Avis sur A 5 heures de Paris

Dans la vie, les choses les plus simples sont souvent les meilleures. Au cinéma aussi. Voilà donc un très joli petit premier film d'un jeune réalisateur, Leon Prudovsky. Une sorte de Mademoiselle Chambon à l'israélienne en plus léger mais avec quasiment la même histoire. Divisé en trois chapitre, le film nous émeut autant qu'il nous charme. Que ce soit le scénario ou la mise en scène tout est fait avec une grande simplicité pour ne laisser place qu'aux personnages et à l'émotion qu'ils nous apportent. La musique et les chansons françaises qui ponctuent l'ensemble correspondent parfaitement au récit. Celui-ci se termine sur une très belle scène où on lit toutes les émotions possibles sur le visage du héros. Dror Keren incarne ce chauffeur de taxi (qu'il était déjà dans un autre joli film israélien Les méduses) à merveille. Il est formidable. Un grand acteur, que l'on espère voir plus souvent à l'avenir. Face à lui Helena Yaralova est aussi convaincante mais un cran en dessous, le couple fonctionne tout de même très bien. On ressort de là heureux et léger même si cela ne finit peut être pas vraiment comme on l'aurait souhaité. A l'instar du cinéma anglais, le cinéma israélien nous offre régulièrement de petits bijoux et possède une bonne dynamique. Dommage que le film soit sorti autour d'une polémique politique, lui qui n'en parle pas une seule seconde. Les artistes ne sont pas responsables de ce que font leurs gouvernements. Tout cela est bien dommage. On apprécie quand même le film pour ce qu'il est : une très jolie histoire d'amour contrariée, une très bonne petite surprise...

Il commençait pourtant si bien ce « A 5 heures de Paris » et son délicieux parfum nostalgique, ses savoureux dialogues et ses personnages attachants! On en venait même à se demander si on ne tenai t pas là l'histoire d'amour de l'année, tant tout ceci savait être simple, drôle, sensible, émouvant, le duo d'acteurs (la ravissante Helena Yaralova en tête) s'avérant eux d'une grande fraîcheur... Mais alors pourquoi cette dernière demie-heure à la limite de l'ennui, certes comportant encore quelques bons moments mais terriblement longuette, offrant de manière incompréhensible la part belle au personnage lourdaud du mari et ne réussissant plus jamais à dégager la magie qu'avait réussi à distiller Leon Prudovsky dans les deux premiers tiers? C'est dur à dire, mais c'est finalement presque frustré que je suis sorti de la salle, bien conscient (tout de même) d'avoir vu un joli film, valant le déplacement ne serait-ce que pour sa première heure enchanteuse, mais également d'être passé à côté de quelque chose. Dommage.

A 5 heures de Paris (2010) est une comédie dramatico/romantique, mais c’est surtout une très belle déclaration d’amour au chanteur Joe Dassin et à la ville de Paris. Leon Prudovsky réalise ici une comédie romantique entre un Israélien et une immigrée Russe, il est chauffeur de taxi, elle est professeur de chant. Peu de dialogues, des plans plus ou moins longs et entrecoupés de chansons Françaises s’alternent avec les aléas de leur quotidien. Une rencontre touchante, des échanges passionnants, le charisme de ses interprètes principaux y est pour beaucoup. Il n’en fallait pas plus pour nous séduire tout au long.

Difficile de se passionner pour un film réalisé très mollement sur 2 personnages mous et velléitaires ? Certes, ce chauffeur de taxi divorcé, à la culture musicale très fruste (il adore les chanteurs français des années 60, mais, en entendant un morceau de Chopin ultra-connu, demande s'il s'agit d'une œuvre célèbre) et cette prof de piano, originaire de l'ex-URSS (comme le réalisateur du film, dont c'est le premier long-métrage), sont très gentils, très sympathiques, très touchants mais ils ne savent pas plus influer sur leur propre existence que le réalisateur sur l'intérêt des spectateurs. On finit par s'ennuyer pas mal ! A noter que la sortie de ce film a fait l'objet d'une polémique stupide : à droite et même à gauche, une partie de la presse, soit par manque d'information, soit par manque d'objectivité, est tombé sur le dos du réseau Utopia qui, pour protester contre le crime commis par Israël contre la flotille de la Liberté, a reporté la sortie de ce film dans ses salles pour le remplacer par "Rachel", un autre film israélien. Une fois correctement informés et ayant eu la preuve (évidente !) qu'il ne s'agissait absolument pas d'une censure généralisée de la culture israélienne, certains ont rectifié le tir, d'autres continuent de s'enfermer dans leur tour d'ivoire et refusent de reconnaître leur erreur.

Sans aucun doute, les Israéliens ont vraiment du talent ; et nous le montre avec cette nouvelle production. Commençant par les acteurs, qui jouent avec justesse et beauté (les seconds rôles également majestueux) ; et arrivent à nous trasporter dés le début du film. entre émotion, humour, passion ou encore délicatesse. C'est grâce à ce fabuleux mélange de style que l'on arrive à toucher un peu à tout, sans que cela ne soit inutil ou lassant. La dernière partie, est quant à elle ; plutot longuet.... Faisant apparaitre quelques longueures, qui pour certains remettront en question la qualité du long métrage global. Mais vu ce qui a été vu précédemment, on peu omettre ce mauvais passage^^. Bref, pour l'ensemble ; c'est beau, doux , plein d'émotion, voluptueux.... Tant de qualificatif pour qualifier ce film. Chaque qualificatif n'étant parfois peut être pas utiliser au maximum, mais même s'il ne s'agit que de survolage. On apprécie quand même , cette petite volonté du réalisateur. Qui nous montre que plus sa va ; plus les Israéliens ; on un réel talent et l'utilise! En attendant une prochaine production..

Une comédie sentimentale douce et amère dans un cadre auquel nous ne sommes pas habitués. Les comédiens sont pour la plupart remarquables de sensibilité et de crédibilité. Les malheurs de la vie d'une bande de quadragénaires, les vicissitudes de l'émigration sont montrés ici sans insistance, comme en passant et on se prend de sympathie pour ce couple qui, sans doute immunisé par son passé douloureux, n'a jamais vraiment cru à la possibilité de vivre l'amour qu'ils a rêvé de vivre...

C’est simple, bien joué, drôle et émouvant à la fois. Tout simplement une belle surprise. Je regrette que la direction du réseau « Utopia » prive leurs spectateurs d’un bon film. Regrettable amalgame. Erratum : Fin de la polémique sur la déprogrammation du film israélien A 5 Heures de Paris par Utopia. Le film de Leon Prudovsky sortira dans plusieurs salles du réseau à partir du 14 juillet, soit quelques semaines après sa sortie nationale (le 23 juin). Anne-Marie Faucon, la cofondatrice d'Utopia explique son geste dans un courrier adressé à différents organismes (dont l'ARP et la SRF) : «Loin de nous l'idée de censurer quelque film que ce soit. À cinq heures de Paris est programmé dans au moins 50 salles en France et bénéficie du soutien d'un des plus gros circuits d'exploitation du pays. A Toulouse, il est prévu dans une autre salle art et essai.»«Ne pas le programmer en sortie nationale est un geste symbolique et limité dans le temps qui n'a rien d'une censure, qui ne nuit pas à l'exposition et à l'exploitation du film (ce dont convient d'ailleurs, volontiers nous semble-t-il, son distributeur Memento Films).», poursuit-elle. Appuyant sa volonté d'un appel à la paix et à la tolérance, elle souligne que de nombreux débats avec des réalisateurs israéliens sont prévus et ne remet aucunement en cause «cette jolie comédie douce-amère qu'est A 5 heures de Paris».

(Source: www.toutlecine.com)

Découvrir cette charmante petite comédie romantique pleine de légèreté et de simplicité ne put être qu’une bonne surprise! Léon Prudovsky nous y prouve que le cinéma israélien sait, lorsqu’il n’aborde sa situation géopolitique, se montrer original et très émouvant en réunissant des acteurs jouant avec brio leurs personnages qui retrouvent un sens à leur vie à travers leur rencontre pleine de folles péripéties. De plus, ce n’est pas nécessaire d’être un amateur de Joe Dassin pour en apprécier la bande originale qui réussit à rendre les situations toujours plus trépidantes et développe l’aspect mélancolique de cette bluette aérienne.

Ygal, divorcé (mais en excellents termes avec son ex), un fils pré-ado, est (artisan ?) taxi dans la banlieue de Tel-Aviv, il est gentil, plein d'humour, mais à 40 ans il n'a plus d'ambition. Lina, la trentaine, est mariée et sans enfant, elle donne des cours de musique dans un collège et est ouvreuse à l'Opéra (musicienne classique de formation, elle est désenchantée), son mari, récent émigré russe comme elle, a entrepris des démarches pour émigrer à nouveau, vers le Canada, afin d'y exercer plus lucrativement sa profession de médecin spécialiste. Tous les deux ont peur de l'avion : pour Ygal, c'est du domaine de la phobie et il est suivi par un thérapeute en vue d'un voyage à Paris avec son fils, pour Lina, c'est l'idée de partir pour l'inconnu qui la rend réticente vis-à-vis des longs courriers ! Ce n'est pas la seule chose qui va les rapprocher : en fait, ces deux - là ont succombé au coup de foudre, mais leurs amours ne sont pas destinées à durer. Ce film raconte une histoire toute simple, celle d'une rencontre vouée à rester du type "brève", mais il la raconte bien. Les personnages sont soignés, les situations fouillées, et la distribution un vrai régal, spécialement Lina/Helena Varalova (aux faux airs de Dominique Blanc) et plus encore l'excellentissime Dror Keren, qui allie charisme et talent. Un bon moment de cinéma, tendre et mélancolique.

Comédie sentimentale israélienne. Ces mots là, contrairement aux idées reçues, ne vont pas si mal ensemble. Rythmé par les chansons de Joe Dassin, Alain Barrière et Adamo (sic), A 5 heures de Paris est charmant et atteint joliment son but dans une première partie enlevée, originale, qui n'oublie pas les aspects sociaux. Avec l'arrivée du mari de la dame courtisée par le chauffeur de taxi divorcé, l'affaire se gâte quelque peu dans le schéma traditionnel du ménage, ou plutôt manège à trois. Le film devient plus convenu, prévisible, à la limite du sirupeux/poisseux. Leon Prudovsky nous fait une Clint Eastwood, façon Sur la route de Madison, mais le cinéaste israélien n'a pas vraiment l'envergure de son confrère américain. Charme et rythme n'ont heureusement pas tout à fait disparu, et puis Alain Barrière chante "Elle était si jolie" sur l'image de fin, d'un avion qui s'envole (re-sic). Nos coeurs de midinette ont apprécié.

Jolie romance menée au son de tubes français des années 70.
Les acteurs sont tous très attachants. La mise en scène, elle, est plutôt plate. Un bon moment quand même.

une jolie surprise: un duo d'acteurs juste et émouvant. Une histoire simple entre un looser pein de retenue et de charme et une femme délicate , partagée entre passion et raison. Une histore qui pourrait dans n'importe quel pays , d'où le ridicule de la déprogrammation de ce film.

Ce film est tellement mou et sans saveur que je ne sais même pas quoi en dire !!! Le calme plat...scénario inintéressant...personnages fades...B.O ringarde...un moment d'ennui pur !!! Zappons !!

De la mélancolie au rendez vous mais un manque de saveur évident.

Délicieux ! Un film délicieux. une histoire d'amour ordinaire et magistralement filmée : une très très agréable surprise ! Encore ! Encore !