Avis sur Parking

Me voilà très faché pendant un petit bout de temps avec le cinéma asiatique .

Fuyez si vous le pouvez !!!!.

Surprenante réalisation d'un réalisateur taiwannais qui me semble bien moins engoncé que Hao Hsia Hsien et qui propose un cinéma autrement dynamique, Chung Mong Hong nous réveille et nous fait plaisir en abordant à l'aide d'un scénario subtil les aléas de la vie d'un couple....Tout cela en se focalisant sur une histoire de parking en double file, le metteur en scéne parvient à nous introduire auprès de personnages hauts en couleurs et en émotions, une jeune prostituée (Peggy Tseng), un proxénète, un coiffeur, un tailleur, toutes ses personnes logeant dans le même immeuble tissent un canevas sensible et drole auprès de notre jeune héros (chang chen) qui n'a d'autre but que de rentrer chez lui pour y diner auprès de sa femme....Beaucoup de dialogues, de communication et d'humour dans un film tonique, violent par moment, et qui foisonne d'humanité...A ne pas rater.....

Un très bon film, avec d'excellents acteurs. Le rythme est vif et les images belles. Ce n'est pas une comédie mais on y trouve un humour très plaisant.

"Parking" est le premier film du taïwanais Chung Mong-Hong. S'il en fait d'autres, je ne pense pas que je m'y précipiterai dans la mesure où, dans "Parking", l'ennui m'a très vite gagné. Il faut dire que le scénario et la construction du film sont totalement artificiels, le réalisateur voulant absolument se faire croiser des histoires et réaliser une série de portraits à partir d'une histoire toute simple : une voiture bloquée sur une place de stationnement. N'est pas Alejandro Gonzales Iñarritu qui veut ! Chung mong-Hong est en même temps le directeur de la photo du film et, dans ce domaine, on peut lui faire crédit d'une très belle photo, en particulier au niveau des cadrages.

Insolite, captivante, inclassable, cette production asiatique est l'une des dernières bonnes surprises de l'été. Le cinéaste réussit à combiner romance, film noir, et cinéma de l'absurde et de la dérision, à travers un récit réjouissant. Une perle à découvrir !

Alors d'abord ce serait bien que quelqu'un me dise si c'est Chung ou Mong-Hong le patronyme de ce jeune réalisateur : avis aux spécialistes.
Premier long-métrage et ma foi belle réussite.
En gros c'est un peu un After Hours taiwanais. Un jeune homme va acheter des gâteaux. Une voiture garée en double file l'empêche de repartir. S'en suit une invraisemblable nuit où se croisent (fort logiquement) un souteneur pathétique, un tailleur de costume décoré de peinture blanche, un mafioso, un coiffeur avec une prothèse, une tête de poisson voyageant d'un lavabo aux toilettes, un vieux couple pleurant un fils perdu, une petite fille en quête de papa, une prostituée fuyant la crise en Chine, un mannequin qui ne peut avoir d'enfant.
De subtils flash-back nous renseignent sur certains personnages, dont le héros principal. Celui là explique tout le début du film.
Mise en scène élégante, surtout dans les choix des cadrages et la façon de filmer la ville. De la poésie, des éclairs de violence. De la belle ouvrage, malgré quelques maladresses (Nini qui regarde la caméra en face, cela a du échapper au monteur, ou quelques imprécisions scénaristiques).
Un cinéaste à suivre.
D'autres critiques ici : http://chris666.blogs.allocine.fr/

Une sorte d'After Hours taïwanais qui manque un brin de folie et qui souffre de quelques longueures mais qui reste fascinant dans sa galerie de noctambules.

La mayonnaise prend assez bien dans ce mélange de genres, avec des moments poignants, drôles, durs, tendres. Le réalisateur ne sombre pas dans une profonde réflexion longue et ennuyeuse. Il nous raconte, avec une mise en scène de qualité, les péripéties et rencontres heureuses ou non de ce malheureux Chen Mo. ça tient la route et on passe un bon moment.

L’idée qu’a eu Chung Mong-Hong pour son premier de faire, dans une unité de lieu plutôt réduit, de mélanger les genres, en faisant se succéder des scènes burlesques, tragiques, cyniques ou bien encore violentes, prouve sa qualité de scénariste prometteur. Malheureusement le film qui en résulte s’avère être un melting-pot ne mène finalement à strictement rien de suffisamment concret pour être captivant. Le peu de travail sur les petites histoires se déroulant dans ce parking, entrecroisées à la façon d’un film choral qu’aurait directement inspiré Inárritu, empêche au spectateur de se donner le temps de s’attacher au moindre des nombreux personnages. La qualité notable des effets de lumière qui donnent vie au monde nocturne, faisant de Parking un After Hours made in Thaïland, est finalement le principal atout de ce long-métrage très mal rythmé.

Dans l’atmosphère nocturne et glauque de Taipei, des voitures garées en double file contrarient les plans d’un jeune homme et provoque sa rencontre avec une galerie de personnages aussi contrastés qu’improbables. D’une qualité inégale, les différents épisodes de ses aventures oscillent entre violence, humour noir et sentimentalisme. Si son écriture montre une imagination fertile, la mise en scène de Chung Mong-Hong semble hésiter entre film noir, chronique sociale et thriller, sans véritablement trouver son unité. Quelques moments très forts et un art consommé de la lumière augurent pour ce jeune réalisateur d’un rôle décisif dans le renouveau attendu du cinéma taïwanais.

mauvais, j'ia falli m'endormir.

Un scénario surprenant, original, un aspect visuel stylé, une caméra qui suit, ose, zoome, explore, accroche, un dispositif personnel et détonnant qui n'hésite pas quand il le faut à prendre à contre pied le rythme, à s'attarder sur un détail qui apparait dans un angle du champ, accélérer, à se projeter dans le passé récent d'un personnage, ou même le faire précéder et reprendre naturellement le cours normal de l'action ; l'espace d'une nuit, coincé sur un bout de trottoir hasardeux de TaiPei, les situations, les rencontres vont faire traverser Chen Mo à travers tout les étages des émotions. Chouette acteur ce Chang Chen. Film étonnant. The bonne surprise de cet été 2009

Si les nuit de Chine sont censées être câlines, celles de l'ancienne Formose n'ont, elles, rien de moroses. Du moins, à en croire Chung Mong-Hong qui, dans Parking, fait passer son pauvre héros par tous les états. Cet After hours taïwanais révèle à coup sûr un excellent cinéaste qui, en moins de 100 minutes, se paie le luxe d'une demi-douzaine de changements de registre, de la tendresse à la pornographie, de l'ironie à la violence, de l'humour au social. Le tout avec un recours intelligent aux flash back (brefs) et une attention de tous les instants à ses personnages. Un vrai repas de gourmet pour cinéphile exigeant que ce Parking où il y a de la place pour garer tous les sentiments d'une vie, fussent-ils synthétisés l'espace d'une seule nuit.

Beaucoup de rencontres en une journée… Film plutôt bien construit. Cet homme dont on découvre petit à petit le passé a une forte volonté en lui et un grand sens de l’honneur. Au fil de ses rencontres on va apprendre à le connaitre et l’apprécier. Les seconds rôles sont hauts en couleur et très diversifiés. Ce film est un puzzle atypique, un peu lent mais très sympa.

Film assez déconcertant, pas désagréable , plutôt bien filmé mais qui ne captive hélas pas le spectateur malgré une chouette galerie de portraits.

Tour de force, on n'est jamais trop certain d'être le matin ou le soir.

La différence avec after hours ? je pense que je retournerai voir after hours, alors que parking sera oublié assez rapidement.