Avis sur Brainscan

Cette série B ressemble plus à un épisode des "Au-delà du réel" ou à un "Chair de Poule" qu'à un vrai film d'horreur. Je n'ai pas aimé la morale qui veut montrer les dangers de la violence dans les jeux vidéos. Par contre j'ai bien aimé les musiques... En fait le seul intérêt de ce film est de voir le jeune Edward Furlong dans autre chose que Terminator. (Pas terrible)

Brainscan est un film peu connu aux réelles allures de série B, mais franchement, dans son genre, c’est vraiment très sympa, et le métrage mériterait réellement d’être plus connu.
Au casting on a donc Edward Furlong, dans sa période faste, et qui montrait encore qu’avec un physique pas facile on peut néanmoins être un excellent acteur et livrer des prestations attrayantes avec des personnages au final assez simple. C’est exactement le cas ici, puisqu’il campe un ado fan de jeux violents assez basiques, mais il lui apporte une belle présence et un jeu subtil, qui s’oppose à la présence magnétique et imposante de Frank Langella. Néanmoins il ne faudra pas oublier la prestation de Ryder Smith ! Son personnage de punk inquiète au début, on se demande ce que c’est que ce truc, mais au final l’acteur, pourtant caché sous une bonne dose de maquillage arrive à en faire un personnage mémorable, qui pour ma part s’il avait été plus méchant aurait pu figurer dans les antagonistes fameux du cinéma de genre. Enfin on soulignera des seconds rôles de qualité, avec la charmante Amy Hargreaves entre autre.
Le scénario est très efficace. Le film est court, il démarre vite, et il exploite, comme pas mal de film dans les années 90 l’espace nouveau de l’informatique avec brio. Même si finalement il essaye déjà de passer au-delà. L’avantage du film s’est de ne pas se prendre vraiment au sérieux. Bien qu’il puisse se montrer bien méchant, Brainscan dégage toujours une belle couche de second degré, notamment du fait du Trickster, et on s’amuse vraiment dans ce jeu de massacre aux situations parfois franchement improbables. C’est finalement plus souvent drôle que sombre, et ce côté comique fonctionne étonnement bien. Brainscan est donc un divertissement d’une réelle efficacité, prenant, nerveux, et à la tonalité très agréable.
Visuellement j’ai apprécié la sobriété du film. C’est simple mais d’une grande propreté. Rien de miraculeux dans les décors, mais ils sont très corrects, la photographie est très appréciable elle aussi notamment lors de quelques scènes de meurtres, lesquelles bénéficient surtout d’une mise en scène de belle qualité, et de quelques effets horrifiques (rares cependant) soignés. Brainscan ne se veut ni un film d’ambiance ni un film d’horreur à proprement parlé, donc il ne faut pas vraiment s’attendre à cela. Par contre si visuellement on reste sur des bases relativement neutre, la bande son, très punchie, à l’image du méchant du film est excellente.
En conclusion j’ai vraiment eu un coup de cœur pour ce Brainscan. Je m’attendais à une série B assez décente vue le casting, et finalement j’ai eu une série B des plus réjouissantes, presque du niveau d’un The Borrower dans le genre petit film roublard qui remplit plus qu’haut la main son contrat. Pour ma part ce que j’attends de ce genre de métrage c’est d’être jouissif, Brainscan l’est, assurément, et je lui donne 4.5

Un petit film horrifique qui met en garde contre les ravages des jeux vidéos. Edward Furlong s'en sort pas mal et la bande son est bonne. Maintenant il n'y a rien de transcendant, le monstre n'est pas effrayant et le film manque de scènes chocs.

Après le T-1000 de "Terminator 2", le jeune Edward Furlong affronte une nouvelle crèature terrifiante: un magicien machiavèlique et meutrier qui est le hèros d'un jeu vidèo horrifique! Entre fiction et rèalitè, le cinèaste John Flynn manipule l’esprit dans cette petite sèrie B d'horreur! La rèalitè et la fiction sont donc bientôt indissociables pour l'adolescent dèpassè! Ses voisins tombent comme des mouches tandis qu'un inquiètant policier, jouè par Frank Langella, tente de tirer au clair cette affaire où l'horreur et l'humour noir fond bon mènage! On retiendra surtout une sèquence bien faite: celle du premier meurtre en camèra subjective! Un film sympathique à dècouvrir...

Brainscan ça raconte l'histoire d'un jeune passionné de films d'horreurs et des jeux. Un jour il compose un numéro par grande curiosité pour n'avoir que des renseignements sur un jeu révolutionnaire qui permet d'être un tueur et tout ce qui va avec comme si vous étiez. Le jeune n'y crois pas et pourtant c'est pas du chiqué, il va perdre le sens de la réalité qui se mélange avec le virtuel. Ca fait ni peur, ni rire, on garde en mémoire l'acteur Edward Furlong (Terminator 2), toujours doué.

Un petit film d'horreur qui n'a rien de remarquable mais bien troussé, certaines scènes lorsque l'on voit à travers les yeux du tueur sont inquiétantes et Edward Furlong fait preuve de talent.

C'est ce qu'on peut appeler un film d'épouvante pour les enfants/adolescents, un brin plus gore et effrayant qu'un chair de poule ou les contes de la crypte, mais accessible à tout le monde. Quand j'étais petit, j'avais adoré, il a un peu vieilli et je remarque qu'il y a de nombreux faux raccords mais peu importe ! Il passe toujours aussi bien.

Un film d'horreur sympathique qui est ni trop sobre, ni trop gore bien dans l'ambiance du teen-movie "assez" sanglant et violent qui plaira aux ados et autres jeunes gens un peu plus âgés et également aux adultes fan de films d'horreur psychologiques. Même si c'est un film d'horreur divertissant, il y a beaucoup d'angoisse et également un message: celui de faire la différence entre la réalité et la fiction et également un autre: avoir un libre-arbitre ou obéir aveuglément à une autorité qui abuse volontairement de son pouvoir. Piégé par un jeu vidéo d'épouvante où il devient un tueur dans une ambiance qu'il trouvait fun, le héros va se rendre compte que le jeu n'a rien de virtuel et qu'il tue réellement et être piégé par un horrible homme fait d'électricité qui jouera sans arrêt mentalement avec sa conscience. Edward Furlong nous offre une excellente performance avec un personnage piégé par lui-même qui ne sait plus s'il doit continuer à jouer sans y prendre aucun plaisir en sachant que ça peut soit sauver sa peau, soit le pousser à tuer davantage et peut-être mener la police jusqu'à lui. Un petit côté thriller appréciable.
Après, le film a parfois des défauts qui dérangent beaucoup: le design du méchant joué par Smith est vraiment laid et stéréotypé et ne fait pas peur du même si l'acteur délivre une performance correcte, le sadisme du personnage ne ressort pas toujours à cause du ridicule choix d'apparence qui lui a été donné. Ensuite, l'idée que le héros ait du mal à communiquer avec les autres au point d'être trop timide pour ne pas avouer à la fille qu'il aime ses sentiments, d'accord, mais de là à la filmer quand elle se déshabille et conserver les vidéos, c'est juste pervers. Puis la chute que je ne révèle pas ici est très décevante et amène dans le film beaucoup d'incohérences, ce qui est dommage car jusque là, son déroulement était plutôt fluide mais aussi semble remettre en question le(s) propos que le film tentai(en)t de nous faire comprendre. Quant aux personnages des autres acteurs, bien que ceux-ci délivrent des performances correctes, ceux-ci sont assez oubliables à l'exception du policier malin qui soupçonne rapidement le héros des meurtres sans preuve directe et du seul ami du héros plutôt marrant.
Mais malgré ses défauts, il a ses qualités, une bonne morale et il reste bon. Je l'ai vu et je pense que je le reverrai sans doute plusieurs fois.

j'adore ce film.j'ai du le voir au moin 50 fois si c'est pas plus.j'me retrouve completement dans le role qu'incarne Edward Furlong,seul,livré a lui meme,limite suicidaire.ce film presente bien que la fiction ratrape vite la réalité.le petit Michael Brower seme la mort a travers un jeux video dernier cri conduit de main de maitre par le mechant trixter!pour moi un tres bon film avec une tres bonne bande son!a voir

Petit film d'horreur sans prétention typique des productions des années 90. Ambiance jeu vidéo et hard rock sont au programme avec un Edward Furlong toujours très bon.

Aah "Brainscan", rien que de redire le nom de ce film à voix haute, des souvenirs m’assaillent immédiatement : le début des années 90, mes années collèges, mes premières consoles de jeux vidéo (Master System & Megadrive), le Club Dorothée, les flippers, les cds de rock et de métal….aah je me sens si léger. Et oui, parler de "Brainscan" aujourd’hui va être difficile pour moi tant il est ancré dans ma jeunesse. : en effet, le thème principal du film n’est autre que la peur des jeux vidéos et des déviances qu’ils peuvent entraîner, peur que chaque possesseur de consoles a connu grâce à…ses parents !! Et quoi de mieux pour illustrer ce thème que de choisir d’adapter une nouvelle version de la lampe d’Aladdin et de son génie en remplaçant la lampe par un jeu vidéo et le génie par un démon !! Oui vous aurez vite compris : "Brainscan" ne fait pas dans la dentelle et vous savez quoi ? Bah on s’en fout grave car l’histoire se suit facilement et on finit même par vouloir savoir à tout prix ce qui va arriver à notre petit protagoniste ! Alors ok, le film n’est pas exempt de défauts : la mise en scène est très basique, le scénario simpliste, les protagonistes sont des jeunes lambdas de l’époque, le démon a une drôle de tronche, les effets spéciaux sont plus que rudimentaires et le tout reste finalement assez « enfantin » (c’est sûr qu’on aurait préféré plus de meurtres et plus de gore !) ; mais malgré tout il demeure sympathique à visionner : les adolescents sont attachants (et c’était un vrai plaisir à l’époque de retrouver une nouvelle fois sur grand écran Edward Furlong qui avait le vent en poupe après "Terminator 2", "Simetierre 2" et "American Heart"), les phases « vidéoludiques » sont plutôt bien faites et immersives, Trickster est totalement déjanté, l’ambiance générale du film est assez prenante et la fin est aussi sympathique qu’inattendue ! Et si j’aime encore aujourd’hui ce film, c’est aussi parce que le thème du « jeu vidéo tueur » n'a jamais été aussi bien traité depuis (et ce n’est certainement pas tous ceux qui ont vu "Stay Alive" qui me contrediront !) Au final, Brainscan est un petit film d'horreur sans grande envergure et qui paraît de nos jours bien inoffensif, mais il a le mérite de divertir et de faire passer un agréable petit moment car il fait partie de ces péloches certes dispensables mais qui sont bien encrés dans leur époque et c’est justement cela qui leur donne un certain charme nostalgique assez touchant : bien plus qu’un petit plaisir coupable, c’est d’une véritable madeleine de Proust dont on parle.

Encore un petit film d'épouvante qui sent bon les années 80. Petit scénario sympa, effets spéciaux un peu kitsch mais amusants et surtout Edward Furlong avant sa déchéance artistique et physique. L'ambiance jeux vidéos avec réalité et fiction s'entremêlant permet de suivre sans déplaisir les aventures de notre ado en crise flanqué de son petit copain punk virtuel, un Ryder Smith drôlatique, tentant tant bien que mal d'échapper à ce dernier. Certains y verront une critique des jeux vidéos violents, moi je n'y vois qu'un petit film bien distrayant, loin d'être parfait certes, mais plein de charme. A voir sans prise de tête.

Dans la série des films qui ont du mal à traiter sérieusement des jeux vidéo, Brainscan est une sorte de thriller horrifique dans lequel un jeune ado joué par Edward Furlong (John Connor dans Terminator 2) se retrouve prisonnier d'un jeu qu'il reçoit sur les conseils de son meilleur ami, l'obligeant ainsi à commettre des meurtres sans vraiment savoir si c'est lui qui est en cause. Cette expérience inédite en matière d'épouvante se matérialise en la personne du Trickster, une immondicité d'un cliché rarement atteint qui s'incruste chez lui pour lui dicter les règles du jeu, tout en se permettant de servir dans son frigo et de fouiller dans ses affaires.

La structure du film est simple mais la logique des événements est dure à suivre car les règles du jeu semblent changer sans cesse alors que le méchant punk lui demande sans cesse de tuer le témoin du précédent meurtre, même quand c'en est pas vraiment un. D'autant qu'on n'a pas vraiment de quoi s'attacher à Michael, entre spoiler: son acceptation de tuer son meilleur pote qui n'est pas un témoin, son hésitation à tuer
la fille qu'il aime (et qu'il matait aussi en train de se déshabiller par la fenêtre avec des jumelles) et sa façon de donner le jeu au proviseur.

La fin se révèle intéressante dans le sens où spoiler: on comprend qu'il s'agissait bien d'un jeu car Michael se réveille et personne n'a été tué
. L'écriture manque du coup de subtilité car spoiler: si on était censé être dans la tête du gamin pendant le jeu,
que viennent faire les scènes où on ne voit que la police ? Un film plutôt correct, loin du nanar qu'on pouvait attendre à la seule vue de cette hideuse jaquette.

Idée de départ intéressante de mélanger thriller, fantastique et épouvante dans un teen movie,malheureusement la réalisation trop télé film ne sert pas l'entreprise.La créature est franchement horripilante et grotesque mais les jeunes acteurs ado font de leur mieux.Une mention pour la BO assez réussi.