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    Que viva Mexico!
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    3,6
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    16 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 800 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2016
    Je savais avant de le voir que le film n'était pas complet, mais je ne savais pas qu'ils n'avaient pas pu tourner la partie la plus intéressante, celle sur la révolution, celle où enfin on pourrait sentir le peuple à l'oeuvre, parce que je dois admettre que le film est pas mal pénible à suivre par moments. En effet il n'y a pas vraiment d'histoire à proprement parler et si certaines sont vraiment très belles que ça soit visuellement ou même au niveau de ce que ça peut dire sur le Mexique, d'autres sont surtout longues. Je pense à la dernière partie où on se tape des gens qui jouent avec leur lasso, je ne vois pas vraiment où il veut en venir... Alors qu'avant on a une comparaison que je trouve géniale de visages entre ceux des statues et ceux de mexicains actuels, ou bien une séquence de corrida assez inventive visuellement (on est en 1931 !).

    Le film a des idées, notamment visuelles, mais je trouve ça vraiment dommage de voir ça dans son état actuel sans que ça soit Eisenstein qui ait fait le montage, Aleksandrov le dit d'ailleurs au début du film, qui sait ce que le maître aurait pu faire, car finalement ça donne un film bien trop sage.

    Certes on a des belles images, on a par exemple un beau chemin de croix avec des cactus à la place des croix, des images magnifiques du jour des morts dans l'épilogue... Des idées il y en a, le talent est là, mais je n'aime pas vraiment ce film qui m'ennuie pas mal dans sa dernière demi-heure (heureusement que l'épilogue rattrape un peu tout).

    Mais j'aurai au moins appris une chose, comment on fait de l'alcool à partir du suc de cactus ! Et ça c'est la classe ! Reste plus qu'à ma procurer un bon cactus pour faire ça !
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2019
    Le synopsis et l'introduction de "Que viva Mexico" justifient un résultat final incomplet, auquel il manque un dernier segment décisif censé montrer la Révolution de 1910-1916 du point de vue des femmes de soldats. Malgré l'absence de cette partie, Grigori Aleksandrov affirme que le film présenté est fidèle à l'idée que s'en faisait Eisenstein; on fait donc confiance à Aleksandrov et à la construction proposée, laquelle se révèle boiteuse et dont le contenu est particulièrement inégal. Il est d'ailleurs difficile de déterminer le point de vue du cinéaste dans une longue entrée en matière où l'on suit des corps baignant dans la torpeur d'une nature paradisiaque et des rites chrétiens (l'épisode de la crucifixion est rejoué) : véritable passion pour les mœurs et croyances des locaux ou simple représentation de clichés folkloriques ? Le doute est permis car la mise en scène se plaît à manier des jeux d'échelle surréalistes et s'attarde sur des animaux sauvages ou autres monuments sous un angle qui semble plus décoratif que cinématographique. Par des effets de montage modernes et certains plans magistraux – une étable en feu, une saisissante scène de tauromachie, des hommes aux trois-quarts enterrés et piétinés par des chevaux –, le film interpelle et gagne en intérêt lorsque se met en place l'antagonisme entre des prolétaires et le maître d'une hacienda. C'est ce déséquilibre entre l'intérêt relatif du cinéaste pour la culture mexicaine et la virulence de la mise en scène d'une lutte des classes en pleine dictature qui rend le film imparfait, frappant fort par instants mais demeurant trop long pour convaincre.
    Matis H.
    Matis H.

    11 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 octobre 2016
    "Que Viva Mexico!" est une oeuvre malade. Malade car incomplète et dont le montage n'a pas été finalisé par Einsenstein. En cela, et malgré tout les efforts d'Aleksandrov, le long-métrage se révèle inabouti. Toutefois cet état de fait n'est pas uniquement dû à l'évidence que Aleksandrov n'est pas Eisenstein, mais cela n'est qu'une partie du problème.

    En effet, bien que le film ne soit jamais complètement inintéressant, reste que certaines parties auraient gagné à être plus succincte. L'intention du cinéaste de parvenir à une oeuvre qui se perd entre fiction et documentaire est louable, mais donne lieu à de trop nombreux moments de flottements. Je comprend ce que Eisenstein cherche à montrer du Mexique, de sa culture, de son histoire, tout en en captant les instants de vie, à l'image de la première partie. Mais le tout manque de rythme, le montage peine vraiment à faire ressentir cette situation d'urgence dans la dernière partie pourtant similaire à celle du "Cuirassé Potemkine". Cependant, et malgré que le maitre ne soit pas à l'oeuvre, le montage du film fascine dans ce qu'il arrive à transmettre terme d'émotion, comme cette magnifique scène où un couple, dissimulé par des branches, s'embrasse avant d'être coupé par la nature, semblant répondre à la démonstration de leur amour, mais aussi, et c'est là que la frustration intervient, lorsqu'il montre la naissance de la révolte dans les yeux des personnages après un trop plein d'injustices.

    Et en effet, cet élément fait intervenir une grande frustration, non par car il est mal mis en oeuvre mais simplement car il ne trouve aucun aboutissement. Et c'est un peu tout le problème de "Que Viva Mexico!", le récit ne mène nulle part à cause de l'aspect incomplet de l'oeuvre. Cela déçoit grandement, car dans toute la première moitié, je comprend, encore une fois, ce que veux montrer Eisenstein du Mexique avec toutes ces petites saynètes. Malheureusement le récit majeur, celui du groupe révolutionnaire, n'aboutira finalement jamais, et c'est tout le reste de l'oeuvre qui en souffre. Le long-métrage peut ainsi sembler bien vain.

    Il est aussi important de noter la voix-off du long-métrage, qui certes s'inscrit dans cette volonté d'hybridation entre documentaire et fiction mais, qui ne se révèle que très rarement pertinente et bien trop souvent envahissante.

    Toutefois, il y a quelque chose qu'on ne peut pas enlever à Eisenstein, ni au film d'ailleurs, c'est d'être un fin plasticien, et "Que Viva Mexico!" le prouve encore une fois.
    Le film est tout simplement magnifique, la photographie est sublime et les cadres stupéfiants de beauté. De plus le cinéaste opère un travail formel remarquable, la mise en scène est innovation folle et trouve son point d'orgue lors de la scène de corrida.

    En définitive "Que Viva Mexico!" est une oeuvre bancale, son montage, sa vision du Mexique et sa mise en scène en font un film fascinant. Mais le long-métrage est malheureusement inabouti sur de nombreux points : le rythme manque d'urgence, la narration est maladroite et globalement le récit provoque une très grande frustration. Reste une oeuvre formellement très maitrisé, aux instants de grâce incroyables.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2010
    Mise à part l'épisode de la corrida que j'ai trouvé ignoble et franchement très dispensable, j'ai trouvé ce document plutôt intéressant et qui donne un bel aperçu de ce qu'aurait pu être " Que Viva Mexico ". Il est dommage donc qu'Eisenstein n'ait jamais pu terminer son film car cette oeuvre montre bien que le pays du Mexique à connu un passé fort mouvementé et des traditions qui pour certaiens ne manque pas d'intêret. Le tout est porté par une photographie en noir et blanc très réussi et par des chansons folkloriques méxicains bien agréable à visionner. A découvrir.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 830 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juillet 2016
    Un documentaire qui est un vrai témoignage de la vie d'autrefois. il est intéressant pour cela mais atteint vite ses limites. Au début, c'est très stylisé avec une narration laconique, mais cela tourne rapidement au film de vacances. La dernière partie est une petite fiction de style romantique aux allures de western ....un peu anecdotique au final mais pourtant sympathique.
    Ti Nou
    Ti Nou

    400 abonnés 3 347 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2018
    Le tournage du film n’ayant jamais été terminé faute de budget suffisant, ce que l’on peut en voir n’est pas forcément à la hauteur des ambitions du célèbre cinéaste russe qui envisageait une fresque entre documentaire et fiction sur le Mexique. Même en s’éloignant de son pays, Eisenstein aborde une nouvelle fois la lutte du prolétaire contre la bourgeoisie.
    Shinny
    Shinny

    38 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2018
    Un super petit film moderne tant sur l'histoire qui donne une belle part aux femmes que sur la réalisation avec des plans originaux et encore actuels ! le positionnement du réalisateur sur la révolution est clairement annoncé mais ça ne fait que renforcer sa spécificité. Il donne envie de connaitre plus en profondeur l'histoire du Mexique et de découvrir ses autres films !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 145 abonnés 7 225 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2010
    Que viva Mexico ! (1931) est une oeuvre inachevée de Sergei Mikhailovich Eisenstein. Privé de tout financement en plein tournage, Upton Sinclair le producteur confisque les milliers de mètres de pélicules (70 000 mètres pour être précis), entre temps, les rushs sont partis à Hollywood pour y être développées, par la suite, elles ont été conservées au Musée d’Art Moderne de New York. Finalement, ce n'est que dans les années 70 que les archives Gosfilm d’URSS ont réussi à remettre la main sur les rushs afin de finaliser l'oeuvre du cinéaste. Seulement, ce dernier étant décédé, le réalisateur Grigori Aleksandrov ne pouvant plus compter sur lui, se rabat sur les seuls archives à sa disposition, à savoir le scénario ainsi que les story-bord originaux. Ainsi est né l'oeuvre "post-mortem" que nous connaissons, décomposée en trois parties, auquel s'ajoute un prologue et un épilogue.
    Un film sur la civilisation Mexicaine, ou plutôt, un documentaire sur la fascination de ce pays, sa culture, ses rites, Sergei Mikhailovich Eisenstein parvient à nous dépayser mais on regrette amèrement qu'il n'a pu s'offrir son director's cut, le film en pâtit, il lui manque tellement d'éléments, on peut toujours se réjouir de ce qui a pu être sauvé.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2011
    Relique mexicaine de S.M. Eisenstein, l'oeuvre est une succession d'images magnifiques, un sommet d'esthétisme mis en lumière par Edouard Tissé. Au travers des frondaisons, des pyramides et des autochtones c'est tout un pays qui se retrouve sublimé par la caméra... Difficile de parler de film suite au visionnage de Que Viva Mexico ! On connaît l'histoire tragique de l'ensemble des rushes du projet d'Eisenstein, ainsi que l'échec cuisant qui suivit le massacre. Que Viva Mexico ! n'est donc pas un film monté, plutôt un rassemblement de plans cinématographiques faisant office de patrimoine... Ici le montage s'éloigne des théories complexes du cinéaste russe, il peut se résumer à la plus plate des narrations. Toujours est-il que la forme visuelle est encore une fois somptueuse, méritant toute notre attention de cinéphile. Que Viva Mexico ! est à considérer comme une pièce de collection unique témoignant du potentiel indiscutable de S.M. Eisenstein. Un objet sublime, dont la substance reste encore à découvrir...
    Tedy
    Tedy

    210 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 septembre 2008
    "Que viva Mexico !", c'est la triste expérience d'Eisenstein qui quitte sa chère patrie pour aller tourner un minable western. Tout ce que ce film lui rapportera, c'est des critiques de la part du régime soviétique qui n'apprécia pas le fait qu'un communiste collabore avec des américains, et l'énorme déception qu'il a eu en apprenant qu'il ne pourrait monter son film, alors que pour ce réalisateur russe, le montage était la partie la plus importante et la plus intéressante dans la réalisation d'un film.
    Jean-François S
    Jean-François S

    40 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Seul long métrage d'Eisenstein tourné en dehors de l'URSS. L'histoire de sa production est plus intéressante que le film qui restera inachevé. Invité par la MGM a tourner un film à Hollywood, Eisenstein se rend aux Etats-Unis accompagné de son chef opérateur Edouard Tissé et son assistant Grigori Alexandrov. Mais aucun projet ne se concrétise et la MGM met fin au contrat.
    Eisenstein va alors trouver un producteur en la personne du milliardaire écrivain Upton Sinclair pour financer "Que viva Mexico" une immense fresque semi-documentaire devant tracer l'histoire du Mexique. Mais suite aux pressions politiques venues d'URSS, Sinclair coupe les fonds avant la fin du tournage et récupère les négatifs. Eisenstein et son équipe rentrent bredouille dans leur patrie. Le métrage photographié va servir de stock-shot à Hollywood (notamment dans "Viva Villa" d'Howard Hawks et Jack Conway) et fera l'objet de plusieurs tentative de reconstitution. Par Sol Lesser dès 1933, qui charcuta les rushs pour en tirer 1 long et 2 court-métrages. Par Marie Seton en 1939 pour un montage plus fidèle. Plus tardivement, par un élève d'Eisenstein, Jay Leyda qui fit un montage marathon de 3 heures en 1958. Dernière tentative enfin en 1979, suite à la récupération des rushs par les autorité russes, cette fois c'est Grigori Alexandrov dernier survivant du tournage qui s'y colle. On espérait que l'assistant personnel d'Eisenstein allait pouvoir nous faire entrevoir le chef-d'oeuvre que le film aurait pu être. C'était un peu vite oublier qu'en 1979 le communisme morose règne encore en URSS avec l'ère Brejnev, qu'Alexandrov n'a jamais eut le génie d'Eisenstein et qu'il dut se résigner à faire des films pompiers durant la dernière partie de sa carrière. Dès les premières explications des origines du film, on comprend que cette reconstitution "fidèle" n'a pas échappée aux comités de censures russes. La propagande russe reste sousjacente tout du long du film et plus particulièrement dans son final où le
    Plume231
    Plume231

    3 464 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2010
    Le prologue et l'épilogue permet à Eisenstein de montrer son génie de la beauté picturale bien aidé en cela par une superbe photographie d'Eduard Tisse, l'épisode "Sandunga" se révèle par instant fascinant, je préfère passer sur celui de la "Fiesta" présentant la barbarie atroce et lâche d'une corrida pour en venir directement à l'épisode "Maguey". A travers ce soubresaut hélàs vite réprimé de péons, Eisenstein a crée ce qui fait partie sans conteste des images les plus puissantes et les plus percutantes jamais tournées. Et c'est à travers ces images d'un réalisateur au sommet de son art que l'on s'aperçoit de l'influence considérable qu'a eu le cinéaste sur d'autres réalisateurs, en particulier sur Sergio Leone (on pense tout de suite à la scène de la pendaison dans "Il était une fois dans l'Ouest"). Ce qui fait amérement regretter que le réalisateur n'ait pas eu la possibilité de tourner comme prévu l'épisode sur les soldaderas et celui sur le triomphe de Pancho Villa qui promettaient énormément. Cette épisode, servie par une sublime bande originale composée de chants folkloriques mexicains, vaut son pesant d'or et mérite à lui seul le détour de cette oeuvre inachevée, aussi macabre qu'ensoleillée, unique qui est un belle hommage à un pays qui l'est aussi.
    teofoot29
    teofoot29

    68 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 avril 2010
    L'oeuvre inachevée de Eisenstein présentée par son collègue Alexandrov m'a donné envie d'aller au Mexique. Un reportage aux valeurs instructives sur les cultures et la fascination de la mort de ces personnes. Les jeux d'ombres et de lumières sont excellents tout comme les quelques fondus enchaînés. Eisenstein à su retranscrir la magie du pays magnifiquement et nous embarque pour ce voyage merveilleux... Que viva Mexico !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 avril 2008
    Il est vrai qu'Alexandrov n'a pas le talent d'Eisenstein, il est vrai que les communistes ont surement censuré le remontage d'Alexandrov et il est vrai aussi que le tournage n'a même pas été terminé. Mais malgré ce charcutage d'oeuvre d'art, ce film reste inclassable, inoubliable, de génie. Dans le film, un carton indique "Le Mexique est lyrique, mais aussi cruel"(ou quelque chose comme ça), est bien c'est aussi la définition du film. Eisenstein à totalement saisie la façon dont le Mexique vivait, pensait, évoluait. On sent une facination pour ce pays de la part du cinéaste, comme la facination des habitants du pays pour la mort. Les images sont d'une pureté, d'une beauté hors-norme, grâce au cadrage magnifiant les visages et autres statues et aussi grâce à la beauté des acteurs, qui d'ailleurs n'en sont pas. Quel aurait été le résultat si Eisenstein aurait eu les mains libres, si avec les tas de bobines qu'il avait filmé il aurait procédé lui-même au montage. Personnellement, il aurait surement fait partit des incontournables et il aurait été le plus accessible au grand publique car moyennement propagandistes. Vous l'aurait compris, malgré qu'il ne soit pas terminé, c'est à un voyage splendide, lyrique et cruel auquel vous assisterez.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mai 2008
    Je ressens le besoin de réhausser un peu l'étoilage de cet oeuvre donc je suis très certainement un peu trop laudatif. Mais j'ai vraiment été vivement porté par ce montage bien qu'Alexandrov n'est pas Eisenstein, on ne peut que dire que le travail de la photographie est splendide! Quelle beauté dans chacun des plans ! C'est beau tout simplement.
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