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    Le Temps qu'il reste
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    132 critiques spectateurs

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    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2009
    En gommant le contexte, on peut trouver ces souvenirs jetés à la face du monde comme trop personnels, indignes de constituer un film international. Sont posées une suite de "colles", cette voiture sous la tempête, quelques références guerrières... Puis l'auteur d'abord en retrait se plante devant la caméra avec sa silhouette souple, beau visage, regard méridional parfois humide, l'air de nous dire "est-ce que ça vous parle" ?... Sont inscrits dans les gènes d'Elia Suleiman "les Palestiniens depuis 1948". A savoir des populations devenues minoritaires sur leur sol, ou bien déménagées de gré ou de force de leur terre natale, et tout ça "pour que le peuple juif ait une terre"... Israëliens souvent installés dans des maisons palestiniennes désertées comprenant mobilier, vaisselle, photos de famille, le chien et le chat, avec interdiction, encore actuellement, de restituer leurs biens aux Palestiniens chassés ! L'essentiel se passe donc à Nazareth, un bien joli patelin... Flashs-back, quelques plans sur les parents (dont la vraie mère âgée du réalisateur), dans un contexte arabo-israëlien mêlant ritournelle palestinienne d'antan et refrain américain au karaoké... Coupures d'image, énigmes, pirouettes procurent la distance nécessaire au cinéaste. L'enfant silencieux et troublé qui survit en Elia Suleiman authentifie la douleur palestinienne une fois pour toutes... mais sans nier le peuple d'Israël. Cet homme mériterait un ministère.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2019
    L'ouverture du "Temps qu'il reste" est un exemple parfait du mélange de tonalités qui traversera le film : le burlesque d'un côté avec un chauffeur de taxi qui se perd et se parle à lui-même, paniqué par le violent orage qui s'abat, et le mutisme mélancolique de l'autre avec un passager qui va profiter de l'arrêt forcé du véhicule pour se remémorer son enfance. Ce passager, ce n'est autre que Elia Suleiman, cinéaste et acteur, qui va mettre en scène ses souvenirs, son enfance et notamment les actions de son père lors de la guerre israélo-arabe de 1948. Période politique qui demeure sans jugement, sans point de vue, uniquement perçue sous le prisme d'une peur objective et d'un humour froid qui interpellent mais qui peine à véritablement s'incarner à cause d'un dispositif de mise en scène et d'écriture répétitif et donnant parfois l'impression de fonctionner en vase clos. Le film peut faire sourire mais ce n'est clairement pas dans la drôlerie qu'il est le plus percutant; son intérêt réside dans l'émotion véhiculée à travers le rapport mère-fils dans une belle dernière demi-heure réservant quelques moments poignants, à l'instar d'une scène magnifique où Suleiman regarde, désespéré, sa mère absente à elle-même qui retrouve soudain un peu de vie à l'écoute d'une chanson. On peut regretter que le film ne soit pas suffisamment fort et explicite sur le plan politique mais sa douleur et son humour post-Tati témoignent de la lucidité introspective du cinéaste.
    alain-92
    alain-92

    305 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2009
    Allez-y !
    vanou97
    vanou97

    38 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 décembre 2010
    Projet envieux et qui pouvait être intéressant, un film sélectionné au festival de Cannes intrigue toujours. Par contre, que c'est long, presque impossible de s'accrocher... Et l'engouement pour ce film en devient nul. Dommage!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 juin 2012
    embrouillé, qui est qui? au bout de 20 minutes on a envie d'aller voir ailleurs, c'est ce que j'ai fait
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2009
    Non, le "Temps qu'il Reste" n'égale pas en splendeur et en émotions cette mémorable "Intervention Divine" que Suleiman avait suscitée il y a quelques années : construit sur des principes (peut-être trop) similaires, avec cette mise en scène au cordeau et ces cadrages "à plat" instillant un comique burlesque à des situations littéralement désespérées, le film échoue cette fois à aller au delà du brillantissime - mais parfois un tantinet ennuyeux exercice de style. Pourtant, ce demi-échec d'un grand metteur en scène vaut bien mieux que la majorité de la production cinématographique actuelle : par son ambition à nous raconter le drame palestinien sans jamais succomber à aucun cliché (voici un film qui nous abreuve d'images littéralement "neuves"), par son courage mettre en perspective sa propre histoire familiale avec celle de son pays étouffé, Suleiman réalise une oeuvre importante. D'ailleurs, après une introduction à l'étrangeté sidérante (peut-être les 10 plus belles minutes de cinéma vues cette année), la manière dont Suleiman filme la guerre ouvre des perspectives formelles nouvelles et constitue le meilleur du "Temps qu'il Reste". Après cette première partie, on ne peut s'empêcher de trouver que Suleiman laisse un peu retomber son film dans une sorte de routine burlesque qu'il maîtrise sans doute trop bien.
    link8866
    link8866

    84 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 décembre 2009
    Une magnifique réussite signée Suleiman. Le film, bien qu' incarné par des personnages très froids, peu bavards, est sublimé d'une beauté plastique (la composition du cadre est époustouflante) et d'une justesse dans la mise en scène qu'on voit trop rarement au cinéma.

    Le récit autobiographique du réalisateur nous transporte des années 48 à nos jours, en passant par les 70's, au Moyen Orient, dans une situation de conflit permanent entre Israël et la Palestine. C'est dans cette atmosphère d'occupation que le petit Elia grandit. Les situations cocasses et autres comiques de situation ne manquent pas à l'appel, et bien que certaines séquences relèvent du "grave", Elia Suleiman les détournent magistralement pour en faire ressortir l'aspect comique.
    On pourra toutefois remarquer que la dynamique du récit subit une phase de longueur, soit un trou dans le drôle, bien qu'elle se révèle finalement nécessaire.
    Un chef d'oeuvre optimiste, juste et touchant à la fois.
    Arnold38
    Arnold38

    9 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 août 2009
    Je n'ai pas pour habitude de critiquer négativement (en 60 films noté c'est la première fois que je met 0 étoile), avant d'entrer dans ma critique je tiens quand même à signalé que je ne voulais pas voir ce film à la base, je me suis simplement trompé de salle et donc j'ai du le voir par défaut (je ne savais même pas de quoi ce film allait donc parler)
    Bref après m'être rendu compte de mon erreur je me suis dit trop tard je vais rester et voir ce que sa va donner, après tout c'est peut être un mal pour un bien et de toute façon avec ma carte à l'année je risque pas grand chose, bref le film commence en 1948 et parle du conflit Israel - Palestine, un sujet qui ne me passionne guère mais je me dit que c'est l'occasion d'en apprendre un peu plus, au début on voit l'Israel qui prend le controle et une famille Palestinienne qui en subit les conséquences, mais une fois ce début de film plutot captivant, la suite n'est qu'une succession de scène ennuyeuse et longue, longue, sans dialogue...les scènes se passent plus tard dans le temps, les personnages vieillissent, les acteurs n'affichent AUCUNE emotion, déja qu'ils ne parlent presque jamais c'est un comble ! Bref on voit les personnages qui se regarde le regard figé, sans parlé, c'est long, très long, en faite quel que soit la scène, même les plus incroyables (un viel hommme qui s'enduit d'essence pour se faire brulé, un incroyable feu d'artifice qui sort de nul part) cela ne change rien à l'expression des personnages : toujours figé, immobile, leur visage n'affiche rien, et aucun dialogue, je ne comprend pas personnellement l'intérêt d'une tel façon de jouer, aucune émotion, rien, nada. Pourtant j'aurais aimé en savoir plus, mais une fois le début du film passé on ne voit plus que les personnages viellir sans qu'il ne se passe presque plus rien à part voir les protagonistes viellir sans se parlé, sans émotion et dans des scènes d'une longueur insupportable, c'est le film le plus ennuyex que j'ai vu depuis des années...
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2020
    Dans "Le temps qu'il reste", Elia Suleiman dresse le portrait d'une famille, de sa famille, de 1948 avec la première guerre israëlo-arabe à nos jours. L'occasion pour ce cinéaste palestinien engagé de dénoncer l'occupation israëlienne avec tout ce que cela implique. Ne vous attendez pas à un propos neutre. Suleiman prend parti mais le fait avec humour et une légèreté bienvenuepour un sujet aussi sérieux. Le film oscille d'ailleurs entre des moments dramatiques et d'autres complètement absurde. Un mélange des genres réussi et bien dosé qui accentue l'effet satirique de l'histoire. C'est le premier film du réalisateur que je visionne et j'ai été bluffé par la qualité de sa mise en scène. "Le temps qu'il reste" me donne envie de me plonger dans le reste de sa filmographie, chose que je vais rapidement faire.
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2020
    Réalisateur et acteur, Elia Suleiman raconte l'histoire de sa famille palestinienne depuis 1948, de la résistance à la résignation. Un récit émouvant, saupoudré d'humour burlesque.
    le_gentil_tleilaxu
    le_gentil_tleilaxu

    44 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2009
    On peut dire beaucoup de choses sans mots. Ce film en est la preuve vivante.Film touchant et presque autobiographique. A découvrir.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 août 2009
    C'est sympa, on s'ennuie pas, parfois ça arrache un sourire (la scène de Spartacus, ou du tank…) mais voilà, c'est un peu plat, la mise en scène se résume a un plan fixe bien centré à chaque fois, c'est dommage, ok c'est un parti pris, j'aime beaucoup les plans fixes qui accentuent souvent la portée d'un discours, mais là je trouve que ça manque un peu de vie. Tout les acteurs passent leur temps debout au milieu de l'écran et ne disent rien. C'est sympa mais ça aurait mérité un peu plus d'ambition je pense. Mais là ça empêche toute émotion de s'installer en fait.
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 août 2009
    Ayant beaucoup aimé "Intervention divine", le film précédent d'Elia Suleiman, j'attendais avec impatience "Le temps qu'il reste" qui passait en compétition en toute fin du Festival de Cannes. Pensez donc, l'histoire de la Palestine et des Palestiniens depuis 1948, vue au travers de l'histoire de la famille du réalisateur. A priori 3 niveaux d'émotion proposés, c'était certain, avec humour : le calvaire que les palestiniens vivent depuis 60 ans; l'histoire de la famille Suleiman; le regard du réalisateur. Quelle déception ! On dirait qu'Elia Suleiman est passé à côté de tout le sujet. Personnellement, sur un sujet qui me tient particulièrement à coeur, je n'ai ressenti aucune émotion et je n'ai perçu que quelques secondes d'humour. Non, un peu plus car un des deux seuls gags du film perd de sa force tellement il est étiré ! Avec "Intervention divine", on croyait avoir trouvé l'héritier de Tati et de Keaton. Avec "Le temps qu'il reste", je m'étrangle quand j'entends qu'on continue à comparer Suleiman à ces 2 géants.
    Cinephilegirl
    Cinephilegirl

    104 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2009
    Lourd, ennuyeux, agaçant,... Bref je ne trouve pas beaucoup de qualités à ce "Temps qu'il reste", ce qui est vraiment dommage étant donné le sujet du film.
    Dès le début, on nous inflige des plans soporifiques sur des paysages brûlés par le soleil, des personnages au visage figé,... . Sans parler des nombreuses répétitions qui, loin d'être amusantes comme prévu au départ, se révèlent nettement énervantes (le vieil homme qui s'asperge d'essence).
    Néanmoins, quelques bonnes idées viennent parsemer l'ensemble et puis le générique de fin vaut à lui seul le détour. C'est dire...
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2009
    Sept ans après le superbe Intervention divine, Elia Suleiman revient avec Le Temps qu'il reste. Film autobiographique où l'intéressé rend hommage à son père, Fuad (superbe Saleh Bakri), et utilise l'absurde pour nous montrer le conflit israëlo-palestinien et la manière dont il est vécu par les habitants à travers des scènes comme celle du char d'assaut suivant les allers et venues d'un passant, une fusillade interrompue par une femme avec un bébé en poussette traversant la rue ou bien des soldats incapables de faire appliquer le couvre-feu dans une discothèque. Elia Suleiman, muet dans son propre rôle, se fait le témoin de ses événements qu'il présente de manière décalée pour mieux en dénoncer l'absurdité et le ridicule. Si le personnage se contente de regarder passivement les événements dont il est le témoin, le cinéaste pose un regard critique que l'humour permet de rendre universellement accessible. Néanmoins, le film souffre de quelques baisses de rythme et Elia Suleiman a été plus inspiré, mais Le Temps qu'il reste est suffisamment beau, profond, fin et intelligent pour ne pas s'en priver.
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