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    L'Arbre aux sabots
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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 905 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2014
    Venu du court-mètrage, Ermanno Olmi est devenu un des plus intèressants cinèastes de la nouvelle vague italienne après la rèussite de son "Il Posto" en 1961 et de "I fidanzati" en 1963! A propos de L'Albero degli zoccoli" qui reçut la Palme d'or au festival de Cannes 1978, le meilleur film de sa maturitè, opposant sa dèmarche à celle de Luchino Visconti dans "La Terra trema" (avec tout le respect que Olmi porte à son maître), Olmi est simplement retournè au milieu des gens de sa race et a fait un rècit aussi bien qu'à soi-même, racontant une culture paysanne qui est en fait sa culture! Ce qui est ni plus ni moins la plus belle rècompense pour le cinèma de l'authenticitè! Il en sort une Palme d'or admirable baignèe par la musique de Bach, un très beau film de près de 3h sur la vie des paysans de la règion de Bergame au XIXe siècle dont le rythme des saisons marque les travaux quotidiens de façon remarquable! Jouant dans leur dialecte, les acteurs non professionnels sont parfaits et vivent devant la camèra de Olmi leur existence quotidienne, le rèalisateur se penchant une nouvelle fois sur les petites gens! Le comble du rèalisme en somme où la beautè des plans est là pour nous convaincre du rèsultat en èvitant proprement tout discours politique...
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2009
    Un film aux antipodes du néo-réalisme italien de l'époque ou des autres productions européennes. Ici, Ermanno Olmi se démarque totalement du "1900" de Bertolucci pour offrir aux spectateurs une réalisation, certes un peu longue, mais toujours sur le fil du rasoir, quasi documentaire sur la vie des ouvriers agricoles à l'époque des grands propriétaires terriens italiens du XIXe siècle. Le résultat est saisissant de vérité, véritable coup de poing contre les révolutions bourgeoises qui égrèneront ce siècle si tourmenté, coup de poing surtout qui martèle un grand sens de l'humanité. L'arbre aux sabots, couronné lors du Festival de Cannes 1978, conserve encore aujourd'hui toute sa force. Un chef-d'oeuvre.
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    8 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2015
    Ce film va au rythme de la vie de l'époque à laquelle il se passe. En conséquence, les premières minutes sont redoutables, on se dit qu'on ne va pas tenir longtemps. Puis on rentre tout aussi doucement dans l'histoire, dans la vie de ces familles paysannes, petit à petit, ça vous prend, on passe trois belles heures, faites de choses simples et de beaux moments pour peu que l'on sache apprécier ce récit de ce qu'est la vie attachée à la terre et au plus près des sentiments fondamentaux.
    De plus, ce qui semble n'être qu'un documentaire naturaliste délivre avec finesse son message : ce père qui, par amour, taille des sabots à son fils (alors que la première scène établit que cela ne l'enchante pas de le scolariser) parce que celui-ci veut simplement marcher jusqu'à l'école, parce que celui-ci veut s'élever par l'instruction, il se retrouve finalement banni par un système impitoyable qui ne lui fait même pas la faveur d'un jugement, un système qui ne s'occupe pas des hommes et de l'amour, mais seulement de la propriété (de l'arbre en l'occurrence)
    La lumière est magnifique, les acteurs aussi. Alors, en conclusion, un très beau film.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    220 abonnés 1 596 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2013
    Tourné en décor et lumière naturels, avec des comédiens non professionnels, ce film est d'une authenticité et d'une justesse rares. C'est une reconstitution à valeur quasi documentaire, qui présente le quotidien de quatre familles partageant joies et peines. Les travaux des champs, les veillées au coin du feu, les naissances, les mariages, les bagarres, les fêtes de village... Olmi propose un tableau vivant et naturaliste du monde paysan. Il en fait jaillir l'âme, généreuse et humble, tout empreinte de religiosité, entre catholicisme, panthéisme et croyances personnelles. C'est d'une simplicité biblique. Austère, peut-être, mais jamais ennuyeux malgré la durée (trois heures). Et toujours profondément humain. Ces Géorgiques d'un genre nouveau ont quelque chose de très pur. Une pureté et une grâce dans un univers rude et cruel. Visuellement, les teintes sépia rappellent de vieilles photos. Et la musique de Bach confère à l'ensemble une grandeur magnifique.
    Palme d'or à Cannes en 1978 et César du meilleur film étranger en 1979.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mars 2017
    Revoir ce film est autant une expérience émotionnelle incomparable que l'épreuve d'une nostalgie pour la grandeur du cinéma italien qu'on a laissé mourir. Ermano Olmi, comme nombre de ses confères italiens est un cinéaste du peuple, qui le regarde droit dans les yeux, avec tendresse, sans démagogie, et surtout sans la condescendance que lui portent souvent les cinéastes bourgeois. Les gens de la terre portraiturés dans cette fresque unique et rare nous sont montrés sans complaisance, sans aucune affèterie, sans solennité, parce qu'Ermano Olmi les connait aussi bien que Georges Rouquier, Farrebique étant le film auquel on peut comparer directement l'Arbre aux sabots. Un titre d'ailleurs énigmatique puisqu'il n'est question de cet arbre que dans le dernier tiers du film, cependant un titre qui sous-tend le drame inéluctable qui pèse sur une des familles paysannes de l'histoire. Olmi décrit le quotidien de paysans italiens de la fin du dix neuvième siècle, avec le grand-père qui transmet le savoir de la terre à ses petits enfants, avec ses veillées au coin du feu qui réunissent les familles, avec le labeur des journaliers, vécu comme une respiration naturelle, bien qu'il soit rude. Les hommes et la nature ne font qu'un dans cet univers paysan, dépeint à une époque et un endroit précis, mais peuplé de personnages universels. Au passage, on peut se demander pourquoi des personnages si représentatifs d'une large majorité d'humains sur terre, sont si peu présents au cinéma. Métaphoriquement, la dernière séquence donne un élément de réponse. Les ouvriers, les gens de la terre, sont une propriété. Palme d'or en Cannes en 1978, après que Padre Padrone des frères Taviani l'ait obtenu l'année précédente. Un chant du cygne.
    NicoMyers
    NicoMyers

    50 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2009
    A la fois héritier du néoréalisme et du naturalisme zolien, Ermanno Olmi signe un film lent, minutieux, et quasi documentaire sur la vie paysanne italienne du XIX° siècle. Vainqueur de la Palme d’Or en 1978, L’arbre aux sabots fit office de film à message politique, dans la lignée de 1900 de Bertolucci par exemple. Néanmoins, il s’avère assez interprétable et objectif : d’une part, on constate que les paysans étaient dépendants de la santé de leur vache, du temps de la saison prochaine, etc. Aléas que le progrès technique anéantira. D’autre part, le film nous montre cette époque comme un temps révolu où existaient encore solidarité, fraternité, respect et honnêteté. Alors la politique, l’ambition, l’argent arrivèrent et troublèrent la paisible communauté, comme en témoignent le discours démagogique du jeune ambitieux sur la place publique, la venue du commerçant arnaqueur ou la découverte de la fameuse pièce d’or. Ces évolutions aboutissent à un monde où la morale disparaît (en ville, la bataille sanglante entre forces de l’ordre et manifestants), ainsi que la religion comme il est dit par un des voyageurs sur la barque. Ce nouveau monde vient corrompre les hommes jusque dans la ferme isolée (pièce d'or), ce qui mène à la scène finale. Mais au-delà des messages, le film est une ode aux choses simples, comme l’amour d’un père pour son fils qui va lui fabriquer lui-même un nouveau sabot dans la nuit, ou d’un vieil homme pour sa petite fille qui lui explique sa recette secrète pour faire pousser les tomates prématurément. Fidel à son habitude, Olmi engage des acteurs non professionnels, c'est-à-dire de vrais paysans de la région où eut lieu le tournage (Bergame). Esthétiquement aussi l’œuvre renvoie à la peinture réaliste, s’inspirant notamment des Glaneuses de Millet dans une séquence. Bref, L’arbre aux sabots est bourré de qualités, c’est un film unique et puissant, mais il perd légèrement son spectateur quand il s’étend en longueur inutilement.
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 janvier 2015
    Avec les mêmes méthodes que ses modèles issus du mouvement néoréaliste filmaient la société contemporaine, Ermanno Olmi a réussi à embaucher des paysans lombards pour leur faire interpréter dans leur propre langue un rôle proche d’eux-mêmes mais dans un contexte situé quatre-vingt en arrière. L’époque n’a finalement pour seule influence que de s’assurer que les traditions agricoles ne soient pas aliénées par un quelconque modernisme industriel, la situation politique n’étant évoqué par le biais de l’influence des institutions religieuses sur le quotidien des personnages. La routine des habitants de cette ferme est scrutée avec un souci de réalité documentaire qui fait du film un modèle de naturalisme. Toutefois, sa durée excessive du film au regard de sa quasi-absence d’intrigue fait vite passer la considération envers le procédé filmique en un profond désarroi devant ce spectacle qu’il parait bien inutile de s’obliger à suivre jusqu’au générique fin.
    AMCHI
    AMCHI

    5 012 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2014
    L'Arbre aux sabots c'est presque l'anti-thèse de 1900, Ermanno Olmi a réalisé un film sur le monde paysan avec une approche très réaliste presque documentaire et ceci pendant 3 heures, c'est un peu long par moment (un conseil faites comme moi regardez-le en 2 fois) mais il faut reconnaître qu'Olmi pas son approche sincère et profonde nous touche et s'il ne cherche pas à dramatiser la vie miséreuse de ces paysans Lombards il montre de manière réaliste une vie dure et laborieuse faite par moment de petits bonheurs. Un film à découvrir.
    Plume231
    Plume231

    3 463 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2012
    Palme d'or 1978, qu'en dire ??? Ben on a affaire à une chronique paysanne italienne très réaliste, sur le plan de l'interprétation et de la reconstitution le film est absolument irréprochable, qui fait penser au chef d'oeuvre de Bertolucci "1900" mais sans le côté très revendicatif ni le lyrisme. Loin de là pour ce dernier qui penche plutôt pour un rythme très contemplatif, et ça aurait pu marcher si Olmi ne laissait pas à une trop grande distance le spectateur des divers personnages de l'histoire ce qui a pour conséquence qu'on ne s'y attache pas du tout et qu'au final on s'en fout de ce qui leur arrive et de ce qui défile sur l'écran. Donc on a un regard lymphatique sur les diverses choses qui se déroulent pendant les trois heures du film à l'exception de quelques moments qui arrivent à sortir de la torpeur comme la cueillette de tomates où on donne des trucs pour réussir à les faire pousser un mois à l'avance (il faut quand même trouver de la fiente de poule !!!) ou encore le voyage de noces du jeune couple fraîchement marié seul instant où on ressent de l'empathie. Une oeuvre ambitieuse mais sans passion qui se visionne sans passion.
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2011
    On sent dans ce film la tradition du néoréalisme italien. En effet, il est question de montrer la réalité telle qu'elle est - ou plutôt telle qu'elle l'était - sans enjoliver la réalité et en présentant ici le destin d'un groupe et non d'un individu. Je suis pas forcément un grand fan du néoréalisme italien sur plusieurs aspects (j'ai pas vu beaucoup de film néoréalistes en même temps mais ça m'avait pas emballé on va dire), donc cette filiation m'a d'abord inquiété. Je trouve ça assez pénible d'une certaine façon les films qui t'expliquent le film au début en se posant comme montreur de vérité, j'ai envie de leur demander à quel point leur film est la vérité ou une simple représentation, y a ce côté trop prétendu "voici la vie telle qu'elle l'était" qui me dérange un peu. Bref, je m'égare. Pour revenir sur le film j'ai bien aimé. Y a des scènes intéressantes, c'est un film qui est atypique, une grande fresque qui a le mérite de traiter ce sujet. J'ai pas été accroché tout du long mais c'est un bon film tout de même je pense.
    ASSRANCETOURIX
    ASSRANCETOURIX

    15 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 août 2012
    Un chiantisime pensum paysan, digne d'un dimanche de pluie ! Ça ne raconte strictement rien ! une longue longue dépression cinématographique sans intérêt, logiquement récompensée par une palme d'or, suivant l'idéologie cinématographique dominante qui veut qu'on aide les cinéastes qui en ont besoin (sic) suivant le degré d'ennui de leur oeuvre (ennui = preuve de "sincérité") et pas ceux qui auraient l'outrecuidance de faire des films qui risquent de distraire le spectateur (par veulerie "commerciale" bien sur) !
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2022
    « L’arbre aux sabots » de Ermanno Olmi, palme d’Or à Cannes en 1978. Nous sommes à la fin du XIXème/début du XXème siècle, en Lombardie rurale avec sa structure pyramidale : le propriétaire terrien, son régisseur et sa ferme dans laquelle 4 familles de paysans travaillent dur au rythme des saisons. On y voit des scènes rurales typiques : les semailles, l’égrenage du maïs pour faire la polenta, le cochon qu’on tue, la veillée au coin de l’âtre dans l’étable, la fête paroissiale… mais aussi la filature de la soie et le marchand ambulant de vêtements et de mercerie. A côté de croyances populaires (le cheval sans sabots, la Dame noire, le bruit qu’il faut faire pour chasser l’hiver…), la vie de ces paysans est verrouillée par la religion : le bénédicité et la prière du soir, les prières et litanies pour conjurer un malheur et un petit garçon que le curé pousse à aller à l’école pour probablement l’envoyer ensuite au séminaire. Pire une toute jeune mariée ira en voyage de noces à Milan chez une tante qui dirige un couvent/orphelinat et en reviendra avec un enfant d’un an, déjà une bouche supplémentaire à nourrir ! Le seul aspect amusant sur le plan religieux est cette paysanne qui arrive à sauver sa vache que le vétérinaire donnait pour mourante le matin, avec de l’eau bénite « à sa façon » ! Toute cette religiosité – compréhensible pour l’époque – est encadrée par la musique de JS Bach.
    Un jour le maître des lieux constatera qu’un de ses saules manque – c’est l’arbre aux sabots – et le régisseur viendra le soir même expulser la famille jugée coupable de ce « vol ». Il ne faut pas espérer de rébellion des autres paysans, un peu de compassion et surtout le silence car qu’y a-t-il de plus miséreux qu’un paysan chassé de la ferme et de son travail ?
    Cette grande fresque rurale dont les 3 h 10 passent aisément, est jouée par de réels paysans dans leur patois est superbe en termes de photo et de lumière avec des paysages de brume et même de neige… Un film magnifique avec comme seul regret, le fait que les chants des paysans au travail et les histoires des veillées ne soient pas sous-titrés.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 829 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Une chronique rurale intéressante comme témoignage d’un temps passé. On y voit en « accéléré » tous les événements de la ferme italienne du 19eme siècle. On cherche une dramaturgie. Elle est quand même présente selon les saisons et on n’est pas vraiment dans le documentaire.
    Le film est un peu long quand même et les personnages assez bruts il faut le reconnaître......
    Bernard M
    Bernard M

    20 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2023
    " L'arbre aux sabots" fut une palme d'or bien méritée en 1978.Certes, le film est d'une lenteur déconcertante parfois mais il est le reflet d'un monde où le travail se fait lentement ( les petits paysans italiens de Lombardie avant la mécanisation de l'agriculture), d'un monde où les horizons lointains se limitent souvent aux villages voisins, un monde aussi où on prend le temps ce vivre.Dans ce contexte, les images fourmillent de détails intéressants et la trame de départ( faire des sabots neufs à partir d'un arbre dont on n'est pas propriétaire) s'estompe rapidement pour donner une sorte de documentaire historique sur cette paysannerie où les rôles sonnent d'autant plus justes que ce ne sont pas des acteurs qui jouent mais des personnes issues du monde agricole d'aujourd'hui.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    65 abonnés 1 648 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2024
    Film de 3h15 sur la vie des paysans italiens à la fin du 19eme siècle. C'est évident que dit comme ça, on a plus envie de fuir cette Palme d'or 1978 que de se jeter sur le DVD. Et pourtant...pourtant le film captive et les 3h passent tranquilou. C'est la vraie force du film, pas de scénario défini mais une réalisation qui capte les moments vrais, les moments de la vie de ses pauvres gens qui clairement survivent de leur faibles récoltes d'agriculteurs. Bref je m'attendais à vrai dire à m'ennuyer un peu et bah en fait pas du tout ! Comme quoi...
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