier bien réussi avec de l'action et quelques scènes musclées,de la douceur avec la charmante Julianne Moore,enfin un bon polar.

Duo Banderas/Stallone pas trop mal. Sympa à regarder le soir quand on a rien d'autre à faire

L'affrontement entre deux tueurs à gage, un synopsis intéressant, mais le film est très moyen.