Un film sur 2 gamins des favelas, la violence, la haine, et tous ce qui va avec. La réalisation est parfois un peu molle, mais ça se regarde tout de même.
autant j'ai aimé la série "la cité des hommes" saisons 1 & 2, autant j'ai detesté ce film qui n'apporte rien de plus sinon des luttes armées entre bandes rivales, c'est tout ce que l'on retient malheureusement
Après le fabuleux La Cité de Dieu et l'excellente série La Cité Des Hommes, voici le long métrage mettant en scène Acerola et P'tite Orange (c'est plus classe en VO!). Un bon film, conclusion de la série, qu'il vaut mieux avoir vu. Très belle réalisation chaude, à l'épaule. Immersif. Mais c'est un peu lon et on évolue en terrain connu. Il manque la véritable étincelle. Dommage mais agréable.
Un portrait sanglant des favelas brésiliennes. Sur fond de guerre des gangs se cache une trés belle histoire; deux jeunes garçons tentent de survivre à cette jungle.Un film percutant, troublant qui ne vous laissera pas indifférent.
En 2002, Fernando Meirelles réalisait "Cidade de Deus", un uppercut sur les favelas à Rio. Le succès du film le pousse à créer un série similaire qui fait un carton au Brésil... et se voit adaptée au cinéma en 2007 (la boucle est bouclée !). "Cidade dos Homens" est donc une sorte de suite spirituelle au film de 2002... et c'est un peu son problème. Difficile de ne pas regarder le film en pensant à son aîné, nettement plus réussi. Car on y retrouve la volonté d'adopter un style percutant et réaliste (caméra à l'épaule, image "naturelle"), mais Paulo Morelli ne parvient pas à faire un film aussi fort. L'intrigue tourne autour de deux amis d'enfance qui cherchent une définition de figure paternelle (l'un parce qu'il est papa malgré lui, l'autre parce qu'il n'a jamais connu son père), et ce sur fond d'une guerre de gang qu'ils subissent. Un scénario qui fait malheureusement penser à... un épisode de série TV, car les personnages sont finalement assez peu développés au long du film. Beaucoup de personnages secondaires sont à peine effleurés ici, et la sous-intrigue autour des gangsters n'a aucun intérêt si ce n'est de donner un contexte. Heureusement, les deux protagonistes sont attachants. Et si la mise en scène demeure poignante, les séquences nocturnes ne sont pas toujours bien gérées, de même que certaines séquences où l'image tremblotante semble un peu forcée. Bref, "Cidade de Deus" n'est pas mauvais (loin de là) mais il souffre de l'ombre de son illustre prédécesseur dont il tente de transformer l'essai.
Pseudo-suite du culte "La cité de Dieu" de Meirelles ce film est surtout une oeuvre qui permet de surfer sur le succès de ce dernier. La flamboyance de la mise en scène ajouté à un vrai scénario dramatique de "La cité de Dieu" est complètement absent de celle "... des hommes". La réalisation est beaucoup plus classique et le côté "humain" de ce film fait perdre une dimension tragique qui, pourtant, semblait évidente pour un tel sujet. Les flashbacks ne servent que pour bien marteler que les deux héros sont de véritables amis. Bref, vous enlever ce qui fait un long-métrage de cinéma au film de Meirelles et vous aurez "La cite des Hommes", une sorte de téléfilm de luxe qui manque des souffle.
Ce film n'est pas une suite, même si sur le casting, certains jeunes enfants que l'on a découvert dans "La cité de Dieu" sont désormais les jeunes adultes de "La cité des hommes". Pas une saga à proprement parler donc, mais ces deux films appartiennent au même registre avec de grosses similitudes. Ce dernier sera cependant moins impressionnant, moins percutant et moins mémorable que "La cité de Dieu". Le style est pourtant similaire, mais le résultat n'en sera pas aussi convaincant.
Dans la veine de La Cité de Dieu, La Cité des hommes ne renouvelle pas le genre, mais est d'assez bonne facture pour captiver le spectateur. Moins violent que son prédecesseur, on est ici dans le quotidien des habitants de la favella. La mise en scène est toujours aussi rythmée et classieuse.
Dans la lignée de la cité de dieu, décrivant les favélas mais cette fois ci en mettant l'accent sur l'amitié au de-la de l'envie de sortir de ce monde. Le duo d'acteurs est impec, l'aspect réaliste très bien mis à l'image et on adore la conclusion. A voir pour vraiment s'apercevoir des difficultés existantes et des efforts à fournir pour ce sortir de la misère.
On ne peut s'empêcher de penser à "La cité de dieu", et la comparaison est nettement en défaveur de la "Cité des hommes". Moins prenant, moins bien construit, parfois même confus, la réalisation séduit parfois mais énerve aussi avec sa caméra portée façon direct live et ses couleurs trafiquées.
Moins percutant que « La Cité de Dieu » réalisé par Fernando Meirelles, cette fausse suite dirigée par Paulo Morelli scénariste sur la série éponyme, aborde le sujet de la vie difficile dans les favelas de Rio de manière quasi similaire avec une photographie à l’identique. De fait, cela perd un peu de charme et d'authenticité. Toutefois, on arrive assez bien à entrer dans le récit notamment grâce à ses deux personnages principaux très attachants. Si l'histoire de guerre des gangs n'est pas très passionnante et se termine de façon un peu brouillonne, on sera plus sensible au destin de ces deux héros à travers un métrage qui aborde sans pathos la misère des laissés pour compte brésiliens, obligés d’accepter des petits boulots alimentaires mal payés et/ou de se réfugier dans des abris de fortune malheureusement dominés par les bandes défendant chacune son territoire. Pas un film choc mais un bon témoignage de cette facette peu glorieuse du Brésil !
Un très bon qui vous plonge dans le quotidien des favélas brésiliens à travers le portrait de 2 jeunes amis ayant connu des épreuves durant leurs vies d'adolescents. De la violence, du sang mais de la réflexion sur la vie. Je recommande ce film.
Une réalisation très soignée et des acteurs simples et généreux rendent ce film agréable. On regrette un montage un peu brouillon et un scénario qui hésite entre la guerre des bandes et l'histoire du duo d'amis pour finalement passer un peu à côté des deux.
C'était un lieu, et l'un de ses habitants en tiré un roman, et de ces mots, un duo de réals en a tiré un film, de ce grand film (La Cité de Dieu), il a été tiré une série, et cette série a été adapté en film. La boucle et bouclée, et le Brésil brille à la face du monde, malgré ses injustices, malgré ces ravages sociaux et sa violence extrême, il y a toujours de l'espoir là-bas.