Avis sur Le Stratège

"Le Stratège" est porté par un Brad Pitt vraiment étonnant de crédibilité, d'efficacité comme c'est rarement le cas à ce point !
Il est tellement dans la peau de son personnage qu'on en vient à suivre cette histoire de valse des joueurs entre ces équipes de baseball, avec un intérêt grandissant ! La stratégie qu'il met en place en place prend alors tout son sens et se révèle passionnante ! Les autres acteurs ne déméritent pas non plus... Le duo formé avec Jonah Hill est même presque émouvant...
Juste dommage de ne pas être plus au clair avec les règles du baseball en sortant de la salle !!!

Bien sûr, un film principalement centré sur le base-ball ne m'enchantait guère mais le scénario est tellement bon et il ne colle pas qu'aux fans de base-ball que l'on est obligé d'apprécier. De plus Brad Pitt et Jonah Hill forment un très bon duo, ils nous font rire, ils nous touchent, leurs prestation est vraiment magnifique. Donc une comédie dramatique qui nous offre un peu de suspense, beaucoup d'humour et son lot de drame. Un film porté par deux acteurs vraiment extraordinaires dans leurs rôle et avec un très bon scénario. Excellent film que je vous conseille vivement.

Voir la critique complète ICI:

Si cette histoire sur le baseball ne semble guère engageante sur le papier.Et pour cause le thème de l'équipe de sportifs loser étant l'un des sujets préféré des cinéastes hollywoodien.Le film sportif étant même rongé jusqu’à l'os par les productions disney dans les années 90,avec des films comme les petits champions.Avec le stratège nous en sommes bien loin,enfin presque car il ne peut éviter les éternelles ralentis attachés au sport et la victoire.Hormis ces phases incontournables,le film possède une vraie atmosphère et surtout des dialogues brillants signés Aaron Sorkin.Le tout joué par un Brad Pitt qui jusqu'ici avait toujours été inexistant dans les premiers rôle qu'on lui confiait.Trouve enfin et pour la première fois dans son rôle de dirigeant sportif un personnage qu’il incarne,il était temps.

5 minutes sur Wikipédia avant histoire de ne pas être paumé pendant la séance (obligatoire pour comprendre un minimum) et hop c'est parti pour le Stratège. Et franchement, voilà un autre film avec Drive qui aurait pu recevoir des oscars l'année dernière mais les nominations étaient bien là. Le stratège c'est ce genre de film qui ne s'explique pas, l'histoire d'un homme qui se bat pour une cause, qui a des soucis de famille, c'est une histoire bien connue mais parfois un réalisateur et un acteur arrivent à la magnifier, à en faire quelque chose de vraiment beau à livrer une œuvre intelligente.
Le réalisateur nous prend en main, nous guide dans les pas du héros principal, pas besoin de s'y connaitre à fond en baseball pour se repérer. Dommage quand même de ne jamais nous expliquer comment fonctionne ces fameuses statistiques... Brad Pitt est génial, comme d'hab, il dégage toujours un charisme incroyable. Un des meilleurs films de 2011, loin des strass et des paillettes, mais bougrement intelligent.

Des envies de révolution dans le monde sportif ? Ce film pourrait être utile à certains... "Le Stratège" ou "Moneyball" en VO nous rappelle à quel point plusieurs sport comme le football (soccer), le basket ou encore le baseball sont devenus des machines à fric où la plus grosse écurie domine ses opposants. C'est aussi un rappel que le marché des transferts ("trades" dans le film et les fameuses phrases "you have been traded to XXX team") peut s'avérer injuste et ne reflète en rien la capacité d'une direction sportive d'un club à dénicher des talents cachés. Le plus gros portefeuille l'emporte bien souvent. On retrouve de belles valeurs dans le combat de Billy Beane comme de l'abnégation et de la ténacité. Il a pour objectif final de bousculer les lignes d'un sport devenu tout ce qu'il appréhendait. Il lutte envers et contre tout, notamment médias, coach et staff pour arriver à ses fins. Certains n'apprécient pas le jeu de Brad Pitt, je l'ai personnellement trouvé bon et à la hauteur. On retrouve évidemment certaines "mimiques" qu'il a bien souvent mais rien de compromettant.

J’allais démolir ce film sur tous les fronts, mais après avoir su moyennant quelques recherches que l’histoire était à ce point vraie, je vais me raviser d’en arriver jusque là, et plutôt le démolir mais autrement. Billy Beane, manager d’un club de baseball va se retrouver face au défi de devoir reconstruire une équipe compétitive avec un budget qui ne le permets pas suivant des méthodes de recrutement classiques. Il va alors se lancer dans une vision révolutionnaire pour choisir les joueurs dont il aurait besoin à différents postes, en tentant une sélection osée et extrêmement risquée en vue d’un exploit inouï. Faire l’apologie de la stratégie de la sabramétrie (nouveau mot que j’ai découvert) est une entreprise louable, car ça dénonce entre autres les injustices dont sont victimes grand nombre de joueurs professionels sous-estimés, méprisés à tort et motive à contrebalancer un marché de transferts trop tiré par les stars en vue. Par contre vanter les mérites d’une méthode de management autoritaire et inexorable sans en dévoiler la face cachée, c’est laisser l’objectivité de côté et donner raison à des pratiques extrêmement lointaines du véritable esprit de leadership. En effet ce fameux manager, joué par Brad Pitt, s’exaspère d’avoir autour de lui un personnel old school, qu’il n’arrive pas à convaincre -il ne le tente même pas réellement d’ailleurs-, alors que lui même utilise des méthodes de management archaïques (on est quand même en 2001). Elles sont basées sur la prise de décision ferme, à peine laconiquement justifiée mais certainement pas contestable, basées aussi sur des discours minimalistes flirtant avec l’insolence, je ne peux à ce titre qu’être profondément choqué de cette spoiler: manière expéditive de virer ses joueurs, présentée fièrement par la réalisation comme étant juste, efficace et convenable, laissant insinuer que le faire avec plus de délicatesse serait davantage
une forme de torture infligée à son entendeur, et enfin basées sur un manque criant d’écoute et d’ouverture au débat avec ses détracteurs. Je ne peux que me demander comment cette méthode a pu fonctionner avec de tels comportements, si tout le monde était à ce point contre lui, car de ce que j’ai vu, Billy Beane se contente de formuler des ordres directs et indécents, de s’obstiner à l’encontre de tous, en négligeant totalement l’aspect humain, pas de quoi susciter le moindre enthousiasme. Convaincre ne l’intéresse pas, il ne fait quasiment aucun effort pour déclencher un élan de mobilisation collective en faveur de sa cause, du coup personne n’est vraiment solidaire avec lui, ni entraîné par son optimisme, ce n’est que dépité que le staff technique se lance malgré lui dans ce projet laborieux, et ce n’est que psychologiquement détruits que les joueurs les y accompagnent. Quand l’essence même du sport s’appuie sur des valeurs essentielles comme le respect de son opposant et le travail en groupe, et que dans telles structure la stabilité et la solidarité en coulisse sont primordiales pour espérer obtenir de grands résultats, c’est à se demander si des maillons manquants n’ont pas échappé à ce scénario. Car au contraire, tout est étrangement centré autour du personnage joué par Brad Pitt, on le suit partout et on ne voit que lui, à croire que le reste du staff n’a aucune espèce d’importance dans la réussite de son projet. À la limite son assistant, jeune naïf qui partage totalement sa philosophie et oeuvre à lui dénicher des statistiques et joueurs à fort potentiel, échappe à cette règle, il est le seul. Qu’en est-il de l’entraîneur ? Qu’en est-il des joueurs ? À part prendre des mauvaises décisions, à part n’avoir réussi à n’en prendre que deux qui sont bonnes, l’une parce que Billy Bean l’y a forcé en le privant de son titulaire favori, l’autre parce qu’il a décidé de se raviser et écouter ce même Billy, nous n’assisterons jamais à la moindre démarche notable démontrant le rôle du coach dans cette extraordinaire réussite, ni même à ne serait-ce qu’une petite prise de parole constructive de sa part. Quant aux joueurs, à chaque fois qu’on a espoir de plonger dans leur intimité familiale ou dans leur vie au sein du groupe, histoire de comprendre leur blocage psychologique puis le moyen qu’ont trouvé les coéquipiers pour s’entraider à le surmonter, et se motiver les uns les autres, surgit systématiquement Brad Pitt pour nous prier de quitter les lieux, et nous rappeler qu’il faut focaliser sur lui, et uniquement sur lui. Il est partout ce mec, et il n’y a que sa personne qui compte ! Du coup tous les joueurs sont relégués au second plan, on ne saura jamais ce qui s’est passé en coulisse pour déclencher leur déclic, ni connaîtra les efforts qu’ils ont entrepris pour se surpasser et devenir aussi transcendants, on n’assistera pas non plus à leur ressenti par rapport aux victoires, ni même à leur frustration après leur terrible échec si proche du but. On n’en n’a que faire d’après cette version des faits, il ne méritent aucunement notre attention car leurs statistiques sont là et c’est tout ce qui importe, donc à quoi bon ? Seul leur rendement compte, hors de question de s’attacher à l’humain. Ce sont de simples pions qu’on recrute et qu’on vire sans scrupule, qu’on essaie de garder si ça marche, dont on se débarasse froidement dès qu’on n’en n’a plus besoin, en négociant leur vente ou achat par téléphone en quelques secondes comme s’il s’agissait d’un vulgaire échange de marchandise insignifiante. Leur mérite en cas de succès, tel que présenté ici, ne leur revient pas, il ne revient pas au coach ou le staff qui les côtoie chaque jour non plus, même pas, le mérite revient au manager qui les a déniché ! Tout simplement. Ça ne vous rappelle rien ? Effectivement, la triste condition du salarié négligé dans une entreprise avide de croissance qui ne reconnait de mérite que celui appartenant aux plus hauts gradés dans la hierarchie. Le problème c’est qu’il est indéniable que le film glorifie cette perception, la plébiscite de par ce qu’il a choisi de nous montrer comme clés du succès, de nous dénigrer comme facteurs humains y ayant contribué, et de nous censurer comme dommages collatéraux occasionnés par cette approche tellement radicale. Il nous dresse la thèse sans son antithèse, se met au diapason du cynisme de son personnage principal, s’y réfugie et refuse d’accorder du temps à quiconque d’autre. Il tente même de nous attendrir, sans succès, en partageant avec nous sa touchante histoire avec sa fille. Le goût pour l’inhumain et l’industrialisation et tellement prononcé que même cette scène censée nous émouvoir est corrompue par un décor hideux en arrière plan constitué de fumées d’usine, conteneurs et camions alignés. Ma note sur « Le stratège » était à la base au plus bas, à tel point qu’il me paraissant très improbable de la relever, elle a été améliorée in extremis au vu de la véracité confirmée d’une histoire qui mérite du coup d’être connue, et au vu des dialogues intéressants contenant pas mal de phrases chocs dont je me souviendrai, sauf qu’au final je ne peux offrir à ce film un titre qu’il ne mérite pas, celui d’oeuvre remarquable.

Avant d’aller plus loin, si vous n’êtes pas amateur de base-ball, de statistiques et (bien évidemment) de Brad Pitt, passez votre chemin car avec plus de 130 minutes au compteur, Le Stratège (2011) risque fort de vous en mettre plein la tête et avec son langage propre au base-ball, si vous être un néophyte dans le domaine, le film va vous paraître interminable.
Pour les autres, ils apprécieront ce film pour son histoire (vraie), basée sur Billy Beane, un ancien joueur de baseball qui s’était reconverti afin de diriger l’équipe d’Oakland Athletics et qui, faute de moyen, était obligé de recruter des joueurs moins cher (à savoir, des joueurs qui ne valait plus rien à l'argus car ils étaient soit trop vieux, soit blessés, soit …), en se basant sur des statistiques, du jamais vu à l’époque !
Ce que l’on appréciera ici, malgré sa durée excessive, c’est le tandem improbable entre Brad Pitt & Jonah Hill, sans oublier les nombreuses et hilarantes joutes verbales auxquelles s’adonne Brad Pitt.

Si "Moneyball" n'a pas vraiment eu beaucoup de succès en France c'est en partie à cause de la place inexistante du baseball dans notre culture. Néanmoins le film est abordable pour tous le monde et pas uniquement pour aficionados de ce sport. Un scénario intéressant pour une histoire vraie très fidèle à la réalité puisque Bennett Miller a introduit plein d'images d'archives ce qui rend le film d'autant plus réaliste. La réalisation soignée et les quelques scènes intenses font de "Moneyball" une des meilleure adaptation de 2011. A noté que le duo Brad Pitt et Jonah Hill est vraiment très bon et fonctionne à merveille. Plusieurs scènes sont immensément bien jouées en partie grâce à Brad Pitt qui réalise une excellente interprétation très touchante par moment, les nombreuses situations de solitude et d'anxiété auquel Billy Beane doit faire face sont vraiment un régal pour le spectateur. Bref, du très bon.

J'ai trouvé ce film intéressant...Il parle des arcanes du base-ball, qui est un véritable phénomène de société aux Etats-Unis, contrairement à l'Europe où il s'agit d'un sport ultra-confidentiel. Il s'agit d"un milieu assez particulier, avec ses traditions propres, avec ses totems, ses traditions, un jargon propre etc...tout en étant un sport qui soulève l'enthousiasme populaire (on en discute comme on le fait en Europe du football, voire plus encore). Par ailleurs, apparaît clairement le contraste entre le sélectionneur (incarné par Brad Pitt, ultra-charismatique) et l’entraîneur, les deux devant mutuellement respecter un équilibre tacite au risque de devoir livrer une guerre de tranchée; en fait le sélectionneur dirige de l'arrière et dans le cas de Billy Beane ne va même pas sur le terrain (à noter que le film est surtout centré sur Brad Pitt et beaucoup moins sur les joueurs, que j'ai trouvé interchangeables)...Même si ce film a parfois des longueurs et aurait gagné à être plus court, j'ai trouvé intéressant le fait qu'il me fasse découvrir un sport que je ne connaissais pas...

Le Stratège est un film très intéressant mais si vous vous attendez a un film sur des match de baseball passé votre chemin.
Ici le sujet traite de la gérance d'une équipe de BaseBall par son entraineur ( Brad Pitt) et d'un jeune diplômé en économie ( Jonah Hill ).
Ensemble, ils veulent constituer l’équipe de BaseBall parfaite en se référant au statistique et au mathématique.
Cette histoire vrai est quand même impressionnante quand on apprend dans le film que spoiler: cette équipe a battu le record des victoires consécutives, 20 d'affilé pour être exacte.

Le film peut paraitre ennuyeux au début, mais une fois qu'on s'est mis dans la tète que c'est pas un film sur les match et que sa parle juste des choix de l'entraineur, et bien on rentre totalement dans le film.
Les jeux d'acteur sont impressionnant, Brad et Jonah étaient nominés aux Oscars il me semble.
Et bien rien de plus a dire, juste que n’étant pas fan de baseball particulièrement, j'ai vraiment accroché une fois le cap des 20 minutes passé.
Accrocher vous quand même si vous ne connaissez pas très bien les termes du baseball, de ce soté là sa ressemble fort à L'Enfer du Dimanche, c'est surtout les américains qui sont a fond dedans car ce sont leurs sport ( Foot Am. et Base Ball)
Regardez ce film jusqu'au bout surtout, vous ne serez pas déçus.

Le Stratège : Un film sur un sport peu pratiqué en France mais véritable icône en Amérique : Baseball. Donc, j’ai eu peur que ce film s’adresse seulement aux fans de ce sport qui faut avouer : j’ai toujours pas comprit les règles ^^. Mais non, le film ce regarder même si on y comprend rien a ce sport et déjà ça : c’est un bon point. Car, le film dure 2 heurs donc on aura pu trouver le temps long et franchement, je me suis pas ennuyer malgré un rythme stable. Mais, le film est captivant car le scénario est bien ficelé. De plus, c’est une histoire basés sur des faites donc cela est encore plus attractifs. Car, c’est une équipe de baseball : Oakland Athletics qui après plusieurs défaites. Le coach de l’équipe va décider de changer de stratégie à l’aide d’un expert à strate. Ils décident de prendre des joueurs pas connus et même déchut mais qui savent jouer et qui ont des meilleurs states. La stratégie va-t-elle marcher ?... : la réponse dans le film. Sinon coté réalisation, c’est sobre donc rien à redire, c’est soigné. Après, le casting est bien fourni et les acteurs sont bons. Brad Pitt apporte beaucoup avec son charisme et son aisance. Et j’ai trouvait très convaincant Jonah Hill. Donc voila, un film sur l’amour du Baseball mais qui intéressera pas que les fans.

Le simple casting de ce film, réalisateur et scénaristes compris, ressemble à la scène d’Armageddon où l’équipe de forage avance au ralenti, à laquelle on aurait ajouté Back in Black des AC/DC. C’est un rêve devenu réalité.

Alors, où ont-ils réussi à louper leur film ? Un film sur le baseball est vite manqué, on l’a vu précédemment avec Le Fan qui avait tout pour réussir et qui était au final particulièrement ennuyeux. Ici, le scénario de Steven Zaillian & Aaron Sorkin (sérieux, quoi) et la réalisation de Bennett Miller n’amènent qu’un film bavard à l’excès, sans aucun enjeu dramatique, une réalisation sans rythme ni artifice, un héros bien trop parfait, qui manque de nuances, une absence de second rôle marquant (Jonah Hill est là par intermittences) assez embêtante. En un mot, le film est très décevant. Evidemment, il y a des qualités plus qu’évidentes, certains bons mots font mouche, Brad Pitt est à fond dans son rôle, on y retrouve des figures sympathiques comme Nick Searcy, Philip Seymour Hoffman (bien meilleur dans Les Marches du Pouvoir), Glenn Morshower ou encore Reed Diamond mais rien n’y fait, rien ne passionne.

Peut-être aurait-il fallu aller un peu plus droit au but, parler un peu plus de baseball, se passer d’un des deux génies du scénario… Le mieux est l’ennemi du bien.

Il n'est pas nécessaire de connaitre ou d'aimer le base-ball pour apprécier ce film.
Brad Pitt et Jonah Hill sont excellents.

Ma note (un peu trop) sévère exprime ma déception... Au vu des notes presse très bonnes, je m'attendais à un film qui mettrait tout le monde d'accord par son talent. Alors oui le film est bon. Avoir porté à l'écran l'histoire de ce manager qui a révolutionné le baseball en se basant sur des statistiques, des résultats plus que sur des réputations ou des renommées est une excellente idée. Le film est, si l'on en considère sa trame de fond et ses grandes lignes, plutôt bien fait et intéressant. Mais dans le détail le tout est trop long, le rythme pas assez fluide, et les raisonnements un peu trop mathématiques et rapides pour des non initiés (à moins que je ne sois longue à la détente, c'est possible aussi !). Du coup on tombe vite dans l'ennui, ça manque de clarté. Et il se dégage comme une sensation d'étouffement du fait que l'on passe la quasi totalité de notre temps à regarder Brad Pitt et son jeune acolyte réfléchir entre bureaux et salles de réunions. Le film manque un peu d'air, d'emplitude. Le désir du réalisateur de faire un film sur le baseball en ne nous montrant que très peu de pratique effective est original, mais il est mal utilisé. Du coup j'aurais préféré un film avec un peu plus de scènes sportives. Et j'ai trouvé ce choix de mise en scène dommage et frustrant une fois devant le fameux "20ème" match, qui pour le coup est vraiment passionant et bien filmé. La fin par contre est plutôt subtile et sympa. Bref, des qualités que je trouve sous exploitées et qui me laissent sur ma faim, le film avait tout pour être très bon mais je n'ai pas été envoutée.

Moneyball ou l'implacable sanction des chiffres. Je ne connais pas grand chose au base-ball et Bennet Miller a conçu un film très américain mais j'ai marché à 100% dans cette chronique passée quasi inaperçue qui réconcilie sport et cinéma. Le scénario inspiré d'une histoire vraie et s'inscrivant dans un milieu peu décrit est surprenamment passionnant et les deux principaux protagonistes, excellents, donnent une vraie sincérité à leurs personnages. Un Must-see pour tous les parieurs et un beau film pour les autres.