Avis sur Il était une fois en Chine V : Dr Wong et les pirates

Forcément je suis déçu, parce que c'est loin d'être bon et que forcément après n'avoir rien attendu du III, puis du IV, je ne pouvais pas m'empêcher d'espérer que le V soit bon, surtout que Tsui Hark revient à la réalisation. En réalité j'ai surtout vu un gros bordel assez fainéant (enfin toutes proportions gardées), mais disons que si le début j'ai trouvé ça assez sympathique avec le combat sous la pluie où Wong Fei-Hung sort de la voiture avec son parapluie et casse la gueule à tout le monde en même temps, continuant ainsi à me laisser espérer sur la qualité du film... après c'est un peu le vide absolu.

Peut-être que si ce n'était pas il était une fois en Chine j'aurai trouvé ça correct (encore que je me suis un peu ennuyé), un bon gros délire avec un maître du kung fu qui combat des pirates, mais en voilà ça fait suite à une saga vraiment intéressante à tous les niveaux, donc forcément, ça fait tâche. Je ne pense pas que le VI soit différent étant donné qu'on vire cette fois au far west, mais je saurai à quoi m'en tenir...

En fait le film a plusieurs problèmes, déjà les personnages, ils sont assez lourd, les touches d'humour ici deviennent assez insupportables et Leung Fu devient réellement pénible à cabotiner comme un porc et à en faire des caisses, on a une scène qui pourrait être issue d'un sketch des Monty Python où tout le monde se met à faire des bruits d'animaux au lieu d'être discret.

Et je me demande ce que voulait faire Tsui Hark si quelque part il ne voulait pas déconstruire le personnage, la saga...

Dans les défauts on a les combats bien trop bordéliques pour être intéressants et les disciples de Wong Fei-Hung prennent bien trop de place, ainsi c'est juste n'importe quoi, ça pète de partout, ça enchaîne les gags, les combats, empêchant de prendre ce qui se passe réellement au sérieux. J'ai vu une farce. Et puis faut dire que les combats sont réellement intéressant uniquement lorsqu'on voit Wong Fei-Hung. L'utilisation des armes à feux n'apporte vraiment pas grand chose, certes ça renouvelle un peu, mais franchement... rien de palpitant, au contraire ça plombe encore plus le film vu que ça continue à donner une allure générale de n'importe quoi.

Et puis que vient faire le père dans cette histoire ? Je ne crois pas l'avoir vu dans les autres ? (pourquoi il débarque comme ça ? en plus il sert juste à rien

Le triangle amoureux... il aurait pu être bien, il y avait tout... D'ailleurs c'est à ce moment que j'ai compris que la fille du IV n'est pas celle des I, II, III, je ne sais pas comment on est censé le deviner dans le IV, je me souvenais juste que dans les premiers la fille s'appelait Aunt 13, je pensais que Aunt May était son vrai nom et que c'était tout... en fait non...
En fait le triangle amoureux du IV est bien plus subtile et en finesse que celui du V, bien pompeux, bien appuyé... c'est un peu gênant quoi. Alors que l'idée n'est pas mauvaise, vraiment pas... Mais lorsqu'on y va avec des gros sabots...

Certains pourront sans doute aimer ce gros délire qui ne se prend pas forcément au sérieux, mais c'est pas mon cas.

Cependant on garde une petite réflexion politique sur le fait que dans un État en crise et bien l'ordre ne règle plus permettant à des pirates (ou autres) de sévir.

Il n'y a pas franchement grand chose à sauver et à se mettre sous la dent. Même le thème iconique du personnage a été remixé et est bien fade. Il me semble que c'est Tsui Hark qui a composé, si j'ai bien lu le générique, mais franchement, pourquoi ?

Un cinquième volet sympa mais moins impressionnant du fait du manque de Jet Li.

On va dire c'est vrai que la série commence à se lasser mais je trouve par contre que le gunfight est le bienvenue. Sinon rien de surprenant !

Ennuyeux !!! ON est bien loin des trois premier opus. Il semblerait que les américains ne sont pas les seuls à ne pas savoir s'arrêter.

cette opus et le plus mauvais de la saga les combat sont trop mal fait et souvent remplacer par des gun fight inutile pour cette série on et pas dans un film de john woo on sans que jet li manque sont charisme
même si l'acteur principal fait se qu'il peut pour sauver se film du naufrage.

"Il était une fois en Chine V - Dr Wong et les pirates" voit le retour précipité de Tsui Hark aux commandes. En effet, le volet précédent confié à Bun Yuen fut boudé par les spectateurs malgré sa bonne tenue. Si les personnages de la franchise conservent notre entière sympathie, l’intrigue proposée ici apparaît tout de même bien plate. Elle ne reprend d’ailleurs pas directement sur la fin de "La danse du Dragon" alors que la voie semblait toute tracée. Alors sous occupation en ce début de XXème Siècle, la Chine vit une période de transition. La sécurité n’est pas garantie partout et les bandits en profitent. En route pour Hong Kong, Wong Fei-hung et ses compagnons font escale dans une ville apeurée, touchée par la misère et la famine. Ils chercheront à améliorer la situation de ces braves habitants avant de repartir. Naviguant entre action, aventures, fantastique, humour prononcé et comédie sentimentale, cet avant-dernier opus se situe plus que nul autre à la croisée des genres. Parmi les faiblesses du film, notons que l’évolution des protagonistes a tendance à prendre le pas sur l’affrontement avec les redoutables pirates. Ainsi pour Yee et May les passions se déchaînent-elles autour de Fei-hung, l’innocence de celui-ci et un quiproquo venant pimenter l’affaire. Rêvant de renommée, Leung-fu se met quant à lui beaucoup en avant, souvent de façon amusante. Tout cela est bon enfant mais ne suscite pas de réel intérêt. L’un des principaux motifs de mécontentement aura été l’introduction massive de combats à l’arme à feu. On préférait nettement les arts martiaux. La découverte du maniement des pistolets permet cependant quelques moments comiques (notamment l’usage qu’en fait Lang). Le long-métrage se suit sans grande difficulté grâce à son ton plutôt léger, mais on était en droit d’attendre vraiment davantage. Comme Jet Li se rabibochera avec l’instigateur de la saga, le jeune Chiu Man-cheuk incarne pour la dernière fois et toujours à son avantage le légendaire docteur.

Après des volets III et IV à la qualité relative je n'attendais rien de ce "Il était une fois en Chine V". Je dois toutefois avouer que le retour de Tsui Hark derrière la caméra me rassurait. Malheureusement, la saga continue son decrescendo avec cette épisode.

Le premier point, qui semble assez incompréhensible, c'est d'être aller chercher cette histoire de pirates. Certes, cela offre un changement de contexte, mais était-ce vraiment nécessaire ? Surtout que la fin du quatrième opus ouvrait vers un récit des plus réjouissant. Surtout que, partir dans un délire comme celui-ci aurait pu être intéressant si l'écriture n'était pas si paresseuse. Les personnages ne sont réduit qu'à des caricatures d'eux-mêmes (le plus flagrant étant Fei Hung), tous plus agaçant les uns que les autres. De plus, le long-métrage cherche encore une fois à développer un humour burlesque, qui avait pourtant disparu du quatrième volet, basé sur les quiproquos, qui se révèle encore moins maitrisé que dans les précédents volets. Toutefois, et c'est à souligner, le long-métrage parvient à avoir un vrai propos sur la Chine, ou plus précisément sur la manière de gérer l'ordre. Cela est bienvenu bien que trop survolé. Il est aussi question d'un triangle amoureux, anecdotique au demeurant, mais problématique lorsque ce dernier vient plomber le rythme du film ou d'une scène d'action.

L'action d'ailleurs est chaotique, la présence de Tsui Hark derrière la caméra ne se limite qu'à quelques gimmick de mise en scène trop rare pour impressionner et se trouve être d'une platitude confondante. De plus, ce cinquième volet introduit l'utilisation d'armes à feu dans les combats, sans grand succès. Car, avec cette volonté de renouveler la dynamique des combats au sein de la saga, le cinéaste réduit l'impact de sa mise en scène. Cet échec est sûrement dû au fait que Hark n'est pas Woo, ce dernier étant un virtuose des gunfight, et que le cinéaste ne sait pas aussi bien mettre en scène ce genre d'affrontement que le corps-à-corps, résultant en des scènes d'actions bancales.

Ce sixième volet des "Il était une fois en Chine" déçoit. Le retour de Hark derrière la caméra faisait espérer une mise en scène efficace, malheureusement plombée par l'utilisation d'armes à feu. Mais l'humour, d'une lourdeur absolue, ainsi l'écriture des personnages et de la romance, sans aucun intérêt, n'aide pas à s'intéresser à un récit des plus incohérent avec le reste de la saga. Reste que le tout parvient à être suffisamment divertissant, car malgré tout Hark fait son office, et intéressant d'un point de vu politique, pour ne pas devenir un navet complet.

Un nouveau souffle à la saga. L'acteur principal se fond enfin dans le personnage. Un scénario assez basique, mais des scènes plus étonnantes avec l'intégration des armes à feu. Le film mélange tous les genres, avec du romantisme, de la morale, du combat, et de l'humour. Sympathique.

Le plus mauvais de la saga par rapport aux 4 premiers. Les arts martiaux classiques sont remplacés très souvent par du gunfight qui n'a pas sa place dans cette saga.