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    Le Monde de Barney
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    53 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 314 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2011
    "Le monde de Barney" est un film touchant à l'image de l'acteur principal qui l'est tout autant !
    Sans réel scénario, on suit cependant avec beaucoup de plaisir, d'attention cet homme tendre incarné par Paul Giamatti, bon, généreux, sensible mais aussi un peu gauche, un peu maladroit à travers les différents moments de sa vie !
    Rosamund Pike, tout en délicatesse, est également parfaite dans son rôle de troisième épouse et apporte beaucoup de sincérité au couple qu'elle forme avec Barney !
    L'humour est aussi au rendez-vous grace aux répliques qui font mouche !
    L'atmosphère, les images, les cadrages évoquent souvent l'univers de Woody Allen.
    Une comédie un peu à part, pleine de finesse et de justesse, qui se laisse savourer agréablement !
    conrad7893
    conrad7893

    259 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2012
    j'ai bien aimé ce film rétrospective de la vie d'un homme qui est devenue miliardaire en faisant de la TV
    L'alternance de scènes comiques et de scènes d'émotions donne un rythme soutenu à ce film assez long.
    Les acteurs sont justes Dustin hoffman est impeccable
    un bon moment de cinéma
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 mars 2011
    Au Canada, Mordecai Richler (1931-2001) est un auteur-culte. On lui doit, entre autre, "L’apprentissage de Duddy Kravitz" qui révéla l’acteur Richard Dreyfuss en 1974… Et cela faisait des années que le producteur Robert Lantos, familier de l’œuvre de Richler, rêvait de porter à l’écran un de ses romans les plus illustres, "Barney’s version". A l’instar du "Monde selon Garp" de John Irving, "Barney’s version" ne raconte pas une histoire linéaire, mais dresse le portrait d’un homme, dans toute sa complexité et dans toutes ses contradictions : Barney Panofsky, impulsif, drôle, alcoolique, sentimental, irascible… Bref, haut en couleurs.

    Un des moments forts de la vie de Barney – et, par conséquent, un des points d’orgue du film- c’est lorsque, le jour de son deuxième mariage avec une riche héritière juive, il tombe éperdument amoureux d’une autre femme, Myriam, qu’il va chercher, sans relâche, à séduire, et qui deviendra la femme de sa vie… On l’aura compris : plus qu’une intrigue, "Barney’s version" repose sur une galerie de personnages, tantôt émouvants, tantôt pittoresques.

    Pour que ce genre de comédie douce-amère fonctionne, le casting est déterminant. Le producteur et le réalisateur Richard L. Lewis ont eu la main heureuse en confiant le rôle principal du film à Paul Giamatti, figure essentielle du cinéma américain indépendant ( "Sideways", "Cold souls" ) : avec son air de Droopy, il apporte toute l’humanité nécessaire au rôle, et a remporté le Golden Globe du meilleur acteur dans une comédie en janvier dernier. Mais il faut aussi citer quelques inoubliables seconds rôles : Dustin Hoffman, en vieux papa anticonformiste de Barney, est magnifique, et l’anglaise Rosamund Pyke, dans le rôle de Myriam, prouve une fois de plus qu’elle est une des plus séduisantes actrices de sa génération. Même si "Barney’s version" connaît un démarrage un peu hésitant, il ne tarde pas à trouver son ton, et son humour désenchanté s’imprime alors durablement dans la mémoire du spectateur.
    (source: http://www.rtbf.be/info/chroniques/chronique_the-adjustment-bureau-une-belle-fable-metaphysique?id=5822713 )
    shmifmuf
    shmifmuf

    156 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 septembre 2012
    La vie d'un homme antipathique peut-elle faire un film sympathique ?
    La réponse est plutôt non avec ce film qui oscille tant bien que mal entre rires et larmes. Seul les acteurs se montrent à la hauteur et plus particulièrement Paul Giamatti et Dustin Hoffman.
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 août 2016
    Film qui a aligné des prix, car étudié pour taper là où ça doit démanger. Typique d'un traitement technique irréprochable inspiré des publicitaires, prises de vue, bande-son, prestations d'acteurs et d'actrices, j'ai ri par endroits (la dernière pulsion de Dustin Hoffman en plus de ses conseils paternels croustillants !) et admiré le jeu de la troisième épouse d'avance vaccinée... Mais alors, et le bonus vient le confirmer, au négatif, c'est un monceau de clichés étasuniens, les valeurs de "la beaufitude" contemporaine = le c..., l'absence de volonté masculine, bref, les losers malgré leur gentillesse de fond, la famille comme seul refuge, le tout noyé dans les fiestas alcoolisées entre les coincés et les provocateurs, n'en jetez plus !
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juin 2015
    « Sois aussi grand en actes qu'en pensèes ! » Remarquablement dialoguè, le film de Richard J. Lewis est en fait tirè d'un livre du romancier canadien Mordecai Richler, chroniqueur fèroce de la communautè juive anglophone de Montrèal! Acteur sèrieux, fonceur, capable de passer naturellement de l'humour au drame, Paul Giamatti livre une composition èmouvante! il est Barney, un père de famille divorcè deux fois et soupçonnè d'avoir tuè son meilleur ami! Mais c'est aussi le double de son crèateur Mordecai Richler! Intelligent et sensible, Barney est surtout grincheux et dèsagrèable! Heureusement, grâce à la prestation de Giamatti, il a toujours un capital de sympathie et du coup le spectateur a très envie de voir sa vie avancer! Rousse flamboyante dont la prestation importe peu, Rachelle Lefèvre est pour Barney un sujet de conversation, pas une èpouse! En revanche, Rosamund Pike est une fille classe et brillante qu'on aimerait tous avoir connu une fois dans sa vie! En petit flic vulgaire, Dustin Hoffman (Mazel Tov) incarne avec jubilation la sagesse paternelle! C'est le genre qui vous offre un flingue à votre propre mariage! Film touchant, "Barney's Version" vaut pour les prestations de Giamatti, Hoffman et Pike avec ce petit charme là des romans qui racontent une vie! Une vie mouvementèe autour des femmes que Barney a aimè à la folie (Miriam) et pas du tout (Clara, Mrs. P)...
    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2012
    Qu'il est bon de voir au cinéma un portrait qui ne soit pas lisse, classique, fade... Rien que pour cela, « Le Monde de Barney » est une bouffée d'air frais ne se refusant pas. Souvent excessif et peu séduisant à bien des égards, Barney Panofsky n'est pas toujours un cadeau, et c'est cela qui le rend si attractif. Car si la mise en scène reste discrète, Richard J. Lewis sait tirer profit d'un scénario habile, intelligent et construit de façon originale, assurément le deuxième gros point fort du film. En effet, plus nous nous approchons de la fin, plus l'esprit de notre héros s'embrouille, nous faisant passer du passé au présent sans crier gare, devant nous contenter de la logique de chaque scène et du physique des personnages pour savoir où nous sommes. Pari risqué, mais relevé avec talent, et ce malgré une rupture de ton assez nette à mi-parcours, ce qui ne nous empêche pas d'être concerné de bout en bout par le destin de Barney. Et si l'humour n'est peut-être pas aussi corrosif que prévu, ce manque est compensé par une belle brochette de rôles secondaires tantôt réjouissants, tantôt émouvants (Rosamund Pike, Minnie Driver, Dustin Hoffman, tous impeccables). C'est néanmoins Paul Giamatti qui reste en mémoire, éblouissant de la première à la dernière seconde, réussissant tout ce qu'il entreprend sans la moindre difficulté : un vrai régal. Bref, sans être une réussite majeure, « Le Monde de Barney » s'avère suffisamment inventif et sincère pour que l'on s'y plonge ne serait-ce qu'une fois : vous ne le regretterez pas.
    this is my movies
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    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2016
    P. Giamatti dans un rôle de loser magnifique, on a déjà vu ça bien souvent. Et pourtant, on a l'impression de le voir faire ça pour la toute 1ère fois tant l'acteur paraît naturel. Il prête tout son talent à cette histoire simple mais bouleversante d'un homme ordinaire qui a eu une vie ordinaire, du moins en apparence. Réalisé par un habitué de la série « Les experts », ce film se suit sans déplaisir grâce aux performances de haute volée d'une troupe de comédiens absolument déments (j'ai adoré M. Driver et S. Speedman a dévoilé une nouvelle facette de son talent). L'histoire traverse les époques et grâce à des maquillages réussis, ça passe tout seul. Si le script se concentre un peu trop sur les scènes dramatiques et réserve au final assez peu de moment de joie simple, il n'en demeure pas moins brillant, ménageant son lot de coups de théâtres ou de surprises. La fin est d'une tristesse absolue, mélancolique et touchante, P. Giamatti prend feu et l'on suit cette descente aux enfers les larmes aux yeux. Une belle histoire sur la vie et l'amour (R. Pike est plus belle que jamais, avec un jeu très complet), parfois trop facile mais souvent très juste et humaine. Et c'est déjà beaucoup. A noter les caméos savoureux de 2 réals canadiens dans des rôles de réalisateurs de soap dans la boîte de prod du héros (D. Cronenberg et A. Egoyan, fallait oser !). D'autres critiques sur
    vidalger
    vidalger

    291 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juin 2014
    Un film canadien plutôt sympathique qui raconte les aventures sentimatalo-burlesques d'un Barney désinvolte, juif, amoureux, cynique, chanceux, doté d'un père too much, l'extraordinaire Dustin Hoffman, entouré d'amis géniaux et de femmes tantôt foldingues, tantôt modèles d'épouse et de mères. La durée du film, les incessants flash-backs, les caricatures de musiques "d'époque", les scènes redondantes et inutiles conduisent à affaiblir un propos qui ne manquait pas d'intérêt et qui est sauvé finalement par un final finaud où l'on découvre le sort de l'ami disparu!
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    50 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    Ça aurait pu être bien, mais ça ne l'est pas vraiment en fait.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 septembre 2011
    En quoi s'inventer un monde est un acte tout aussi réel pour soi que celui de vivre 'matériellement' dans le monde ?
    Que deviennent-ils toutes ses personnages, ses âmes volatiles, brèves, intenses, meurtries, que deviennent-elles dans le néant ambiant ? ..
    Regarder 'Le monde de Barney' est une expérience que j'ai considéré comme étant hautement littéraire dans le sens où l'on sent le roman intimement proche de l’œuvre cinématographique. Et comment ne pas penser au 'Monde selon Garp' également ou à du Woody Allen ?
    Le succès de ce monde tient tout d'abord dans la fresque funambulesque, burlesque, pathétique, comique, dramatique des personnages exposés ; tantôt excentriques, perturbés, tantôt désireux de s'établir, de se ranger, le tout vagabonde dans une indécision spirituelle assez
    entrainante et tout à fait originale. Les personnages sont là, présents de bout en bout, extrêmement vivants, vrais, authentiques, pleins et c'est déjà presque suffisant, on s'y attache très vite.. Paul Giamatti dans le rôle du producteur minable mais riche, alcoolique, touchant et amoureux.. Dustin Hoffman parfait dans celui du père super cool, conseiller et totalement ouvert.. Bruce Greenwood en écrivain perturbé, peureux, refusant
    d'achever son roman, par peur, tombant dans la drogue et la dépression.. Bref, vous l'aurez compris de ce point de vue le film est parfait.. Ce postulat fort est complété par un scénario, certes pas brillant, mais qui tient parfaitement la route avec même un soupçon d'intrigue policière, les temps morts sont rares, l'ennui peu fréquent et dernièrement à noter une bande son des plus alléchantes avec notamment du Léonard Cohen, du Donovan,
    ou encore du J.J Cale.. Un très bon film en somme qui semble pourtant passer plus ou moins inaperçu, peut-être insensiblement black-listé par les grosses productions américaines.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 septembre 2011
    Lorsqu’un film me transporte au-delà de la norme, cela se manifeste de manière incontrôlée par des réactions physiques telles que d’avoir la gorge nouée, un poing dans la poitrine et de passer par une succession de larmes et de (sou)rires. Eh bien tous ces capteurs, à la vision de ce « Monde de Barney », étaient résolument au vert. Ce qui fait la force d’un film comme celui-ci, c’est d’une part la qualité de son scénario riche, humain, avec toutes les contradictions que cela comporte et d’autre part sa galerie de personnages attachants et complexes magnifiquement servis par leurs interprètes. Que dire notamment de Paul Giammati sinon qu’il tient le film sur ses épaules de manière magistrale et qu’il incarne sur quelques décennies un Barney plus authentique que nature, de Minnie Driver impayable en tornade excentrique emplie de mauvaise foi, de Rosamund Pike stupéfiante de beauté et de talent et de Dustin Hoffman inoubliable en incorrigible patriarche facétieux. Coup de cœur immense pour ce film qui hélas a bénéficié d’une sortie en salles plus que confidentielle. Puisse cette œuvre profondément émouvante trouver la place qu’elle mérite au fil du temps. Et pourquoi pas inciter un distributeur à sortir des oubliettes « L’Ascension de Duddy Kravitz », film déjà adapté d’un roman de Mordecai Richler et interprété par le bouillonnant Richard Dreyfuss.
    jujulcactus
    jujulcactus

    21 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 septembre 2011
    Petit film américain, sorti dans l'indifférence générale, «Le monde de Barney» a quand même été nommé aux oscars (bon, catégorie maquillage...), à la mostra de venise en 2010 et a remporté le prix d'interprétation aux derniers golden globes (meilleur acteur), c'est pas rien! Comédie douce-amère, comme on dit, sobre et sans relief (que ça soit en terme de mise en scène ou de scénario), Richard J.Lewis essaie d’innover avec un éclatement chronologique étrange mais ça n'est que pour masquer les faiblesses d'un non-script se résumant à la vie d'un homme de son premier mariage à sa mort. Rythme lancinant assez particulier, qui provoque ennuis par intermittence, il y a un manque d'entrain, de vivacité à cause d'un personnage principal présenté un peu comme le pauvre gars alcoolique, antipathique, et qui finit par agacer. S'il ne démérite pas Paul Giamatti n'arrive pas à se rendre attachant et prend beaucoup de place à l'écran alors que le reste du casting brille. Rosamund Pike parfaite et sublime (comme d'habitude) transmet son charme au film comme les deux objets comiques interprétés par Minnie Driver (le seconde épouse) et Dustin Hoffman (le père). Une distribution impeccable donc qui nous réserve quelques bons moments, des drôles, des plus touchants, mais il y a malheureusement quelques dysfonctionnements entre la comédie et le drame, le film ne sachant quoi choisir, il passe de l'un à l'autre sans trop de discernement... Il y a dans «Le monde de Barney» un petit quelque chose de Woody Allen, un ton caustique et bavard fondé sur une galerie de personnages qui fourmille. Un bon capital sympathie et des acteurs de talent pour un résultat en demie-teinte, sans véritable accroche.
    Bistourn
    Bistourn

    16 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2016
    Casting top, humour fin, histoire touchante, belle photo. J'aimais bien la posture de Paul Giamatti dans ses nombreux rôles secondaires, sans être vraiment fan, mais depuis "Sideways", "Les Winners" on constate qu'il a les épaules suffisamment solides pour porter un film à lui seul (bon ok dans "Sideways" ils étaient 2 ^^).
    Bien que son personnage enchaine les erreurs de parcours, on comprend pourquoi il arpente des chemins sinueux, plutôt que de suivre une route toute tracée. Ses acolytes, Scott Speedman dans le rôle d'un écrivain junkie et Dustin Offman dans le rôle du père loufoque, offrent une interprétation de haute volée; et j'adore le fait que leurs personnages arrivent toujours à point nommé dans la vie de Barney. Et quelle vie franchement !!! La trame oscille sans arrêt entre instants bidonnants et dramatiques, le tout formant un ensemble tout à fait solide auquel il est difficile de décroché. Suivre la vie de cet homme est vraiment divertissant et le choix de la rétrospective faisant suite à des révélations dans le présent est une décision judicieuse, on se plait à mener l'enquête avec les maigres éléments en notre possession. Une belle épopée de 40 ans.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 178 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2011
    Second long-métrage de cinéma pour Richard J. Lewis, plus habitué à réaliser des séries télévisées que des fictions. Ici, il adapte le roman éponyme de Mordecai Richler (paru en 1997) et en retranscrit un film fleuve de 135 minutes à travers lesquelles on revit les moments fort de Barney Panofsky, un producteur de télé qui a cumulé trois mariages et aura connu quelques déboires, notamment la mort (accidentelle ?) de son meilleur ami. A grand renfort de flash-backs, le film nous fait donc revivre les temps fort de son existence, à commencer par un premier mariage qui vire rapidement au désastre, s’ensuivra alors un second où au même moment, il tombera fou amoureux d’une des invités de son mariage. Fraîchement divorcé, il s’empressera alors d’aller la courtiser. Entre-temps, il sera accusé du meurtre de son meilleur ami (faute de cadavre, il ne sera jamais incriminé). Au final on découvre un type assez banal mais qui n’aura pas vraiment eu une existence très ordinaire. Le point fort du film revient bien évidemment à la prestation (impressionnante) de Paul Giamatti (qui fut d’ailleurs récompensé du Golden Globe 2011 du Meilleur Acteur dans une comédie dramatique), qui alterne durant tout le film les changements physiques (dû aux nombreux flash-backs). A ses côtés, on retrouve une alléchante distribution, entre la ravissante Rosamund Pike, l’hilarant Dustin Hoffman, Jake Hoffman (fils de…), sans oublier le caméo de David Cronenberg. Un drame passionnant, drôle, touchant et émouvant, malgré une durée qui peut paraître excessive, le film nous retient en haleine avec beaucoup d’aisance.
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