Avis sur Alice, ou les désirs

ok, bon, d'abord je passe sur les trois mecs, amis du réals qui sont sur allociné depuis deux jours pour soutenir leurs pote en mettant quatre étoiles, afin de passer au vif du sujet de cette bonne grosse bousasse qui, je l'espère, mettra un terme à la carrière de cet escroc de Hulin; escroc qui aura le mérite de bien faire marrer les trois gus qui sont allés voir ce magnifique nanar aussi prétentieux qu'une réunion d'académicien, tout en restant aussi intelligent qu'une bessonerie bas de gamme...chapeau l'artiste!

bon, on pourrait m'accuser de méchanceté, pointer du doigt ma pseudo-verve qui n'a que pour seul but de descendre un film qui ne mérite pas tant d'attention; mais je me disais que vu toute les moqueries qu'a du subir mr Hulin, et ben il doit bien souffrir et, donc, dans une noble intention, je me propose de mettre fin à ses jours cinématographiques d'un bon gros coup de shotgun dans la face, représenté par cette sentence assassine qui ne me vaudra que haine et mépris (et vous aurez sans doute raison): ce film est nul, point final.


note positive: merci pour les fous rire....

à bises sur le nez

ps: pour le shotgun c'est figuré, hein? non, mais je dis ça pour le cas ou quelques esprits mal tourné voudrait me poursuivre en justice

voilà une bonne manière de conclure sur cette critique à deux balles

Film à petit budget qui n'en demeure pas moins très racoleur dans ses intentions... La fumisterie mal assumée de Jean-Michel Hulin est un vide artistique à travers lequel Purcell, Bach, Mozart, Strauss et les autres tentent - à l'insu de leur plein gré - de combler la suffisance du réalisateur. Totalement prisonnier de ses références, ce dernier filme avec une platitude lamentable des scènes chocs qui ne tiennent jamais sur la longueur. Interminables, témoignant de l'ego hypertrophié de Jean-Michel Hulin, les séquences SM ne véhiculent qu'un insipide ennui. Du désir d'Alice il est donc question... Filmé sans passion, uniquement pour convoquer le pervers qui sommeille en chacun de nous, ce vulgaire long métrage ne tient aucunement ses promesses. Car Alice n'est même pas un film pornographique : juste un arc de triomphe de la prétention intellectuelle, un film qui n'accepte pas de traiter son sujet avec sincérité. Un gonzo décérébré me semble bien plus franc du collier que cette branlette auteuriste tendance " téléfilm M6 ". C'est proprement ridicule et vain : à éviter.

Un excellente nanar ! La misère de la réalisation et du jeu d'acteur cache l'intérêt que pouvait avoir le sujet ! On rigole du début à la fin !

Avec ce film, Jean-Michel Hulin a simplement voulu que la transgression érotique des personnages au cinéma ne soit plus condamnée. Il ne qualifie pas son film d'érotique mais de film dramatique portant sur les désirs. Jean-Michel Hulin souhaitait mettre en scène des personnages qui assumaient leurs désirs jusqu'au bout sans donner de morale à la fin.
Vous pouvez retrouver une interview du réalisateur sur son film par ici : http://www.cine4me.com/magazine/jean-michel-hulin-parle-de-alice-et-les-desirs/
Et également pour ceux qui veulent le découvrir ou le revoir, le film est disponible sur le site cine4me : http://www.cine4me.com/videos/long-metrage/alice-ou-les-desirs/

Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais cela se regarde bien. C'est un sujet à tout point de vue "casse gueule" et le réalisateur, le scénario et l'actrice principale s'en sortent bien. Le traitement donne plus part à l'analyse psychologique des personnages et au rite "initiatique" du personnage principale. Caroline Mercier réalise là une prestation intéressante sur un sujet glissant.

Sujet délicat mais bien mené. Belles performances d'acteurs. Avoir.

Sujet difficile, traité avec cohérence, légèreté, beauté et humanité. Bravo aux acteurs, en particulier Alice qui nous fait bien passer l'évolution de ses émotions.
Bravo au réalisateur dont le film est désormais un référence

Ne vous fier pas à la B-A ! Ce film complexe peut dérouter par son sujet difficille mais au final on est emporté par cette histoire d'un personnage qui se decouvre progressivement. Film dont la fin n'est pas ecrite d'avance...

Un regard humaniste sur des pratiques souvent présentées sous un jour cru.

Prise de risques maximums étant donné le sujet. Le pari est réussi. La jeune héroïne, Alice, nous entraîne à la découverte de l'empire des sens de façon subtile et touchante. Pas d'effets gratuit ou de vulgarité, une démarche honnête pour un film très attachant qui nous saisit progressivement et ne nous lâche pas de sitôt.